Le Bureau des Régiments de Vétérans des Guerres Indiennes

Lorsque Hanzok fut placé sur le trône de Kazad Dûm, il décida de maintenir en place la compagnie de guerriers qui l'avait servit durant les guerres en Harad. Celles ci se composent d'une cinquantaine de nains et d'environ un milliers d'indiens des jungles du Sud. Il les réorganisa et leur confia de nouvelles tâches. Ils excellaient dans les missions d'éclaireurs.

Les indigènes portent de grands arcs en bois, aux longues flèches bardées de plumes colorées rangées dans des carquois en tissu ou en peau d'animal. Leurs bras sont entourés de bracelets de bronze et de leurs oreilles tombents des anneaux de fer et des pierres de leurs chevelures noires.

Hatori Hanzok a établit une organisation très stricte: il existe cinq régiments; lesquels se composent de deux cents indiens et de dix nains. Le naugrims commandent des groupes de vingts indigènes, que l'on nomme les compagnies. Dix compagnies forment un régiment et les cinq régiments forment les troupes du Bureau des Vétérans des Guerres Indiennes. Hanzok l'a installé près des forges car ces soldats actifs ont souvent besoin de se réapprovisionner en munitions et équipements divers.

Depuis que le régiment existe, il a mené des dizaines, voir des centaines de missions dans les régions proches de Kazad Dûm. Ils n'ont subis que des faibles pertes. Cependants, Hanzok ne peut pas recruter d'indiens, ce qui l'oblige à recruter parmis les hommes de terre du milieu.

Il existe deux type d'engagement: en tant que soldat, pour remplacer les indigènes, ce qui necessite d'être un homme. En tant que contre-maitre ou enseigne ce qui requiert d'être un nain et d'avoir au minimum (pour avoir le grade d'enseigne) l'experience d'au moins une campagne militaire et d'une dizaine de missions dans le régiment (pour être capitaine).

Nombreux sont les nains à postuler, mais rares sont les élus.

Le Bureau des Régiments de Vétérans des Guerres Indiennes Indiens

Le jeune guerrier avançait au travers des couloirs éclairés par de torches enduites de poix. Il parvint au bout de la galerie qui se terminait par une porte cerclé de fer. Dans le coin, recouvert d'ombre, un veillard était assis en tailleurs et machait un morceau de fruit sec. Il leva son regard vers le nouvel arrivant et le dévisagea longtemps sans rien dire. Le guerrier n'osait allait plus loin, car une force émanait des yeux de ce vieux nain rabougri par l'âge.

-Et bien! Rentre! qu'est ce que tu attends? Ceux qui viennent ici sont des gens décidés...

Le vieil homme se leva et ouvrit la porte. Il se déplaçait à une allure qui surpris le voyageur. Puis il regagna son bout de mur et recommença à machouiller les aliment séchés qu'il puisait régulièrement dans un panier.
L'étranger s'avança et franchit le seuil de la porte. Il écarta une tenture qui faisait antichambre, et se trouva immergé au milieu d'une étrange foule. De grands hommes aux allures étranges remplissait la salle de garde. Par endoit il était aglutinés autours de braséros. D'autres se tenaient immobiles appuyés sur leurs lances. Certains travaillaient des morceaux de bois pour en faire des flèches tandis que d'autres rapiéçaient leurs vêtements chatôyant. Ils avaient des allures baroques, leurs têtes étaient ornées de parures inconnues et de totèmes aux lointaines origines, des tresses descendait de leur visages obscures et dorés. Au milieu de certains se tenaint des nains en armures lourdes, tenant leurs haches serrés dans leurs mains rugeuses. L'étranger progressa sous le regard quelques indiens aux allures farouches et élancées. Mais parmis eux se trouvaient quelques rôdeurs et des guerriers humains aux origines diverses.
Il parvint au bout de la grande salle et avança vers le bureau de recrutement. Il entra dans une pièce bien éclairé où était assis un nain à la barbe longue et florissante. Il portait ne cuirasse de plaques de métal et son casque reposait sur la table. Le capitaine recruteur écrivait sur un parchemin. Il leva le visage vers le nouveau venu. Ce dernier s'aperçu alors que le nain avait une face de la tête entièrement tatoué de motifs abstraits et orientaux. Il avait les yeux d'un vert très singulier et une grande pureté se lisait dans son regard.

-Alors étranger, tu es venus t'engager dans nos régiments d'éclaireurs?

