Hatori Hanzok Archiforgeron de Khazad-Dûm
Nombre de messages : 310 Feuille de personnage Race: Nain de Khazad Dûm Possessions: Marteau de Telchar, Bague d'Archiforgeron Statut: Joueur(se) actif(ve)
| Sujet: Bastion de Khâlim Lun 28 Nov 2011 - 20:52 | |
| L'entrée orientale de Khazad Dûm est gardé par une immense forteresse, le Bastion de Khâlim, presque constitué d'une seule pièce de roc. Il ne s'agit pas vraiment d'un fort avec son système d'enceinte, mais d'un grand édifice de pierre presque close où seuls les promontoires sont bardés de catapultes et d'engins en tout genre. Elle mesure environ trois cents coudés de haut, mais là où ses murs se mêlent à la montagne, ont trouve des versant à pics de presque cinq cent coudés, notamment sur le flanc Sud Est du Caradhras. Les nains, après bien des malheurs, en vinrent à bâtir ce lieu pour protéger l'entrée Est de la cité. Ils taillèrent cette forteresse à même la montagne, ce qui explique la solidité de ses murs réputés invulnérables. Les parois vertigineuses qui surplombent la vallée s'étagent presque sur un seule niveau, même si des terrasses acculés à celle-ci rappellent que la montagne ne pouvait être entièrement modelée. Ainsi l'entreée emprunte un sinueux chemin à travers cinq épaisses tours superposées. Leur entrée est constitué de herses d'acier forgé dans le meilleur acier. Ainsi C'est l'architecte Cratosthaïn qui dirigea les travaux sur l'ordre de Hanzok. Pednant près de cinq années incessantes, les nains taillèrent la montagne. La mine était alors prospère et des tailleurs des cités de Belegost et Nogrod furent engagé grâce aux richesses du trésor royal*. Un tumulte sans fin résonne dans cette antre de roche. C'est le bruit des forges et des arsenaux où scintillent les seules vraies lueurs que les nains affectionnent: celle des flammes et des métaux. Pour des raisons évidentes d'aération, les ateliers et les fours des artisans naugrims sont installés au cœur du bastion et non plus dans la mine. De grands arches ouverts dans la grande paroi dominent les alentours et permettent aux fumées emplies de scories de quitter les ateliers vers l'air libre. Une partie des armées de Khazad Dûm est installée dans la forteresse, constituant la garnison du lieu. Il y a parmi eux le célèbre régiment des Gardes de fer, qui jadis furent créer pour protéger les portes de la mine. On y trouve aussi les Compagnies Indiennes, fondé par Hanzok et entretenue par le trésor de guerre de ce dernier. Avec le temps, cet étrange corps d'arme est devenu un régiment de mercenaire comportant des hommes de tous les horizons, et même des elfes ayant choisit la fortune et la gloire. Du haut des rempart ils surveillent la cité et contrôle les caravanes marchandes parvenant aux portes du royaume. Si l'on poursuit jusqu'au sommet, on aboutit à l'entrée de la mine et l'on se trouve face au pont de Khazad Dûm. Se dévoile alors à vous des colonnades sans horizons qui s'enfonce jusqu'au cœur de la montagne. De grandes fenêtre taillés dans les plafonds dévoilent ces labyrinthes de galeries et de couloirs que des torches et des braséros illuminent à toute heure de la journée. Par endroit des escaliers immenses s'élèvent vers les hauteurs, leurs arches se jetant d'un pilier à un autre. Là se referme la dernière porte du bastion et commence le royaume de Khazad Dûm. *En réalité, une partie de l'or fut donnée par le Mordor en échange d'otages hobbits venus à Khazad Dûm.
Dernière édition par Hatori Hanzok le Mer 6 Mar 2013 - 20:04, édité 1 fois |
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Hatori Hanzok Archiforgeron de Khazad-Dûm
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| Sujet: Re: Bastion de Khâlim Mar 29 Nov 2011 - 18:39 | |
| Théophraïn s'était chargé d'une mission inhabituelle. Alors que d'accoutumé il passait ses journées à étudier des manuscrits plus hermétiques les uns que les autres, ce matin là, il gagnait le Bastion de Khalîm pour une tâche bien différente: en possession des fonds alloués à son expédition, il devait se procurer les fournitures nécessaires à l'expédition chargée de rechercher la météorite tombée dans le Val d'Anduin.
