La taverne "A l'Oeil sombre"

Arndran etntra dans la salle qui était totalement délabrée d'un pas tout à fait normal et se dirigea vers le tavernier qui était derrière un comptoir dont le bois était pourri. En marchant, il regardait le nombre de personnes vraiment dangereuses qui était dans la taverne. Il comptait une dizaine de mercenaire qui était sans doute engagés par le tavernier et un petit groupe de Núménoréens Noirs qui était entrains de boire un vin qui venait de très loin, rien de très dangereux donc.
*Je n'aurais pas besoin de combattre beaucoup, tout le monde à bu quelque chose ici, mis à part les mercenaire. Tiens, je me rappelle que j'ai tuer une belle dizaine de type comme eux il y a même pas cinq ans. *
Il allait parler en Noir Parler pour bien se faire comprendre.

Sharkû (il montra sur le tavernier) thrakatulûk lug-burzum agh bagdug. Arndran (Il montra sur lui même) durbatulûk Sharkû agh Arndran bagatul Sharkû.
Il laissa quelques seconde au tavernier pour réagir.

(Je sais que la traduction directe est fausse, mais voici le texte qui devais être traduis: Vieil homme, tu va me donner une chambre sombre et cette chambre sera dans un état respectable. Tu feras ce que je te dirai, à moins que tu voudrais que je t'éventre.)

L'aubergiste éclata d'un grand rire sardonique. Derrière lui était accrochée une épée qui avait manifestement servit de nombreuses fois. Comme s'il s'était s'agit d'un signal, les mercenaires se rapprochèrent, se tenant prêts.

"Et bien, voyez-vous cela? À peine arrivé en Mordor, et déjà en train de tenter de faire sa loi?"

Nul doute que se faire couper ainsi dans son élan était dur pour le Numénorien Noir, mais visiblement, l'homme en face de lui était un ancien guerrier, qui avait dû servir pour de grands seigneurs — et peut-être obtenir un grade honorable? — et qui ne se laisserait en conséquence pas impressionner par un nouveau venu sur les Terres de Mordor.
Son ton devint froid et coupant.

"Sachez qu'ici, avant de menacer, on fait ses preuves, mon gars... On commence par combattre les ennemis de l'Oeil! Lame à la main! Et ensuite on menace les taverniers..."

La fin de la phrase était quelque peu ironique, personne ne se serait risqué à porter la main sur lui. Il était connu pour avoir servit comme aide de camp de Toranur, Maréchal de Mordor, et on encourrait le châtiment de cet homme, désormais Roi d'Angmar, si on le touchait.
Il ricana pour lui-même, avant de consulter du coin de l'oeil un tableau sur lequel étaient suspendus des clefs. En prélevant une, il la déposé sur le comptoir, avant de débiter:

"Voilà la clef de votre chambre... Attention à qui vous y ramenez, je me moque pas mal de la luxure sous mon toit, mais ne venez pas vous plaindre si on vous vole... Les repas se font dans cette salle et nulle par ailleurs, c'est déjà suffisamment compliqué de maintenir la pièce dans un état décent... Si vous ne savez pas tenir votre alcool, ne buvez pas, où je vous fait rembourser les dégâts... Des questions?"

Le tout sur une façon stricte et militaire. Malgré son âge, l'homme restait impressionnant.

Arndran était déçu, il avait espéré qu'il aurait pu s'exercer en provoquant le tavernier, ses mercenaires semblaient très bien entrainé. Il dit alors au tavernier une fois qu'il avait fini son discours.
J'avais espéré que j'aurais pu m'exercer avec vos mercenaires.
Il prit la clef tout simplement et monta les escaliers. Pendant qu'il montait, il dit.
Tiens ça vient de me passer par la tête, connaissez-vous des personnes assez folles pour me rejoindre dans ma quêtes de destruction, bien entendu uniquement pour servir Sauron?
Il se priva de faire le beau et le dit tout simplement en montant sans prendre de grande allure.Une fois dans sa chambre, il referma la porte derrière soit , du moins il l'essaya, mais la porte avait sans doute connu des meilleures jours parce qu'il l'avait ouverte sans utiliser la clef, donner un coup dans la porte suffisait pour faire rentrer le verrou.
*Je vois, tout l'argent semble passer directement dans les poches du tavernier et dans celles de ses mercenaire.*
La salle était vraiment en bon état. Arndran y voyait un lit, un objet qu'il n'avait pas vu pendant plusieurs mois, le seul objets de confort qu'il avait utilisé pendant ces dernier mois, avaient été les corps des orques qu'il avait tuer plutôt régulièrement. Sinon, elle contenait une armoire qui semblait avoir les même verrous que la porte, une chaise et une table digne d'un menuiser orque, chose qui aurait aussi bien pu passer comme instrument de torture. (la chaise et la table, pas l'orque xD) Arndran donna un violent coup dans la chaise qui se faisait envoyer contre le bureau, il suffisait de passer à côtés pour casser la chaise et le bureau maintenant. Il s'assit sur le lit et pensa qu'il était au septième ciel, et ça sans drogue, le lit était en vérité juste un caisse en bois sur laquelle on avait mis un drap pourri. Arndran se disait qu'il devait demander au tavernier une chambre moins confortable et se redressa. Il commenca alors à faire des pompes avec l'armure, d'abords quinze avec les deux bras, mais après une dizaine avec chacun de ses deux bras. Une fois cela fait, il commenca à faire plusieurs série d'abdos et recommença après avec les pompes. Il s'enfouter royalement s'il était essouffler ou pas, il continuer jusqu'à ce qu'il était sûr qu'il en avait assez fait. Une fois qu'il avait fait assez de sport et qu'il était un tas ambulant de sueur, il enleva son armure, enleva la sueur avec sa cape et remit son armure, il avait fait en sorte que personne ne pouvait le voir pendant qu'il était sans armure. Il redescendit alors et se mit quelque part où on ne le remarquait pas trop, il cherchait des gens qui pouvait se rallier à sa fausse cause.