Alors que les premier rayons du soleil commençaient à illuminés le flan de la montagne, à l'intérieure de Zhazad-Dûm Grim chercha le bureau des Régiments de Vétérans des Guerres. Il trouva assez rapidement le chemin sans demander son chemin, il s'arrêta un instant devant la porte. Ce n'est pas l'hésitation qui l'arrêta mais la fierté d'avoir atteint son but et aussi de penser que son destin se trouve surement derrière cette porte.

*Une nouvelle page de ma vie va être tournée, la vie de Grim Le fou, en voilà un bon nom... J'espère qu'il y aura de l'orc ou du gobelins à tué, je les détestent tant...*

Grim sortit de ses pensées et décida d'entrer d'un pas sur et déterminer afin de prouver sa détermination et son courage. Il ouvrit les portes, le bruit du claquement résonna, Grim entra dans le bureau et vis le nain, Grim dit d'un ton naturel:

Salutation! V'ot Seigneurie, je vient m'engager dans vos Régiments, j'ai d'ja de l'expérience au combat, chui le candidat idéal!

Grim attendis avec impatience la réponse du nain qui se tenait devant lui, ses paroles résonnèrent dans la pièce puis le silence s'empara de la pièce. Cette ambiance aurait mis n'importe qui mal alaise mais l'idée de malaise ne percuta pas l'esprit de Grim tellement confiant d'être accepté. Les deux nains se fixèrent longtemps avec des regards impénétrables, froid et d'acier. Le temps semble s'être arrêté, il n'y a aucun bruit mis à part la respiration fortes des deux nains. Grim ne se rappelle même pas depuis combien de temps cette confrontation a commencer.

L'officier recruteur desserra ses sourcils froncés.

-Pour toi il y aurait différents postes à pourvoir. Vu ta carrure je pense que tu pourrais servir d'enseigne, c'est à peu près le grade de lieutenant, dans les services d'éclaireurs, ou bien d'aide camps pour ce qui est des informations.

Il marqua une pause.

-Est ce que tu cours vite et longtemps? De toute manière si tu veux le grade d'enseigne, tu dois auparavant prouver tes dires en nous faisant la démonstration de tes compétences. Si tu est vif et plein d'initiative, tu peux servie comme officier, sinon il faudra faire tes classes sur le champ de bataille.

Il tira sur une pipe éteinte, cracha dans un coin et reprit.

-Si tu déjà combattu prouve le nous, et si tu veux être un aide de camps détaché, tu dois savoir courir correctement...

Il dit cela et deux nains s'avancèrent. L'un d'eux portaient un casque de guerre travaillé, représentant des faces de naugrims farouches, tandis que l'autre portait à l'œil droit un bandeau de tissu noire qui glissait jusqu'à son oreille gauche percé d'un anneau doré.

-Choisit ton épreuve. Montre nous que tu peux esquiver quelques coups de l'un de nos maîtres d'armes et bat à la course mon capitaine des compagnies d'éclaireur à la course en atteignant avant lui le sommet du col de Carhadras. Celui qui rapportera l'oriflamme de la compagnie sera désigné vainqueur.

On lui tendit une épée de bois et un bouclier.

-Tu ne seras pas seul. Tu est aussi en compétition avec ces quinze autres volontaires. Un seul d'entre vous sera admis.

Grim en se tournant put contemplet la face inquiète des autres recrues potentielles.

-Alors tu est partant mon gaillard?

plaisanta l'officier recruteur.

Grim surpris de cette mise à l'épreuve regarda les deux nains à affronter, il réfléchis à peine quelques secondes et dit:

Ce qui m'intéresse surtout moi, c'est de me battre alors j'vais affronter l'ot gars armé! Allez vient là mon gaillard, sa s'ra pas chose facile de m'éliminer tête de noeud!

Grim ne s'était même pas rendu compte qu'on lui proposé un grade assez élevé et que n'importe qui tuerait pour avoir se grade. Se battre était la seul chose qui contait à ses yeux. Il pris fermement le bouclier et l'épée en bois et se mis en garde. Le nain en face se prépara à attaquer Grim. Grim bouillait d'impatience, ses yeux brillaient comme des flambeaux, n'importe qui dans la salle sentait son agressivité. Il ne réfléchissait même pas à un plan d'action, il était là, à l'affut du premier mouvement de l'adversaire. Des murmures se firent chez les recrues, Grim ne les entendirent pas, il était concentré, il se demandait juste se que attendez le nain, surement l'ordre de l'officier il lança:

Allez ramène toi eul nain de cérémonie , t'attend quoi? T'es là pour te battre ou pour faire beau? T'a peur ? T'a peur d'affronter Grim "eul Fou" comme on m'appelais avant? J'ai combattu des orcs plus fort que toi et ils étaient nuls!

