Voyages d'Azûul Li et PNJ

Pour ce qui est de la jalousie, je crains fort que vous ayez raison votre altesse, j'ai eu droit à quelques regards assassins en montant à bord vu mon rang, mais qui ne le serait pas...

Oui, le navire est plutôt riche, répondit-elle

Les vents semblaient arriver bien plus vite que ce à quoi l'on pouvait s'attendre. Le drapeau haradrime s'emballait et flottait, poussé de gauche à droite, les voiles aussi s'agitaient. Les bourrasques faisaient danser les cheveux rouges de l'impératrice au gré du vent et faisait grimacer les matelots de l'équipage qui devaient travailler face contre le vent.
Azûul Li sembla avoir un ricanement lorsqu'Irsum avoua n'être jamais monté à bord d'un bateau. Elle le laissa terminer son explication, et fut étonnée d'apprendre qu'il était allé jusqu'au Mordor. Elle aperçu que l'homme se tenait fermement à la rambarde alors que le navire commençait à balloter. L'impératrice du Sud, au contraire, lâcha la rambarde et se déplaça vers le milieu du navire, en descendant les quelques marches. Sans doute Irsum avait compris ce pourquoi son interlocutrice était descendue, pour éviter le vent et les jetées d'eau qui allaient leur arriver dessus. Les marins se précipitaient sur les voiles, pour maîtriser leur allure, au fond, on pouvait entendre Duzuk qui criait des ordres inaudibles. Azûul Li veillait cependant, jetant des petits regards à droite, à gauche pour vérifier si les marins exécutaient bien leur tâche. Puis elle se retourna vers le mercenaire et lui confia :

Je ne te propose pas de rentrer à l'intérieur, dans un instant le froid de l'extérieur te soulagera, lorsque tu vas ressentir la bascule du navire.

Il était vrai que l'homme n'avait pas de chance, car à peine quelques heures avaient passées après le départ du port des Havres que le temps se gâtait déjà, cela allait être pour lui une initiation sans échauffement. Azûul Li repensa à ce que l'homme lui avait confié à l'instant et lui demanda :

Tu es allé au Mordor donc, que faisais-tu sur des terres aussi sombres ? J'avoue n'y avoir jamais été, la vue de l'orc me dégoutte et son odeur.

Irsum se sentait un peu mieux quand l'impératrice l'invita à se tenir plus au milieu.
Ce n'était pas de chance, ce malaise imprévu le mettait en position de faiblesse vis à vis de la jeune femme et il détestait montrer ses sentiments et encore moins paraître ridicule...

La houle grandissait, l'assassin avait connu des choses plus horribles qui auraient fait tourner de l'oeil plus d'une personne, il n'acceptait pas que son corps échappe à son contrôle de la sorte.

Il prit un grande inspiration et prit le dessus sur le malaise, pourvu que cela dure car rien n'échappait à l'ancienne corsaire et elle savait bien de quoi souffrait Irsum.

L'impératrice semblait vouloir en savoir plus sur l'assassin, il était inutile de lui mentir, il lui dirait tout et verrait bien sa réaction...

Tu es allé au Mordor donc, que faisais-tu sur des terres aussi sombres ? J'avoue n'y avoir jamais été, la vue de l'orc me dégoutte et son odeur.

Oui j'y suis allé à plusieurs reprises, le Mordor paie bien...

Si toutefois vous survivez...

Car voyez vous hormis le paysage stérile, plongé dans les ténèbres, il y a effectivement les orques, cohabiter avec de telles créatures s'avère périlleux et plus que déplaisant...

J'étais affecté dernièrement à Minas Morgul, cette cité est surprenante...ce froid, cette odeur de mort, cette puissance qui pénètre votre âme...et vous draine votre énergie vitale...jours après jours...

Irsum se reprit, il prononça ces mots à voix haute et il ne s'en rendit même pas compte.

J'étais affecté dans un groupe de reconnaissance, nous étions chargés de repérer des positions Gondoréennes en Ithilien, ensuite le gros de l'armée les harcelait et détruisait ses dernières.

Les forces ennemies étaient très organisées et ils n'était pas aisé de les repérer ou de ne pas tomber dans leurs embuscades...

J'ai du effectivement éliminer quelques cibles désignées et considérées comme gênantes.

Cela à bien duré plus d'un mois.

Ensuite, j'ai eu vent qu'une certaine impératrice s'apprêtait à monter sur le trône du Harad et j'ai sauté sur l'occasion pour pouvoir voir la cérémonie d'intronisation, ce qui me permit également de changer un peu d'air...