Arndran qui était sur le moment extrêmement irrité, répondit à cet inconnu qu'il voulait trancher en deux:
Non, pas tout à fait. Disons que j'ai envi d'aider notre maître Sauron en éliminant quelque problèmes....
*Tiens, Il ne sera pas d'une grande aide, mais je pense qu'il sera sûrement utile pour quelque chose. Au pire des cas, je pourrais l'éliminer très facilement une fois qu'il sera inutile.*
Mais parlons plutôt de toi. Je trouve que tu es un homme très remarquable et que tu ...
Arndran continua de parler, donnant des compliment à ce Tony qu'il trouvait vraiment idiot... et saoul. Il faisait ça uniquement pour que ce Tony soit tellement "enroulé" par ses compliments et qu'il accepte d'accompagner Arndran. Il parlait donc pendant un bon moment et une fois qu'il était sûr que ce Tony accepte, il lui demanda.
Tu n'aurais pas envi de m'accompagner? Tu fera certainement quelque chose de plus utile que d'habitude.
Il lui laissa tout le temps dont il avait besoin pour répondre, étant donné qu'il était saoul et qu'il voulait le torturer . Sa main gauche se glisser en direction de son épée, il était près a la tirée pour tuer se paysan ou quelqu'un d'autre au cas où quelqu'un se montrait dangereux.

Arndran dévisagea l'homme qui était devant lui, c'était un grand homme qui était sans doute un oriental. Il lui répondit
Parce qu'ils offrent de l'or et des combats? On dirait que c'est orientaux on gagnait un combattant de plus.
Arndran se leva et fit un geste en direction de Tony:
Il est engagé comme ''espion'', lui?
Il donna un coup de pied dans sa chaise, ce qui la projeta contre la table, mais l'endommagea comme l'autre chaise dans la chambre qu'Arndran avait plus ouvert par sa force qu'avec la clef. Il se dirigea en direction du tavernier et mit la clef de la chambre devant celui-ci.
Ici, vous avez votre clef. La chambre est dans le même état que tout à l'heure. Demandez un prix pour vos chambres, ça vous évitera de donner une part tellement grande de votre bénéfice à vos mercenaire.
Il s'en alla sans attendre une réponse du tavernier et sorti de la taverne juste après l'oriental. Une fois sorti, il regardait si le tranchant de son épée coupait encore en mettant la lame sur le bois de la porte de la taverne et en donnant un petit coup dedans. Il faisait le tout avec des gestes discrets. Il rattrapa l'orriental sans courir et lui demanda
L'histoire des mercenaires et de l'or est bien et belle, mais combien paye t-il?
Il continua de relever des problèmes dans le discours de l'orriental, comme la distance entre Krell-Kain et le Mordor. Il ne disait ça pas avec le ton des faibles qui cherchent à tout prix une faiblesse chez les autres pour ne pas se sentir faible, mais avec le ton de quelqu'un qui ne vois uniquement un ennemi devant soi qui pourrait aussi bien finir mort et divisé en deux par la lame de son interlocuteur.

[MJ on]

Le grand homme sourit, découvrant ses dents jaunies.

-Bien sûr qu'ils offrent de l'or pour leurs mercenaires. Ils sont même plutôt généreux avec leurs meilleurs éléments, si tu arrive à prouver ta valeur, tu seras sans doute récompensé à juste hauteur. Content de t'avoir recruté, ajouta-t-il avait un clin d'œil. Je m'appelle Camil.

Et il tendit sa grosse main à Arndran, sans pour autant lâcher le corps de Tony qui était toujours inconscient, sur son épaule.

Il est engagé comme ''espion'', lui? demanda le nùmenoréen.

-Ouaip, répondit Camil. Il passe le gros de son temps dans les tavernes de l'ouest et rapporte souvent des rumeurs, des on-dits. Mais il lui arrive de surprendre des conversations plus importantes. Avec sa tête, les gens se méfient pas, tu comprends.

Soudain, Arndran donna un coup de pied dans sa chaise, la projetant contre la table. D'un pas nonchalant, il se dirigea vers le tavernier qui commençait déjà à fulminer. Le discours qu'il lui tint était tellement inattendu que ce dernier resta un instant sans dire un mot. Mais, alors qu'Arndran lui tournait le dos, il cria :

-Si tu crois pouvoir t'en tirer ainsi, soit ! Mais laisse moi te dire, l'ami : tu ne remettra jamais un pied dans cette taverne si tu n'apprends pas un peu la discipline. Va donc faire quelques temps dans l'armée de Sauron, et tu comprendras ta douleurs. Leurs instructeurs ne sont pas des doux, tu verras !

Camil posa sa main sur l'épaule de Arndran pour éviter qu'il ne réponde et ne s'attire encore plus d'ennuis. Déjà, les mercenaires s'approchaient, menaçants. Ils sortirent ainsi de la taverne.