Toute ces insultes provoqua de l'agitation dans les rangs de recrues, Grim était en colère, il ne tenait plus en place il lui fallait une bonne bagarre.

*Je croit que je recevrais plus de coup en une heure à la taverne que tout un an ici*

L'officier leva le bras. L'assemblée se tut. La main du maitre d'arme se resserra sur la poignée de cuire. L'officier s'adressa une dernière fois à Grim:

-Si tu n'oublie pas ton orgueil et ta prétention, il te brisera la nuque sur mon simple commandement. Maintenant en garde!

Il abaissa le poing. En un éclair, le champion adverse fut sur lui. Sa maitrise de l'épée était parfaite. Ses coups fendaient l'air, et tournait autour des corps des deux adversaires. De temps en temps, le bouclier du maitre d'arme balayait l'air, frôlant le visage de Grim.
Le champion, grand maitre escrimeur du régiment, maniait sa lame de bois comme un brin d'herbe grasse: celle ci entamait une danse de mort. Au bout d'une minute, Grim était déjà essoufflé.

-Pas mal, petit, on voit que tu as déjà combattu. Mais tu te concentre trop sur ta haine, et trop peu sur le combat.

Accompagnant la parole du geste, il envoya un coup fulgurant au visage de Grim. Celui ci roula à terre et se releva au bout de quelques secondes, le visage maculé de poussière et de sang.

-Allez touche moi, et je donne directement le grade de capitaine.

Le maitre escrimeur se remit en position de combat. Ses défenses semblaient impénétrables. Pour vaincre, Grim devait trouver un moyen de contourner les parades parfaites de ce bretteur talentueux.

Le visage de Grim était recouvert de poussière et de sang, il cracha un mélange de salive et de sang par terre. Il regarda l'endroit ou il était tombé, il vis son sang étalé par terre. Son visage fus plus sombre encore, sa main se resserra encore plus fermement sur la poignée de bois, il craqua légèrement. Il était sonner, mais il récupéra ses esprits rapidement:

*J'ai pas la rapidité nécessaire pour parer ses coups ou pour lui en mettre un, j'vais le frapper jusqu'à ce que son équipement soit fracassé*

Grim fis un pas en avant, souffla profondément et inspira une grande bouffé d'air. La colère repris le dessus sur lui, la douleur disparus, toute sensation était inexistante il n'y avait plus aucune odeur, aucun gout, plus aucun sons, il ne sentait plus l'arme dans sa main. Il laissa son corps faire se qu'il voulait. Alors Grim dans une charge aussi puissante qu'une cavalerie hurla sur le champion et abattit de toute ses forces un coup d'épée de toute ses forces sur l'adversaire. Celui si para l'attaque sans difficulté mais le choc fut terrible, le bois craqua sous l'impacte, le champion voulu contre-attaquer mais Grim se souciait peu des coups qu'il allait recevoir, il recommença son attaque en donnant un coup d'épée et de bouclier sur le coté droit avec une brutalité accrus. Grim n'avait qu'une idée en tête se venger du coup et mettre à terre le champion, toute raison l'avait quitter. Il frapa encore et encore sur le champion sur le côté droit avec son épée et son bouclier, il décide d'encaisser les coups du champion, il a fait son choix il attaquera ainsi jusqu'à la fin du combat, que ce soit lui ou le champion qui tombe.

La technique de Grim s'avéra payante. Il y un grand craquement, le bois vola en l'air. Pendant une seconde tous le monde retenu son souffle; Lorsque les derniers éclats de de bois retombèrent, l'officier fut stupéfait. Devant lui se tenait les deux combattants. Ils 'étaient donné des coups d'une telle puissance que leurs armes avaient volé en éclat. Les deux guerriers ne tenaient plus que des manches de bois aux lames brisés.

Il y eu un silence puis le maitre escrimeur éclata de rire

-Eh ben dit donc l'ami, j'ai rarement rencontré quelqu'un d'un telle fureur! Ma parole que tu possède ma puissance d'un vieux sanglier. Si tes capacités d'escrimeur sont loin de la perfection, elle sont largement compensé par la puissance de tes coups.

Il marqua une pause.

-Remercie cependant le ciel que ce soit des armes en bois, car des lames de métal forgé par nos forgerons n'auraient jamais cédé. Mais tu as prouvé ta valeur. Capitaine?

-Oui, oui. Désormais, si tu le veux, tu est des nôtres. Passe à l'armurerie ils te donneront un uniforme. Cependant vu ta force je préfèrerais te faire incorporer comme enseigne dans les gardes Khazad. Tu a le choix: enseigne dans l'infanterie lourde ou bien capitaine chez les éclaireurs.