Azûul Li écoutait attentivement ce qu'avait à dire le jeune mercenaire qui était allé au Mordor tout en regardant les matelots faire leur travail. Les voiles se débattaient dans tout le sens car le vent se faisait de plus en plus grand. Les nuages cachèrent vite le soleil et laissèrent place à une grand ombre, la température de l'air se rafraîchissant nettement. Rares étaient ceux qui étaient allés au mordor parmi les haradrimes, d'ailleurs rares étaient les hommes qui pénétraient sur ces terres noires réservées aux plus immondes créatures. Cela était intéressant d'ailleurs, car l'homme y était allé récemment, ce qui signifiait qu'il était connu parmi les orcs. Azûul Li eut une brève réflexion et dit :

Intéressant.

Elle tourna son regard vers celui d'Irsum et ajouta :

Alors peut-être que tu pourras être utile parmi mes conseils. Je ne connais personne qui soit allé au Mordor, ni personne qui ne connait les orcs. Tu pourrais être utile à la diplomatie.

Une grosse vague se leva de la mer et vint percuter le navire, faisant ressentir la secousse sur tout le navire impérial. Les autres navires avaient baissé certaines de leurs voiles afin de se préparer à l'affront des vagues qui allaient arriver. Il n'y avait pas matière à panique, sauf pour les miliers de soldats qui n'avaient jamais monté à bord d'un bateau, comme Irsum. Dazuk, avait confié le gouvernail à un autre marin tandis que lui donnait les ordres aux marins de baisser les grandes voiles. Alors qu'il passait près d'Azûul Li et d'Irsum, il dit :

Il risqu' d'y avoir un peu de secousses.

Puis, d'un sourire, il demanda à l'ancienne corsaire :

Ca fait longtemps qu'on n'a pas vécu ça ensemble hein !

Azûul Li répondit d'un ton sec, comme elle avait toujours eu l'habitude de faire du temps où elle était capitaine :

Ce n'est pas ça qui m'avait manqué.

Dazuk se mit à rire de sa grosse voix et partit en direction des marins en criant des ordres à chacun. L'impératrice retourna son regard vers Irsum, il semblait pour le moment encore en forme. Elle revint sur leur discussion en disant :

Nous verrons après notre retour s'agissant du Mordor.

Elle réfléchit un instant et ajouta :

Ah oui, au fait, lorsque nous serrons avec les gondoriens, évites de dire que tu étais contre eux quelques mois auparavant.

Irsum fut surpris que l'impératrice voit en lui quelques talents de diplomate.
Il n'était pas trop à l'aise avec cette idée, mais il aurait le temps d'en discuter plus tard avec la suzeraine.

Il est vrai que beaucoup de Numénoréens Noirs servaient le Mordor.
Sa famille fit le choix de rester à Umbar et d'évoluer autrement, comme bon nombre d'entre eux.
Irsum ne serait l'esclave de personne, même si il vouait une fascination envers Sauron.

Ce qui était sûr, c'est qu'Azûul Li avait une certaine confiance en lui et il en était honoré.
Il y a quelques semaines en arrière, l'assassin était loin de se douter de la tournure des évènements.
Le voici sur le navire impérial, discutant tant bien que mal avec l'impératrice et se rendant à une guerre pour le Harad...

Mais les dernières paroles, de l'impératrice mirent la puce à l'oreille à Irsum.

J'entends bien votre altesse, donc nous aurons quelques Gondoréens dans nos rangs...j'essaierai de ne pas les confondre avec l'ennemi !

Une forte houle fit bouger le vaisseau et rappela à Irsum qu'il n'avait vraiment pas le pied marin...

Contrairement à la jeune femme qui elle était vraiment dans son élément.
Elle était attentive à tous les faits et gestes des matelots et brûlait sûrement d'envie de leur donner la main...

Puis je en savoir d'avantage sur votre stratégie et de qui tiendrais je mes ordres, si ce n'est pas trop indiscret ?

Irsum aimait savoir où il allait et ne laissait rien au hasard, mais il essayait de ne pas trop être direct et de garder un ton respectueux avec la dame du Harad.

Le temps se couvrait, les éléments commençaient à se manifester d'une manière un peu inquiétante, du moins pour un simple néophyte en la matière comme Irsum, les hommes s'affairaient à leurs tâche...

Votre altesse, je dois vous avouer quelque chose...

Ma famille fait partie d'une grande lignée, les hommes du roi, plus communément appelés "Numénoréens Noirs".

Mon propre père fut mon mentor et de ce fait, ma première vocation est l'assassinat.

L'homme se devait de dire la vérité à sa suzeraine, en faisant cela, il lui apporte une marque de confiance mais il ne parlerait pas de la guilde pour le moment...
Irsum rajouta comme pour se justifier.

Mais n'en doutez, je suis et resterai loyal envers vous et le Harad, mes racines sont à Umbar et le resteront quoi qu'il advienne.