-J'espère que tu as une monture, car nous nous dirigeons vers Krell-Kaïn et ce n'est pas la porte à côté !

[MJ off]

(hrp : Petit conseil : utilise des couleurs pour tes dialogues, ce sera plus facilement lisible, et n'hésite pas à sauter quelques lignes de temps en temps!)

L’elfe à la peau argenté était assis à l’une des tables plus ou moins isolées que le tavernier lui avait proposées, trouvant cette proposition sage, il avait accepté et lui avait ainsi donné tous les écus d’or qui lui restaient dans sa bourse. Dans son ancienne vie, c’est-à-dire avant qu’il ne se fasse enlevé par un groupe d’orque et qu’il ne décide par le fait même d’entreprendre sa quête de destruction, il avait été le fils d’un Monarque et son destin, tout tracé qu’il était, aurait été de suivre les traces de son père. Ce même « destin » avait largement bifurqué vers un périple beaucoup plus sombre, parsemé de défis et de constants tourments. Des tourments qui avaient été physiques au tout début, mais qui avaient été rapidement prolongés vers une substance beaucoup moins perceptible, celle de l’esprit. Son esprit avait été tourmenté, non par les exécrables orques sans intelligences, mais bien par une ombre dans son âme, une ombre qui avait envahi son esprit et lui avait fait réaliser que ce monde était condamné. Par conséquent, la pitié, la gentillesse ou même la cruauté à l’état pur n’avait plus aucune signification, peu importe ses actions, ce monde allait être détruit et pour le salut des âmes errantes dans ce monde, il devait l’être. De vieilles légendes Elfique racontaient les histoires de leurs prédécesseurs, de ceux vivant ce que l’ignorant appelle, l’autre monde et dans une de ses légendes il y à mention de la fin des temps. Une fin des temps qui serait salvatrice pour toutes les âmes, qui permettrait la création d’un Nouveau Monde, un monde de perfection.

La science Elfique, de nos jours, ne prêtait plus aucune attention à cette légende, peut-être trop vieille ou tout simplement invraisemblable pour plusieurs, néanmoins chacune des générations ce voyais chanter des vers et des poèmes traitants de ces mêmes légendes. Peut-être cela était-il une explication à la « conviction » du jeune elfe, peut-être que l’ombre qui ce retrouvait au fin fond de son âme était ce que certain sage appelait « folie » ou… était-ce quelque chose de beaucoup plus lugubre qu’une simple folie, une conviction animée d’une telle ferveur qui dictait au jeune elfe d’agir dans un but précis. Les orques qu’il avait malencontreusement rencontrées n’avait été qu’un déclencheur à cette « conviction », car au fond de son âme Elrohir savait qu’il aurait succombé au présage de l’ombre et peut-être même cela aurait-il engendré des conséquences qu’il aurait sans nul doute atteint son sens du jugement. Tel n’était pas le cas pour l’instant, Elrohir maintenant Vahamon était parfaitement sain d’esprit et seule une légère ombre obscurcissait sa voix lorsqu’il parlait, une voix qui était habituellement mielleuse, chaleureuse… Une voix qui avait été entrainée au chant Elfique.

Assis à l’une des tables que l’aubergiste lui avait assignées, il ce faisait toiser du regard, car bien qu’il aurait été prudent qu’il se recouvre de la tête au pied d’une longue tunique, il en était rien. L’elfe n’était vêtu que de son armure verte en peau d’orque, qui ne manqua pas d’attirer l’attention de quelques-unes de ces créatures et de ses deux armes qui en Mordor lui serait plus que nécessaire pour survivre. Ses origines biologiques étaient ainsi dévoilées à quiconque le regardant du premier coup d’œil, combiné à un aspect qui n’avait rien de terrifiant, ou même de physiquement dégoûtant, comme l’était les orques. Il représentait donc la beauté dans un endroit miteux, il se rapprochait le plus de l’être lumineux que de l’obscure créature du Mordor, il était l’exception à une règle des plus communes dans les terres de Sauron. Il n’avait aucune allégeance envers celui-ci, il n’appartenait ou n’avait jamais appartenu à aucun groupe de mercenaire des terres obscures et par de telles circonstances, n’était nullement protégé de viles tentatives physiquement brutales qui pourraient s’abattre contre lui.