Passe à mon bureau me donner ta réponse, tu iras ensuite chercher ton équipement avec moi, et je te présenterais ton unité.

Grim repris ses esprits et sentis la douleur des coups reçus durant l'affrontement. Il fit une grimace et commença à rire, son rire était celui d'un fou. Il s'arrêta et réfléchis un moment à la proposition, cette fois les deux propositions étaient intéressantes, il répondis:

Ben je pense qu'être enseigne dans la garde de Khazad sera ma réponse, comme vous avez dit t'aleur, sa me correspond plus.

Grim s'essuya le visage d'un revers de manche, le sang avait cessé de couler mais il n'avait pas encore séché. Il laissa sa main se déserré lentement et le bouclier tomba, puis le pommeau de l'épée aussi. Il souris, il était heureux de cette à nouveau battus et encore mieux, il avait gagnez le combat. Il repris son visage sérieux, quand il se rappela que les armes n'étaient que en bois, ce n'étaient pas un vrai combat comme il voulait. Mais il était quand même fier d'avoir battu un champion. Grim attend désormais la réponse de l'officier.

*Bah, vivement un combat à mort contre des orcs, je n'aime pas frapper des personnes de ma propre race. J'espère ne jamais avoir à faire à des nains quelques soit la raison...*

Ils se dirigèrent tous deux vers les armureries. Le bureau des affaires indiennes était un véritable arsenal. Ses entrepôts étaient alimentés par les nombreuses forges de Khazad Dûm. Des tonneaux remplis de flèches des cruches pleines de poix, des épées et des haches en nombre, des arbalètes, mais aussi d'autres armes plus insolites tels que de grand pavots, où quelques arbalètes à répétition.

-En tant que garde Khazad, tu doit revêtir l'uniforme d'enseigne. Notre couleur est le rouge, et c'est notre seule blason. Nous servons les seigneurs de la Moria, et ceux ci nous payent bien. Tu recevra ta solde à chaque pleine lune, c'est ainsi que fonctionne notre calendrier. Pour le moment toutes les troupes sont ici, mais de sombres évènements se préparent.

Ils entrèrent dans une salles dont les murs étaient couvert d'armures, de boucliers, de heaumes et de rondaches.

-Voilà ton armure, La visière de ton heaume en argent est l'insigne de ton grade. Celle de tes capitaines et doré, et celle des grand officier vermeille. Tu ne portera pas de bouclier, mais une arme lourde.

Grim s'empara de ses nouvelles affaires.

-Tu est déjà en partit équipé, tu peux donc recevoir du nouveau matériel ou te faire rembourser les frais pour les affaires que tu ne prend pas. Mais je serais toi, je les prendrais, car ces équipements son d'une grande facture.

Ils entrèrent dans une nouvelle salle.

-Voilà, à présent tu as le choix: soit tu prend une paire de haches, sois une hâche à deux mains, soit un marteau de guerre. Ah oui, tu peux aussi prendre un fléau d'arme, mais c'est une arme dangereuse...

Grim regarda attentivement les armes devant lui, elles étaient toute de bonne qualités, il regarda en détail la hache à deux main et le marteau. Puisqu'il a longtemps combattus avec sa vieille hache à deux mains, il était habituer à manier la hache plus que le marteau. Après un moment il pris la hache à deux mains, il l'observa avec de grands yeux comme un enfant devant un objet brillant et précieux. La hache était bien équilibrée, elle était solide et légère. Enfin pour Grim elle était légère, il passa son pousse sur la lame de la hache, celle ci l'entailla, une goutte de sang perla du doigt de Grim. Il dit d'une voie un peut forte:

C'est c'te hache que je vais prendre, elle m'vas parfaitement! Je suis d'accord pour toute les conditions, mais je voudrai savoir ce que je doit faire et où je doit me rendre maintenant?

Grim ne lâcha pas la hache du regard, il ne pouvait pas s'empêcher de l'admirer, il n'en avait jamais vu une comme ça. Tout d'un coup son regard s'assombrit.

*Je sais où j'en ai déja vu une comme ça en faite, je savais bien que j'en avais déja vu une... A la forge de mes frères ils en ont fabriqués une, une fois...J'espère qu'il vont bien...*

Il regarda l'officier et attendis sa réponce en le regardant droit dans les yeux.

L'officier recruteur se tourna une dernière fois vers Grim:

-Et bien, vous n'avez qu'à prendre à droite, et puis à suivre le couloir. Là, demandez le chemin pour votre baraquement.

L'officier lui tendit une broche, représentant une étoile à treize branches.