Irsum demanda la stratégie adoptée pour la guerre. A vrai dire, Azûul Li n'en savait rien, ni ses conseillers d'ailleurs. Tout ce combat qui allait avoir lieu était flouté par l'absence d'informations du Gondor, l'impératrice aidant Tolfalas seulement dans le but de récupérer ses hommes et ses navires. C'est d'ailleurs ce qu'elle répondit à Irsum :

Toute la stratégie sera établie lors de notre arrivée à Gobel Mirlond, j'y retrouverais l'amiral Alcibiade du Gondor avec lequel je serais contrainte de collaborer, car c'est un sale type...

L'impératrice exprima son dégoût quant à cet homme qu'elle détestait tant après ce qu'il lui avait fait. Elle détestait encore plus Barahir, ce capitaine qui lui avait porté son poing au visage et dont la cicatrice au dessus de l'arcade droite allait sans doute rester à vie. En tant qu'impératrice, Azûul Li prenait soin de dissimuler la blessure à l'aide de baumes et autres produits que lui administraient ses servantes, mais sur le navire, en tant que chef de guerre, elle ne s'en donnait pas la peine, ce qui lui donnait d'ailleurs ce côté sauvage d'antan, même si ses vêtements étaient certainement bien plus luxueux que ceux du temps duquel elle était capitaine des corsaires d'Umbar.
L'impératrice ajouta :

Ce qui est certain, c'est qu'aucun de mes hommes ne dépendra du Gondor et je veillerais à commander l'ensemble des troupes, certains régiments par l'intermédiaire de mes généraux.

Elle examina de la tête au pied le mercenaire et lui dit :

Quant à toi, tu n'es pas vraiment soldat, je pense pouvoir te laisser ce qui te va le mieux, d'autant plus que je ne sais pas quelle arme tu utiliseras au combat.

A ce titre, Azûul Li comptait bien se battre, elle avait fait parvenir une armure préparée à sa taille pour le combat. Son cheval allait également posséder une armure. On lui avait confié un sabre de bonne qualité, en attendant que son arme impériale finale était encore en projet et n'allait pas être utilisée pendant la bataille.
Irsum se confia à Azûul Li et avoua qu'il était assassin. Azûul Li ne s'étonna pas de cela, l'homme était taillé pour, et elle ne lui en voulait pas, car elle même l'avait été, mais cela faisait partie de ses activités secrètes. Elle ne lui répondit rien cependant, ne voulant peut-être pas se trahir elle-même.
Elle sortit le sabre du fourreau qui était attaché à sa ceinture et dit à Irsum :

Je dois m'entrainer pour la bataille, le sabre est une nouvelle arme pour moi

Elle se rapprocha et lui dit tout bas :

Je préfère les dagues et les poignards

Elle le regarda sans sourire, mais d'un regard se voulant complice, puis elle proposa :

Je te propose de s’entraîner au combat

Evidemment elle ne proposait pas à Irsum de faire du combat à la touche, seulement de s’entraîner aux passes et d'arrêter la lame au dernier instant. La proposition pouvait évidemment paraître effrayante, dès lors qu'il s'agissait de la plus haute personne du Harad qui le demandait, qui était aussi une femme. Ce n'était pas la première fois qu'Azûul Li proposait de telles, choses, elle en avait l'habitude avec ses hommes lorsqu'ils partaient en mer. D'ailleurs, les ennemis des navires qu'ils pillaient ne faisaient pas la différence lorsqu'ils se battaient avec la corsaire rouge. D'ailleurs, Dazuk, désormais capitaine de la Voile d'Umbar, même s'il ne faisait pas partie des Corsaires d'Umbar mais d'une autre compagnie qui s'était lié d'amitié ou tout du moins de collaboration avec Azûul Li ne voyait pas en cette dernière une femme mais un pirate.
Si l'impératrice avait donné cette proposition à Irsum à cet instant précis, c'était sans doute parce que tous les conseillers et généraux s'étaient cloîtrés dans leurs cabines respectives, soit à cause de leur mal de mer, soit seulement pour ne pas s'exposer au vent frais qui soufflait à l'extérieur. C'était l'occasion pour Azûul Li de faire du combat avec une vraie arme et avec quelqu'un d'autre que son maître d'arme, qui était évidemment présent sur le navire, mais cela permettait à la femme de se divertir un peu en changeant de partenaire.

Apparemment l’impératrice ne voulait pas en dire plus sur la stratégie guerrière qui allait être menée ou alors, il restait encore quelques mises au point de dernières minute à régler sur place…

Irsum n’insista pas d’avantage et se satisfaisais de la réponse de la jeune femme.
Il pu constater qu’elle détestait l’amiral Alcibiade du Gondor, l’assassin en déduit qu’il devait sûrement avoir un contentieux entre eux.
Si elle le désirait, maintenant qu’elle savait la profession première d’Irsum, la suzeraine n’aurait qu’un ordre à donner au moment opportun et il se ferait un plaisir d’exécuter le Gondoréen…

Irsum fut soulagé d’apprendre qu’il ne serait pas dirigé par des Gondoréen, même alliés avec eux, sa haine envers ce peuple était viscérale.