Lorsque deux orques se dirigèrent vers lui avec d’obscurs sourires dévoilant leurs dents mal entretenues, il empoigna son sabre Elfique, s’entailla le dos de son bras droit, et grava à l’aide de son sang le nom « Murkol » sur son armure afin que tous, même un orque à la vue déficiente, puissent le voir. Étrangement les deux orques semblèrent reconnaître deux choses, la première était l’armure qui avait l’empreinte olfactive bien distincte des orques et la seconde le nom qu’il avait à présent gravé sur cette même armure. Les deux orques à la peau salle, tellement salle qu’il était difficile même pour Vahamon de distinguer la véritable couleur en dessous de la grasse, échangèrent quelques regards et troquèrent quelques paroles grossières en « noir-parler » langue que Elrohir ne comprenait pas. Peut-être qu’avec une écoute beaucoup plus assidue il aurait été capable de discerner quelques paroles, mais il n’avait aucun temps à perdre avec des créatures qui, plus que probablement, allaient mourir avant d’atteindre l’âge de leurs 20ème cycle. Que ce soit par une guerre de clan ou durant leurs services pour le Mordor, leurs destins étaient tracés, ils ne vivaient tout compte fait que pour satisfaire leurs besoins puérils de cruauté. S’il devait faire une comparaison entre les orques et sa propre race, il devait avouer que toutes deux étaient puériles, l’une vivait pour une raison physiquement atteignable et l’autre pour des préceptes et des idéaux qu’ils ne respectaient que par ignorance, croyant que leurs sagesses étaient sans faille alors qu’en réalité il en comportait plusieurs... La « bonté » des elfes étaient en soit l’exemple parfait, aussi « bienveillant » pouvaient-il se venter d’être, lorsqu’ils devaient lutter contre un ennemi ils laissaient leurs coté sombre ressurgir et terrassait sans pitié, bonté ou sans aucune bienveillance ceux qui se dressaient sur leurs chemins. La véritable bonté, la véritable bienveillance était des préceptes inatteignables pour les simples « mortels » qu’ils étaient. Qu’avait donc les elfes de plus nobles que les orques, si ce n’était que leurs beaux habits? Les deux races étaient tout compte fait destinées à ce détruire et, peu lui importait laquelle, qui arriverait en premier à surpasser l’autre, il n’en résulterait qu’un destin commun, aussi inévitable que la pluie au printemps, l’extinction de leurs espèces.

L’elfe se leva lentement de sa chaise et d’un geste singulier il la replaça poliment pour signifier à l’aubergiste une quelconque marque de respect. Plusieurs orques se levèrent à leurs tours et ne manquèrent pas de l’entouré, aussitôt, des mercenaires, que l’elfe présuma être affilié à l’aubergiste, s’approchèrent de plus près afin de séparer, tout malveillant personnage qui aurait l’idée de saccager l’auberge plus qu’il ne l’était. Dans un léger sourire, Vahamon déposa ses armes sur la table, tout en évaluant la situation. Il n’était plus question d’envisager la probabilité d’une quelconque bataille, mais plutôt de déterminé lorsqu’elle aurait lieu. La tension était à son comble, il remarqua quelques êtres, tous d’origines différentes, tenter de ne pas ce mêler de ce « conflit » et évalua avec un coup d’œil qui lui était propre la rapidité avec laquelle les mercenaires pourraient réagir. Dans un geste rapide, il s’élança vers l’un des deux orques qui avaient provoqué l’attroupement et il s’agrippa aux puissantes épaules de celui qui lui paraissait le moins crasseux. L’orque sembla être pris de surprise devant cette attaque soudaine et il n’eût le temps de réagir que lorsqu’il ressentit une douleur aiguë lui monter à la joue. Vahamon, dans une férocité remarquable, arracha un morceau de joue du côté droit de l’orque. Ce dernier se débattit avec autant de férocité que l’elfe en démontrait afin de rester agrippé à ses épaules.

Finalement l’elfe se senti soulever par l’arrière et fût projeter violemment contre l’une des tables de l’auberge. L’elfe se releva, au prix de terribles douleurs au dos et fût immédiatement roué de coup de poing et de pied par tous les orques qui l’avaient entouré. Il esquiva quelques coups, en bloqua d’autre, mais les orques étaient trop nombreux et leurs coups d’une force brute fortement spectaculaire. L’Elfe s’écroula sur le sol, le visage ensanglanté, les côtes qui le faisaient souffrir, mais il n’abandonna pas pour autant. Lorsque les mercenaires entreprirent de faire un périmètre afin de rétablir l’ordre, l’elfe profita de ce moment pour se relever et se jeta de toutes ses forces sur l’orque qu’il avait attaqué. Dans un cri strident, il le projeta sur le sol et lui arracha la peau de la seconde joue avant d’être arrêté par les mercenaires qui lui assénèrent de violents coups de masse dans le dos. L’elfe s’écroula sur le sol, l’un des mercenaires le récupéra et le ramena à sa table, le saisissant à la gorge il lui fît comprendre que s’il bougeait, ne serait-ce que la moindre partie de son corps, il serait mort. Vahamon cracha le sang sur les bottes du mercenaire, souriant de son plus beau sourire, dévoilant le sang qui giclait dans sa bouche.

«Je le suis déjà, murmura-t-il en langage commun au mercenaire, et vous le serez tout aussi bien que moi. Nous le sommes tous, car dans les ténèbres nous sombrerons et de nos cendres sera crée un monde nouveau, un monde dans lequel, je l’espère, vous ne serez plus aussi laid. »

Éclatant d’un sombre rire, l’elfe frappa le mercenaire d’un coup de tête au menton avant de le pousser sur le sol et avant que celui-ci ne se relève, il récupéra une chope d’alcool à moitié vide et la vida d’un trait afin de faire passer le goût du sang. Le mercenaire se releva alors, dans une colère noire il dégaina un sabre et s’approcha dangereusement de lui…

(Mj on)

"Par ma lame de Balcoth, on as essayer d'être polie avec toi petit elfe, mais maintenant, c'est finit!"

Hurla l'oriental avec un accent guttural alors qu'il avançait d'un pas décidé et quelques peu menaçants vers l'elfe agressif, dégainant son large cimeterre qu'il semblait savoir manier, il fit signe a ses compagnons de ne pas intervenir, c'est alors que la grosse voix de l'aubergiste tonna:

"Khan, lo-zah! Je te paye pour faire la paix, pas pour faire couler le sang!"