-Ceci est un signe secret qui nous permet d'obtenir de l'aide à l'étranger. Ne la perdez pas. En attendant, essayez de vous renseigner sur le "morts", notre chef Epixarkoïs devrait bientôt rentrer de voyage. Lorsqu'il sera revenu, nous aviserons de la situation. De grandes choses se préparent. Faites connaissances avec vos hommes, de sont des vétérans de nombreuses batailles, des têtes brûlés au allures peu communes.

Grim pris la broche et examina l'étoile à treize branches. Il écouta l'officier et répondis:

Et bien merci l'ami, je vais au baraquement dès maintenant. Je vais voir à quoi ressemble les troupes... J'espère que vous me confierez une mission assez rapidement. Sa serait dommage de payer des troupes qui ne font rien.

Sur ses mots Grim salua l'officier et sortit de l'armurerie avec tous son nouvel équipement. Il suivis le couloir que l'officier avait montrer, le couloir était sombre malgré les nombreuses torches qui étaient accrochées. Ses bruits de pas résonnèrent tout le long de sa marche. Il demanda son chemin à un nain qui arriva d'un autre couloir perpendiculaire à celui ci. Le nain était plus petit que Grim mais aussi large d'épaule, il portait un tablier et il avait un marteau de forgeron dans la main droite. Grim repris son chemin dans la direction désignée par le forgeron et atteint son baraquement sans difficulté au bout de quelques minutes.

Le ciel était gris, la lumière peu épaisse, et les nuages descendaient avec le froid des montagnes. La petite compagnie chevauchait rapidement et achevait son périple. Dans quelques minutes ils franchiraient les premières portes du mausolée de Kalhîm.

Epixarkoïs s'approcha d'une table autour de laquelle siégeaient différents officiers. Il les salua et leur fit le rapport de sa mission. Personne ne semblait en savoir plus sur les "morts".
Face à l'impossibilité des sages à organiser les défenses, ils décidèrent de confier une nouvelle mission au barde de guerre.

À la fin de la séance, Epixarkoïs s'approcha de son officier instructeur.

-Il me faudrait un messager, un homme capable et résistant pour entreprendre une mission. Connaitrait tu un homme capable?

-Nous avons engagé, peu après ton départ, un guerrier puissant. Il se nomme Grim, et sert comme enseigne chez les gardes Khazad. Mais je crois que c'est un voyageur. Il ferait probablement l'affaire.

-Bien amène le moi.

Quelques minutes plus tard, le Barde de Guerre était dans sa chambre. Un guerrier entra.

-Si je vous ai convoqué, c'est pour vous confier une importante tâche. Je voudrais que vous vous rendiez en Mordor, et que vous informiez leur chefs que nous tiendront bientôt un conseil afin de comprendre la menace des "Morts", ces spectres qui semblent avoir envahi la terre du milieu. Ce conseil aura lieu à Dol Guldur, dans un mois. Qu'ils viennent sans armées.
Ta mission est secrète, tu peux prendre le nombre de guerriers et d'éclaireurs indiens que tu désire, mais je pense que le mieux serait de voyager seul. Si sur la route tu reçois ungrand froid, ou que tu apperçois des lueurs verdâtres, quitte la et fuit. Tes armes ne peuvent rien contre les morts. Des questions?

L'indien alluma une pipe et cracha quelques ronds de fumée.

Grim se tenait devant Epixarkoïs, il avait enfilé l'équipement récupéré un peu plus tôt dans la journée. Après avoir écouté le but de sa nouvelle mission il dit:

Les "Morts"? J'croyais que c'té qu'une rumeur... Bien bien j'irais au Mordor porter le message... Je voyagerai seul, j'ai pris l'habitude depuis ces nombreuses années. J'aurais juste besoin de provisions et si c'est possible un poney pour transporté plus sa m'évitera de me ravitaillé trop souvent, j'irai plus vite.

Grim n'était pas très enthousiaste à l'idée de fuir devant des ennemies mais vu qu'il n'a aucun moyen de tuer les "Morts" il n'a pas le choix. Mais l'idée de partir voyagé avec un réel but lui remonta le morale. Le Mordor comme lieu de destination, jamais il n'aurait pensé y aller une fois dans sa vie. Tous ces récits qu'il a entendu sur ce lieu maudit aurait découragé n'importe quel aventurier, même le plus brave. Au contraire Grim était content d'y aller, il attendis la réponse de l'indien, après direction le Mordor.

Epixarkoïs cracha une dernière bride de fumée, déposa sa pipe et dfit craquer ses main.
Il prit un parchemin et inscrivit quelques mots dessus. Puis il s'empara d'un cachet de cire, qu'il chauffa avec la flamme d'une chandelle. La cire à cacheter coula gouttes par gouttes puis alla frapper le papier brun. Avec un sceau il imprima sa marque de commandant.