Il arrivait du conseil des forges où il avait passé la nuit. Il n'y avait qu'une demi journée de marche de l'un à l'autre, et il était parti aux aurores afin d'avoir suffisamment de temps pour ses négoces. Le temps était maussade, mais vers midi, le ciel se dégagea pour laisser place à un beau soleil d'automne. Il entamait alors la montée du Caradhras en direction des murailles vertigineuses du Bastion de Khalîm. Après quelques minutes il parvint devant la première porte. Huit gardes de fer étaient disposés de part et d'autre. Aucune porte en bois n'en fermait l'accès, mais deux herses successives. Entre elle, les parois du couloir se rétrécissaient rendant le passage plus étroit mais les murs inclinés. On y avait ménagé une dizaine de meurtrières. Dans le plafond de ce couloir, des trous parfaitement rond dans lequel on aurait pu passer un bras. Il servaient à déverser des boulet d'acier au cas où la première herse serait venu à céder. Mais on pouvait tout autant répandre du métal en fusion, comme du plomb ou de l'étain. Car les de filons de mithril étaient généralement enfouis au cœur de gisements d'une autre matière. L'étain, par exemple servait seulement à tremper les armes et armures pour les protéger des dommages occasionnés par le temps. Cette opération n'était pas coûteuse en matériaux et si un siège venait, les naugrims disposaient d'importants stocks de ce métal qu'il pourrait aisément faire fondre et projeter sur les assaillants. En effet, la température de fusion de l'étain se trouvait être relativement faible, et une simple casserole suffisait à une telle opération. Il en était de même pour le plomb. Sur les épais montant des grilles en acier, des runes de protection étaient enchâssées ça et là. Théophraïn les connaissait bien, puisque c'est lui qui avait supervisé en personne, la soudure de celle ci. Elle rendaient l'acier encore plus résistant, à l'aide de charmes et de sortilèges habillement tissé par les nains.
Théophraïn emprunta ensuite de longs couloirs qui montaient à l'intérieur même de la falaise. Il passa une deuxième herse, toujours doublée d'une seconde plus étroite, puis, au niveau suivant, une troisième. C'est alors qu'un choix s'offrit à lui. Le Maître des Runes pouvait soit poursuivre dans ce large et long goulot menant jusqu'au porte de Khazad Dûm, soit franchir de nouvelle herses qui donnaient accès au cœur même du bastion. Il se rendait au comptoir des arrivées marchandes. pour faciliter la tâche, c'était dans de grands halles aux piliers d'une hauteur de quarante pieds, que les comptoirs naugrims étaient installés. Pour faciliter l'échange, le bureaux de commerce se trouvaient à présent hors de la mine, le pont de Khazad Dûm étant d'une usage peut pratique pour faire passer les caravanes. De plus les naugrims contrôlaient ainsi plus facilement les entrées et les sorties du véritable cœur du royaume. De cette manière il gardaient leur secrets bien au cœur de la montagne.
Le Maître des runes s'avança vers le comptoir du vieil Hypotarque. Le marchand n'était pas là, mais ses employés connaissaient tous le Maître des Runes. Ce dernier s'empara de sa bourse tout en demandant le prix d'une dizaine de mules. Il jugea le prix raisonnable et demanda qu'on les lui prépara pour le lendemain. Puis il se rendit au bureau des régiments indiens. C'était là qu'on trouvait les meilleurs mercenaires, mais aussi les guides les plus sur pour tout voyage à l'Est des Monts brumeux. Il emprunta différents couloirs, passa prêt des forges où flottait l'odeur du feux et des métaux, avant de parvenir dans une autre grande salle. Il y régnait une agitation indescriptible. Traditionnellement, les mercenaires avaient conservé les coiffes emplumées des premiers membres. Mais elle n'étaient plus accrochées à leur chevelures noire de jais, mais à des heaumes forgés par les nains, à des chapeaux de cuir porté par les éclaireurs. Il demanda qu'on le mène à Artaxerxias. Quand il fut devant lui, il expliqua sa demande, ce à quoi le capitaine des compagnies indiennes répondit:"Et bien si tu as besoin d'éclaireurs j'ai les hommes qu'il te faut. Ils sont originaire d'Esgaroth et ont fuit la menace des orientaux. L'un d'eux est sergent en charge de la surveillance du Nord de la Vallée. L'autre est un coureur infatigable. Ces dernières années, nous avons recruté un certain nombre d'entre eux. Ce sont de solides gaillards. Pour ce qui est des deux autres, je te conseil les services d'un nain et d'un elfe. L'un vient de la forêt Noir, l'autre d'Erebor où il était marchand. Ils connaissent moins bien la région, mais l'elfe est un sacré tireur, tandis que le nain est désormais un vétéran...""Je pense que cela fera l'affaire. Mais peut être n'avons nous pas besoin d'un coureur. N'aurais-tu pas plutôt un ancien tailleur?""Un tailleur de pierre? Pourquoi faire?...enfin ce sont tes affaires et elles ne me regardent pas, tant que tu y met le prix. À propos, il t'en coûtera, deux pièces d'or par tête et par jour... Tu paieras au retour, mais si tu te rends dans le Val d'Anduin, il te faudra compter au moins une centaine de pièces.""Ne t'en fait pas pour ça, c'est le conseil qui régale!! Dis à tes hommes de me rejoindre à la sortie du Bastion, dans quatre jours au conseil des forges. A bientôt j'espère!" "Que les Valars te protègent, Maître des Runes" Théophraïn fit demi-tour et quitta les lieux afin de gagner la salle des archives où des affaires requerraient sa présence. |
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