Le guerrier mercenaire regarda d'un air bravache son employeur, avant de rengainer son arme en crachant vers l'elfe, l'atteignant au genou, ce qui provoqua chez les orientaux de nombreux rires bruyants.

"Toi, l'elfe!"
Dit l'aubergiste en pointant son doigt a l'ongle rongé vers le premier né d'un air maussade et quelques peu ennuyé.
"Tu vas me faire le plaisir de t'assoir rapidement ou bien de sortir te faire dévorer ailleurs, c'est pas un garde manger a vermines ici."

Devant ceci, plusieurs clients eurent un bref sourire en regardant la scène comme si ce n'était qu'un simple jeux entre enfants, avant de reprendre les discussion, d'ailleurs, notre elfe put entendre deux hommes a l'allure sombres, a une dizaine de mètres, discutez paisiblement.

"Les orientaux sont sans nul doute le peuple le plus imprévisible que j'ai jamais croisé, un jour ils vous accueil les bras ouverts, l'autre ils vous font empaler pour l'exemple, ils ne sont ni cruel comme les orcs ni plein d'honneur comme les elfes, encore moins hypocrites, comme le sont les hommes par delà l'Anduin, si nous ne prenons pas gardes en montant vers le nord, nous risquons beaucoup..."

Mais pour le moment, l'elfe pouvait surtout voir le regard méprisant du guerrier qui lui avait craché dessus, celui-ci fixait toujours Vahamon en tentant d'introduire dans son nez souillé par le sang une sorte de petit morceau de tissus.

Puis, alors que notre ami elfe semblait réfléchir, un homme vint poser deux chopes a sa table, si il décide de le détailler, il pourra voir un petit homme au crane aussi chauve que luisant sous le feu des torches, des petits yeux neutres et un sourire de convenance.



"Tu as ce qu'il faut la où il faut elfe, je peut savoir ce que tu fait ici? Tu ne m'a pas l'air d'un de ces assassins, trop bravache."

L'homme but une petite gorgé d'une chope, qu'il tendit ensuite vers notre père destructeur, montrant ainsi ses bonnes intentions.

"Ha, mais j'oubliais, je suis Shiba l'ami, fils de Gruba de Krell-Kain, serait-tu a la recherche d'une tache digne de ton courage suicidaire?"

Shiba but un peu de sa propre chope en attendant une réponse de l'elfe.

Qu'allait donc faire notre ami? Une autre forme de violence serait sans aucun doute très mal pris de la part des mercenaires orientaux, quand aux orcs, ceux-ci semblaient n'attendre qu'une chose, que Vahamon sorte de l'auberge pour l'encercler et le dévorer, d'ailleurs, celui auxquelles il manquait désormais deux morceaux de joues tentait vainement d'arrêter son sang de couler car il pouvait sentir les regards envieux, dans le sens culinaire, de ses anciens amis.

Le mercenaire semblait avancer vers lui d’un pas plus que décidé, son arme, que l’elfe identifia comme étant un large cimeterre était à la fois impressionnant non simplement par sa taille, mais tout aussi bien par le tranchant de la lame, la qualité de cette même lame attira ardemment son attention, mais malheureusement, avant qu’il n’ait la chance de la voir de plus près, une voix autoritaire s’éleva dans l’auberge et le mercenaire, aussi soumis qu’un soldat Gondorien, se contenta de cracher vers lui, cracha qui l’atteignit au genou. L’elfe ne put qu’éclater d’un sombre rire qui avait les intonations d’un rire de joie. Tous semblaient le regarder, observer ses mouvements, attendre qu’il provoque une autre rixe ou qu’il se fasse tout bonnement tuer par un désir futile de vengeance. Cette situation ne pouvait que réjouir, dans les limites du possible, l’elfe qui depuis de nombreuses semaines avait voyagé complètement seul jusqu’au Mordor. Le temps lui avait semblé interminable, bien qu’il avait marché lentement, il n’avait pût résister à l’envie de camper à des endroits « stratégiques » afin d’y graver dans la pierre son nom et par le fait même des traces de son passage menant ainsi tout droit au Mordor.

Désirait-il être traqué? Bien sûr qu’il le désirait, il n’y avait rien de plus entraînant qu’une chasse dans laquelle il jouerait le rôle de la proie! Seuls les fous trouvaient un quelconque plaisir à incarner le chasseur! Mais tout ceci ne semblait qu’être de vain espoir, qui pourrait le traqué-lui? Alors qu’il n’était qu’un pathétique elfe sans aucune importance, du moins pour le moment. Un simple vagabond aux allures faussement inoffensif qui, pour tout l’or de ce monde, désirait devenir un puissant guerrier, non par faux sentiment d’accomplissement personnel, mais bien dans le simple but de devenir celui qui plongerait ce monde dans la destruction, celui que tous craindrais et appellerait « Père » bien ironiquement à ce qu’il était. Père était une sorte d’antonyme à ce qu’il désirait véritablement être et c’est cette même ironie qui amusait, ou tout au plus, divertissait l’elfe dans ses moments de solitude, comment ne pas trouver amusant le désire d’être « Père Destructeur » alors que le rôle d’un Père était essentiellement de guider, protéger et préserver. L’elfe semblait incapable d’étouffer son rire, et bien que l’aubergiste s’adressa à lui, il l’ignora complètement continuant de rire gaiment face aux mercenaires qui le regardaient.