-Avec ceci vous pourrez vous procurer un poney et tous les équipements nécessaires à votre mission.
Bonne chance

Il s'inclina légèrement comme pour saluer le départ de l'enseigne.

Grim pris le parchemin et remercia Epixarkoïs. Il ajouta qu'il partait dès se soir pour le Mordor. Il salua Epixarkoïs et partit se procurer un poney et l'équipement nécessaire, il passa à son baraquement pour signalez son absence. Une fois en possession de tout ce qu'il avait besoin, il monta sur son poney et regarda Khazad-Dûm.

*A peine arrivé je repart sur les chemins, bah... cette fois ci je suis sur un poney sa sera plus rapide. Je pense que c'est mieux de l'utiliser comme monture que comme porteur, j'irai plus vite...*

Grim se mis en route vers le Mordor, le ciel est couvert la pluie commence à tomber. Grim est de nouveau sur les chemins.

Deux jours après son départ, Grim réapparut à Khazad-Dûm pour faire son rapport à Epixarkoïs. Le soir tomba Grim marcha dans la cité et chercha le bureau des Véterans des Guerres Indiennes. Il demanda à plusieurs reprises à des mineurs qui allaient à la taverne, il aurait aimé aussi mais il devait voir l'Indien avant toute chose. Il arriva enfin au bureau, il entra et il retourna au bureau où il avait eu sa mission. Epixarkoïs n'était pas là, il attendis un moment puis il demanda à un garde qui n'était pas loin:

Eh! Toi là! Tu sait quand es-que Epixarkoïs revient? Parce que si il est partit pour un long voyage et que j'attends pendant un mois ici, ça va pas le faire!

Il regarda le garde en attendant sa réponse, le "garde" était en faite un Indien, armé d'une lance. Ses yeux était marron, ses cheveux était noir comme le charbon, il était grand avec une musculature correcte. L'éclairage de la pièce lui donnait un air très sombre et sérieux. Il regarda Grim, surtout ses vêtements, il était en train de chercher son grade en observant ses vêtements. Grim en avait marre d'attendre et en avait marre de se faire observer. Une fois terminer il se dit qu'il ira à l'auberge pour se boire une bonne bière.

L'indien avait passé ses dernières journées dans les archives de Khazad Dûm. Il s'agissait en fait d'un vaste bibliothèque sans ordre apparent, gardé par un jeune nain vaillant qui passait son temps à repenser l'architecture des labyrinthe d'ouvrages, de grimoires et de parchemins qui couvraient la pierre froide mais sèche de la grande salle taillé à même le roc. Il s'enferma donc des heures pour se faire lire par le vieil érudit Finubar Hanzok les ouvrages concernant la magie rouge. Les symboles hermétiques obscurcissaient les pages de leurs encres brunes et mauves. Les yeux de l'érudit couraient pourtant d'un caractère à un autre dans une parfaite fluidité, et les oreilles de l'indien résonnaient de la voie grave du vieillard.

Le soir il passait au affaires indiennes avant de gagner la demeure de Finubar avec lequel il discutait toute la soirée. Un soir, l'un de ses lieutenants lui fit savoir que son messager pour le Mordor était revenu. Il fit mander ce dernier chez Finubar.

Lorsque Grim pénétra dans la pièce, il put voir l'indien assit près du feu, en face de son vieille ami. Ils discutaient dans ce qui semblait presque un murmure mais s'alliait au crépitement du bois sous la flamme.
Epixarkoïs fit signe à Grim de s'asseoir sur le fauteuil le plus proche. La lumière rouge qui couvrait les murs et les plafonds de la pièce, dansait lentement au rythme de la combustion. Les lèvres du barde de guerre crachèrent ces quelques mots:

-Connaissez-vous Hatori Hanzok?

Grim s'assit sur le fauteuil, il était beaucoup trop grand pour Grim, ce fauteuil n'était pas fait pour les nains, le bureau était fait pour recevoir n'importe quelle race, les pieds de Grim ne touchait même pas par terre mais néanmoins il était plutôt agréable, surtout que Grim était fatigué de son voyage. Il écouta la question de Epixarkoïs et il répondit:

Non, désolé j'n'ai aucune idée de qui il s'agit, jamais entendue ce nom. Mais quesqu'il à de si important eul gars qu'tu m'parle ?

Grim chercha au plus profond de sa mémoire, mais il ne savait absolument rien de Hatori Hanzok. Qui était-ce? Au début il pensa à un seigneur, après un guerrier renommé, peut être un magicien ou un chasseur Indien connu. Il y avait tant de possibilité, il chercha une réponse à la question alors que Epixarkoïs allait surement la lui révélé mais Grim pensait que l'indien ne connaissait par là réponse. Peut être que ce personnage allait faire l'objet d'une nouvelle quête. Grim sortit de ses pensées et regarda Epixarkoïs en attendant sa réponse ou le rapport entre lui et l'étranger qu'il a mentionné.

Comme à son habitude, l'indien sortit une pipe qu'il bourra de tabac. Il l'alluma, tira quelques ronds bleus qui allèrent se figer en l'air, déposant leur légèreté dans l'atmosphère de la pièce. Il avala sa salive et prononça les premiers mots concernant le célèbre Hatori Hanzok.

-Alors tu dois être originaire de bien loin. Hatori Hanzok est celui que tu sers. En tous cas tu sers son image. Car il fut jadis le fondateur des Compagnies indiennes. Mais ce n'est pas ainsi que commence notre histoire. Ecoute bien ce que je vais te dire, car je ne le répèterais pas deux fois. J'espère que tu as bonne mémoire.

Il tira encore quelques bouffées sur sa pipe et embruma l'air d'un parfum légèrement âcre.

-Hatori Hanzok, fondateur de la communauté des sept nains, est aussi connu sous le nom d'Archiforgeron de Khazad Dûm. Il est à l'origine d'une compagnie d'anarchistes vagabonds qui écumèrent ensemble la Terre du Milieu, il y a quelques années de cela. Ils étaient sept, et à présent tous sont morts, du moins en apparence.
Lors de la tyrannie du roi Algobar qui plongea notre royaume dans l'ombre, ce furent ces membres qui libérèrent la mine, en soulevant une révolte, et en indiquant un moyen de pénétrer dans la cité aux troupes venue d'Erebor.
Ils firent nombre de choses, ensemble, et il y a de cela dix années, ils échouèrent sur les côtes sud de l'extrême Harad. Ils entrèrent en contact avec les indiens avant de gagnerle coeur de la jungle; Puis ils regagnèrent la Moria après quelques années de guerre dans le désert du Harad. Ils arrivèrent ainsi dans les mines avec deux milles guerriers indiens qui depuis furent de toutes les batailles pour libérer la cité des différent tyran.
Hatori Hanzok est en fait réputé comme l'un des meilleurs forgerons de notre monde, et ses lames, bien que peu nombreuses, sont légendaires pour la qualité de leur tranchant et de leur équilibre. Ses lames l'ont toujours mené à la victoire. Il a combattu de terribles adversaires en duels: le roi de Nogrod Kalhîm, mais aussi le tyran Kesil et le roi de Harad Tulkor. Il a mené d'innombrables raids. La dernière chose qu'il fit en ce monde, ce fut de lancer ses mercenaires à l'assaut de Cirith Ungol, mais ce fut un demi-échec: il fut avec moi le seul survivant. Depuis il m'a confié ses troupes et vit retiré dans un manoir en Eregion. Nous devons le retrouver et le ramener à Khazad Dûm. C'est un expert néophyte dans l'art de la magie statique, celle qui touche aux objets.
Il a toujours sut défendre la ville et face à la nouvelle menace des "morts", il pourrait nous aider.

J'ai besoin d'un enseigne pour le voyage et tu semble t'être acquitté de ta mission à merveille. Si tu le veux bien ,prépare notre départ pour demain, nous allons en Eregion. Prends une dizaine d'éclaireurs à cheval. Je compte sur toi! Tu peux disposer, à moins que tu n'ai des questions...

Grim écouta le récit, il était captivé par l'histoire, quand elle fut fini, Grim était en pleine réflexion, il était en même temps en train de faire l'inventaire du voyage pour sa prochaine quête et en même temps en train de repenser à l'histoire, il dit alors:

Eh bien, j'ai jamais entendu cette histoire, j'n'ai pas eu d'éducation et j'ai longtemps vécu chez les hommes. C'est pour ça que je n'ai jamais entendu parler de Hatori Hanzok. Et ne t'inquiètes pas les nains ont une très bonne mémoire, sinon on aurais jamais eu de la rancune envers les elfes. Bon j'vais préparer l'matos pour eul voyage!

Grim se releva en inspirant la fumée de la pipe, l'odeur ne lui déplaisait pas, il commença à partir, ses bruits de pas résonnèrent dans la pièce qui était devenue silencieuse. Il salua Epixarkoïs de la main et sortit de la pièce. Il marcha en direction de son baraquement en pensant à l'équipement nécessaire pour demain. Une fois arriver il donna ses instructions sur l'équipement dont ils auraient besoin, il demanda à ce que les dix meilleurs éclaireurs disponibles se tiennent près pour demain pour un voyage en Eregion. Il demanda des vivres pour plusieurs jours, des chevaux pour tous et tous le matériel nécessaire pour un voyage comme celui là. Ces soldats s'exécutèrent sur le champs, Grim se prépara à une courte nuit de sommeil.