L’un d’eux, plus précisément celui à qui il avait murmuré à l’oreille de belles paroles à connotation prophétique, le regardait avec une sorte de lueur mauvaise dans les yeux, alors que l’elfe n’était attiré que par se regard, il baissa les yeux et remarqua que l’homme saignait abondamment du nez et qu’il tentait, tant bien que mal, d’éponger le sang qui de toute évidence avait été causé par son « coup de tête ». Vahamon resta un instant pantois, ne comprenant pas pourquoi un homme de cette stature pouvait avoir le nez aussi fragile, c’est alors qu’une goûte de sang perla de son front jusque dans ses yeux et il s’aperçut avec une certaine contrariété qu’il saignait abondamment. Ses yeux ce plissas au même moment qu’il entendu une bribe de conversation plus ou moins intéressante entre deux hommes. Cette conversation semblait parler des « orientaux » peuple auquel il ne connaissait rien si ce n’est que la principauté de « Khand » qui avait autrefois été le berceau d’une civilisation maintenant parfaitement assimilée dans l’empire du Rhûn, ou comme les ignares s’amusait à l’appeler, « l’empire de l’Est ». Khand avait été selon ses propres lectures un point stratégique important, traçant une ligne entre l’empire du Rhûn et celui des « Southerons » que l’ont appelais Harade. Cette pensée le divertis un moment, puis aussi futile que l’était sa propre vie, elle disparut laissant place à un petit homme chauve au sourire presque cordial qui l’interrogea, par curiosité mal placée ou dans un but précis, sur ses raisons l’amenant en Mordor.

Alors que l’elfe allait lui répondre avec une certaine joie, joie qui s’éteignit au même moment où le petit homme lui offrit une chope de bière, qu’il goûta avant, sans doute pour lui démontrer qu’il n’y avait aucun poison. Bien que cette dernière explication était la plus logique, l’elfe pensa un instant que le petit homme au crâne dégarni et aux yeux obscurs le prenait pour une sorte d’animal dénudé d’intelligence et que « goûté » cette chope lui permettrait de comprendre qu’il devait la boire, et non utilisé d’une quelconque violence pour la lui ravir. En guise de réponse, l’elfe grogna et éclata d’un rire amusé par ses propres pensées. Il accepta finalement la chope, de ce qui semblait être de la bière, et écouta la présentation, dénudé du moindre intérêt, de l’homme au crâne luisant. Vahamon inspira en profondeur l’aire infecte de l’auberge et contre la moindre attente il récupéra la chope de bière que lui avait tendu son nouvel ami puis au lieu de la boire, il s’aspergea le visage, provoquant ainsi le rire des nombreux individus qui les observaient d’un œil malveillant, car après tout pouvait-il y avoir autre façon de regarder quelqu’un au Mordor que d’un œil malveillant?

«Shiba, tenta-t-il de prononcer avec le même accent qu’avait employé l’homme à la petite stature. Vos flatteries ne gagneront aucune réponse de ma personne. Je ne suis pas plus courageux que suicidaire, un homme sachant qu’il mourra demain est-il plus courageux s’il affronte une centaine d’orques dans l’intention d’en mourir? Ou tout simplement d’une lâcheté exemplaire, animée par la peur de devoir affronter la mort dont il ne connait rien des circonstances? Que désirez-vous savoir mon nouvel ami, que j’étais autrefois un elfe d’ascendance Sindar, que je me suis fait enlevé par les orques et que lors d’un combat sanguinaire entre les membres d’un même clan, j’aurais pût revenir à ma citée d’origine? Que par une nuit, dénudée de toute obscurité, j’ais compris la raison qui m’avait amené en ce monde, qu’un seul et unique but devrait me motiver à l’accomplissement de ma destiné? Que je devais me lier contre mon peuple afin de damné leurs immortalités, que j’ais en un instant compris que les véritables immortels œuvraient à la préservation de notre monde, peu importe leurs allégeances, et qu’ils devenaient par le fait même mes ennemis sans même me connaître? Ce monde est damné! Shiba fils de Gruba et à moins que vous m’offriez l’opportunité de le détruire, votre mission et votre personne ne me sera d'aucunes utilité. Ne soyez pas offensés par mes paroles, mais de ma personne est née un besoin insatiable de détruire, rejoindre Sauron était semble-t-il une pensée qui m’avait effleuré l’esprit, mais il s’agît d’un être immortel, un être comme tous les siens, désirant préserver ce monde, car sur cette préservation il désire régner tendis que mon ambition la plus motivante et de le détruire. Avez-vous peur Shiba fils de Gruba? Voyez-vous dans mes yeux une lueur de folie, ou trouvez-vous dans mes paroles un sens d’une logique aussi simpliste que profondément véritable? Je suis Vahamon, fils de la destruction. »

Il donna à cette dernière phrase une puissante et obscure intonation, et bien qu’il aurait sans doute tremblé d’excitation face à un être aussi puissant que Sauron, il aurait refuser de le servir, tout comme il refuserait de servir Melkor, sont ultime but n’était nul autre que la destruction des êtres immortels, seules puissances ayant le pouvoir d’intervenir dans le monde des mortels, ils devaient être détruits afin que ce monde puisse subir ce même sort et de leurs cendres naîtrais la perfection! Vahamon respira profondément, fermant subitement les yeux il les rouvrit, il était bien conscient des défis qui s’imposaient à lui, du défi qu’il s’était lui-même imposé, un objectif inatteignable, car sans maître, sans armé, sans allié, il n’était qu’un elfe.