Epixarkoïs poursuivit sa soirée et discuta longuement avec son ami. Ce dernier ne serait pas du voyage. Mais ils iraient ensuite à Dol Guldur, le fils et le père.
Il se leva au bout d'une heure, ranima le feu qui se mit alors à jeter quelques flammes fébriles.

-Comme tu le sais je pars demain afin de rechercher ton fils. Encore une fois: N'as tu aucune idée du lieu qu'il a pu gagner?

-Je te l'ai dit. Le seul indice que tu peux avoir, et qu'il a choisit un lieu en altitude pour observer les étoiles. Il m'a écrit qu'il vivait dans un manoir et il y avait aussi quelques mots à propos de la vue qu'il peut avoir sur les forêts et la cime des montagnes.

-Il doit donc se trouver à une journée de marche des montagnes, prêt des steppes du nord...Et bien je te ramènerais ton fils d'ici quelques jours...En tous cas espérons le...

Il regagna ses quartiers et passa une nuit sans histoires, ne se rappelant au réveil que de quelques vagues fragments de rêves. Il secoua sa tête, faisant danser sa chevelure d'ébène, l'attacha avec une lanière de cuire et s'habilla. Quelques minutes plus tard, il achevait de faire ses bagages. Il les prit, les jeta par dessus son épaule et partit en direction des écuries. Il attendait Grim et les guerriers qui l'accompagneraient. Il partiraient ensuite vers l'Eregion.

Grim était avec les dix éclaireurs dans les écuries, ils préparaient tous leurs bagages avant de les mettre sur les chevaux. Grim quand à lui avait un poney car vu sa taille il lui était difficile de monter sur un cheval. Son poney était le robuste et rapide, le meilleur qu'ils aient à l'écurie. Grim avait l'habitude de voyagé à pied mais désormais il allait devoir voyager plus souvent à dos de poney. Grim avait peu dormis et il était toujours fatigué de son dernier voyage. Epixarkoïs arriva dans l'écurie, son cheval était presque prêt pour le voyage, il manquait juste les bagages et lui. Grim et les éclaireurs le salua puis Grim rajouta:

On est presque prêt à partir, comme t'as demandé hier j'ai pris dix éclaireurs pour nous accompagner et on est prêt à partir! Allez vous aut' mettez vos bagages et on part!

Sur ces mots les éclaireurs accrochèrent leurs bagages et sortir les chevaux. Grim dis de même et tira son poney en dehors des écuries, une fois dehors ils montèrent tous sur le dos de leurs montures et ils attendirent Epixarkoïs. Grim attendait les dernières instructions du voyage avant de partir en Eregion et à la recherche Hatori Hanzok l'homme qui sauveras surement la vie de plusieurs milliers de gens en combatant les "morts". Grim dit d'une voie autoritaire à ses hommes:

Nous partons en Eregion, vous avez intérêt à être en forme on fera peu de pose, ce voyage doit être fait le plus rapidement possible. Cette quête est d'une importance capital, alors soyez à la hauteur!

Les éclaireurs étaient des vétérans avec le visage sombre et rude. Ils acquiescèrent simplement et attendirent comme Grim les dernières instructions de Epixarkoïs ou de prendre la route vers l'Eregion.

Les guerriers des compagnies indiennes s'agitaient dans un mouvement organisé. Ils se tenaient prêts. L'indien acquiesça aux paroles de l'enseigne.

-Je sais que vous m'aiderez à mener cette mission à bien. Car j'ai foi en votre talent.

Il attacha solidement sa besace de voyage à la selle de sa monture, resserra la sangle de celle ci d'un cran, et disposa la lame gainée dans le fourreau sous les lanières de cuir prévu à cet effet.

-Biens, nous ne nous mettrons en selle que lorsque nous aurons dépassé le sentier d'accès au flanc ouest. En attendant, marchez doucement à côté de vos montures et veillez sur les environs qui vous englobent.
Nous dresserons notre camps sur le col plus au Nord et de là nous rechercherons le manoir de Hatori Hanzok dans les terres d'Eregion. Nous devons nous faire discret afin de ne pas éveiller la curiosité des elfes.

Epixarkoïs embrassa le ciel d'un dernier regard et fit le premier pas du voyage. Leur itinéraire commençait...

[HRP: suite dans la partie voyage de Epixarkoïs]