Shiba regardait un moment l'elfe comme l'on peut regarder une curiosité local, puis, il fit un bref sourire avant de lever les yeux au ciel en prononçant quelques mots dans sa langue maternelle, puis, il but une gorgé de biere avant de continuer, un sourire mauvais au lèvres.

"Peur? Je suis un Oriental mon ami, tes idéaux sont proches de ceux qui ont longtemps gouverné mon peuple, la destruction par le carnage, l'asservissement par le pillage, la mort par les armes...Oui, cela tiendrait dans la bouche d'un guerrier de ma terre natal, mais je n'aurais jamais imaginer un elfe me dire ça, tu est singulier pour ta race j'imagine."

Shiba soupira un moment avant de rire devant le regard d'un autre homme qui semblait fixé Vahamon.

"Mais quand bien même, je peut te récompense pour des actions pouvant être considérer comme une œuvre de destruction, voyez, je me suis fait quelques ennemis dans la ville d'Ormanion, au Rhûn, c'est une ville côtière de la mer du Rhûn, dirigé en grande partie par les gang locaux, parmi eux, deux se distingue particulièrement mais je ne te dirais rien de plus si l'élimination de mes ennemis ne t'intéresse toujours pas.

Réfléchie, elfe, la mission que je t'apporte contribuerait a apporter chaos et ravage sur cette ville, d'ailleurs, les capitaines des quartiers ne respectent que la force et l'argent, si tu t'impose politiquement, je suis certain que tu pourras en tirer argent, vivres, ravitaillement et qui sait, peut être même hommes.

Si cela t'intéresse, je peut t'expliquer plus en détail, sinon, que les esprits veillent sur toi."

Et bien, le moins que l'on pouvait dire, c'est que Shiba n'était pas lâche pour un homme de sa corpulence, il n'avait pas froid aux yeux.
Les deux marchands que Vahamon avait entendu peu de temps avant semblait fixer le petit oriental comme si il était une vermine, celui-ci ne pouvait pas les voir car ils étaient derrière lui, face a Vahamon.

"Ce sera dangereux et tu devras faire couler pas mal de sang, quand aux chaos qui en résultera, peu m'importe si tu en profiteras ou non, mais je ne peut continuer a regarder derrière moi a chaque instant, quand a la récompense, elle sera a la hauteur de l'effort, bien entendu.
Tu veut réfléchir, terreur?"

Eorindal était assit à une table dans un coin sombre. Il etait arrivé il y a une heure dans cette taverne du Mordor guidé par la haine et la paranoïa. Il avait fait un long voyage depuis Fondcombe et avait erré sans but à travers la terre du millieu bravant les intempéris et échappant aux embuscades des brigands.

Il ne faisait plus attention au vacarme environnant, il était plongé dans ses pensées. Comment avait-il put subir un tel traitement de la par des siens qui l'avait rejeté. La haine l'envahissai. Il était en Mordor afin de trouver une façon d'assouvir toute la colère et la frustration en lui. Sa main vint agripper le pommeau de son épée Ringil. Le contact froid avec son arme le ramena à la réalité. Il se trouvait entouré d'orcs et autres créatures maléfiques. Il était pret à vendre ses services au premier venu et cherché seulement un moyen de se défouler.

Il se leva et se diriga vers le comptoir en renversant au passage un orc ivre mort. Il s'acouda au comptoir et commanda une bière, lui qui ne buvait jamais d'alcool auparavant.

Ce que disait Murdog à propos du fait qu' Eorindal était l'espion idéal était peut être vrai mais les habitants de Fondcombe le regardaient déjà étrangement avant son départ. Il eu un soufle de soulagement en entendant que les Elfes qui décidaient de rejoindre le camp de Sauron seront épargnés. Ses parents pourront ainsi survivre aux attaques des armées du Mordor. Mais ce qui lui plaisait le plus était le fait de régner sur les territoires Elfes. L'orc avait visé juste avec cet argument. Il eu un sourire narquois en s'imaginant sur le trone de Fondcombe et Elrond le traitre à ses pieds le suppliant de lui laisser la vie sauve. Il tenait ici la vengence parfaite. Eorindal regarda la broche avec l'Oeil et fut comme hypnotisé par cet objet. Il eu l'impression que le temps s'arreta et qu'il était seul désormais dans le néant. Il entendit la voix de Sauron lui dire "Vas y, Prends ta revenche sur ces êtres perfides!". Les battements de son coeur s'emplifiaient.

"Bien, j'accepte ta mission Murdog. Je serai les yeux et les oreilles de Sauron chez les elfes. Je suis l'espion qu'il te faut et je semerai le trouble à Fondcombe."

Il vit un sourire horrible se dessiner sur la face de l'orc. Il eu un haut-le-coeur en regardant cet être immonde mais sa décision était prise, il devait accomplir cette mission.

"Sauron sera bientot maitre des elfes et je serai son souverain parmi eux."

Il but d'un trait le reste de sa chope de bière et en recommenda une aussitot. Sa vengence se préparait, ses plans se dessinait. Il eu un petit rire perçant inhabituel chez lui.


[HRP] Suite à Dol Guldur [/HRP]

C'est à ce moment-là que Klaag entra dans la taverne. Il avait l'épée à la main et semblait chercher quelqu'un. Beaucoup le remarquèrent faire son apparition car cet ourouk là ne faisait pas dans la discrétion. Balayant du regard la salle infestée de vermines, il s'arrêta net. Snar impressionait par sa carrure les êtres réunis en ce lieu. Il songea à mettre le halte à ses recherches pour boire un petit coup et faire semblant de se saouler pour déclencher une baston. L'ourouk s'approcha du comptoir pourri. Les regars fixés sur lui, il se délectait de la peur de quelques larves orcs. Toujours avec un air menaçant, il s'adressa au tavernier avec une voix typique des ouroukaïs

"Tavernier, servez-moi le pire breuvage que vous ayez, j'ai envie de m'amuser haha!"

Puis se rappelant qu'il n'avait plus d'argent, il se dirigea vers un orc. Etant donné que tout monde s'étaient remis à leur occupation, personne ne le vit voler une bourse à un minable ouvrier. Elle ne contenait pas grand chose mais c'était suffisant pour payer ce qu'il avait commandé. Le tavernier était de retour avec le breuvage. Klaag prit la chope et lui donna la bourse.

"Est-ce suffisant? Ou dois-je vous rendre cette boisson?"

N'attendant aucune réponse de sa part, il avala cul sec. Ce fut alors trouble qu'il vit un orc s'avançait vers lui pour vérifier dans quel état il se trouvait. Hélas, l'orc s'approcha d'un peu trop près et receva un coup de poing en pleine tête ce qui fit réagir le tavernier. A la seconde d'après, le monstre s'évanouit sachant que tout ceci aura de graves conséquences.

L'Huruk était fier, il avait mis au tapis un orc mais visiblement personne ne l'avait remarqué. Finissant sa chope de bière, il la posa sur le comptoir. Klaag avait écouté avec attention les paroles du tavernier. Il fixa son regard dans le sien.

"Vous savez bien des choses, Budlock. Je me présente, je suis le fantassin Snar Klaag. Certains m'appellent la flèche d'argent à cause d'une terrible blessure que j'ai reçu il y a bien longtemps."

Puis il y eut un moment de silence. Il enchaina.

"Vous m'avez parlé de travail pour remplir ma bourse? L'argent ne m'interesse pas."

L'ourouk lui tourna le dos, fit quelques pas vers la sortie. Lorsqu' il se rappela soudain de quelque chose , il accourut vers le tavernier:

"Par contre, grogna t'il, vous m'avez parler de "capitaine" n'est-ce pas? Cela consiste à tuer? C'est la seule chose qui m'importe... Mais je ne crois pas faire un bon chef. La seconde option était l'informateur? Croyez-vous que je pourrais me méler à des humains pour obtenir des infos, moi un huruk kaï? Je voudrais juste avoir de quoi m'occuper et servir le grand oeil me serait un immense honneur."

Il resta silencieux devant Budlock et attendit d'avoir une quelconque réponse de sa part. Klaag espérait qu'il avait réussi à se faire comprendre.

Klaag voulait vraiment avoir quelques chose à faire de ses journées. En effet, il ne faisait que se "balader" dans le Mordor, dépenser le peu d'argent qu'il possédait et déclencher des bagarres. La routine commençait à l'ennuyer. Il espérait de l'action. Quelle aubaine que la proposition de Budlock! Cependant, le tavernier lui avait demandé un petit service. L'huruk allait l'interrogeait sur ce service lorsque la porte s'ouvrit. Jusque là, Klaag se sentait bien supérieur aux autres créatures présentes dans la salle. Cependant, l'apparition d'Akmar le terrifia. Le messager de Sauron s'approcha du comptoir. L'huruk essaya de se faire le plus discret possible devant Akmar. Celui-ci parla un bref instant avec le tavernier qui s'adressa à Klaag pour lui annoncer que s'il voulait ce boulot, il fallait qu'il se bouge. Snar redoutait l'important personnage qui se trouvait à quelques mètres de lui. Respirant un grand coup et bombant le torse, il dit d'un ton de soumission:

"Monseigneur, messager du grand œil, tout puissant Akmar, je suis un très bon guerrier et j'ai eu vent de votre commande de guerriers. Peut être pourrais-je me joindre à cette expédition? S'agit-il bien d'une escorte?
Je défendrais de ma vie monseigneur. Ma pitoyable existence serait plus glorieuse si vous accepteriez que je me joigne à la compagnie d'huruk."

Attendant que sa toute puissance daigne répondre, il fixait le tavernier avec un regard qui semblait dire: "Quel est ce mystérieux service?"

Belrog entra dans la taverne, tout en s'abaissant pour éviter de briser le corps de l'entrée. Sa massue à  la main droite, il s'avanca en direction d' une table remplie d'orque répugnant, il les chassa d un grognement et s installa tout en gardant son arme à  portée. Il fixa tous ce qui se trouvait dans ce bar en ayant un profond d egout au fond de soit. Puis après un court grognement il parla:
TAVERNIER, à boire et vite!
Il espérait en attirant l'attention du tavernier d'obtenir un poste dans l'armée de Sauron.

Apres avoir passee 3 jours et 3 lunes dans cette repugnante taverne, il s etait acquie d infos concernant de certains fidele de Sauron au royaume d Angmar, ou bataille etait livrer. Belrog avait soif de massacre et n hesita pas sur une situation tel Angmar. Il se mit alors en route esperant trouver un orque capable de lui montrer le chemin. En marchant lentement vers la sortie le sol trembla telle une histoire qui commence, et une autre qui se terminer.