Quand l’impératrice lui proposa un petit entrainement improvisé, il ne put résister et accepta de bon cœur, cela lui ferait oublier le tangage du bateau.

Avec plaisir votre altesse, sachez que….

Il n’eut pas le temps finir sa phrase que Azûul Li était déjà sur lui, il eut juste le temps de parer son attaque au sabre, il la bloqua en croisant son épée courte et sa dague.

Tout en faisant un mouvement de rotation pour se dégager, il repoussa vers l’avant la corsaire avec un coup de pied contrôlé mais suffisant puissant pour la faire reculer.

La dextérité d’Irsum lui sauva la mise, car il avait bien faillit se faire surprendre par l’attaque rapide de l’impératrice.

Cette dernière était experte au combat.

Je n’ai pas dis mon dernier mot !

Irsum contrattaqua, il glissa sur le côté droit en direction d’Azûul Li et au dernier moment fit un léger mouvement de rotation vers la gauche et tenta de toucher le dos de la jeune femme avec sa dague de la main gauche tout en couvrant son angle mort avec son épée courte de la main droite…

Azûul Li ne laissa pas répondre Irsum qu'elle élança déjà son sabre vers lui. Elle avait visiblement sous-estimé son adversaire car celui-ci rapidement s'en rendit compte et bloqua l'attaque de l'impératrice en croisant son épée et sa dague qu'il avait sorti. L'assassin se retourna et poussa l'impératrice d'un coup de pied.
Immédiatement, après s'être écrié :

Je n’ai pas dis mon dernier mot !

Il glissa furtivement du côté droit de l'impératrice et en faisant une rotation de façon à venir porter sa dague dans le dos de la femme. Elle avait voulu porter son sabre vers Irsum, mais elle avait oublié que ce dernier avec une épée, et alors qu'elle voulait atteindre le torse de l'assassin avant que celui-ci ne porte sa dague contre le dos de l'impératrice, le mercenaire para l'attaque de l'ancienne corsaire rouge.
Elle s'arrêta et lança un regard en arrière, Irsum avait à présent sa dague près du dos de l'impératrice, il aurait pu la tuer s'il le voulait à présent.
La femme ne montra pas la colère qui était monté en elle, elle rangea son sabre dans son fourreau et avança de façon à s'éloigner de la dague.
Regardant les côtes haradrimes que les navires sûderons longeaient, elle dit :

Le sabre n'est pas mon arme. Moi aussi je me sers de dagues !

A ce moment-là, elle se baissa rapidement et de sous le cuir de sa botte, elle sortit une dague attachée à sa cheville dont la lame ne dépassa pas la taille de sa paume de main et d'un geste vif, elle le porta près du bassin d'Irsum.
A ce moment-là, elle le regarda et dit :

Fin de l'entrainement, je retourne travailler.

Elle remis sa dague à la cheville et referma la botte correctement. Et partit en direction de son bureau. Avant de rentrer à l'intérieur du navire, elle lança au jeune haradrim :

Bonne chance pour les vagues.

Elle se retourna aussitôt et pénétra dans les couloirs de la Vague d'Umbar pour rejoindre sa chambre afin d'élaborer les plans de sa venue à Gobel Mirlond.

Ca faisait quelques jours que Irsum naviguait sur la "Vague d'Umbar", le navire impérial voguait à vive allure, le temps était clément, une légère brise s'engouffra dans la voilure.

Le mal dont souffrait l'assassin semblait enfin l'avoir quitté, il passa ses journées à œuvrer avec l'équipage.

Bon nombre de matelots avaient admis le "bleu", l'ambiance était plutôt conviviale malgré quelques tentions internes dues au stress de certaines situations.

Seul quelques officiers snobaient Irsum et n'acceptaient toujours pas sa présence malgré l'invitation de l'impératrice, pour eux le mercenaire n'avait rien à faire dans le vaisseau impérial, mais l'assassin n'en avait cure.

Pendant ses moments de repos, Irsum faisait ses exercices, histoire de conserver sa souplesse et sa dextérité qui l'avaient tiré de bien de mauvais pas dans le passé...

Azûul Li était bien trop occupée avec l'état major et Irsum n'osa pas la déranger pour lui proposer un petit combat comme l'autre jour.
L'impératrice était une fine lame et savait tirer profit des situations qui tournent mal pour elle pendant le combat.

Paradoxalement, Irsum trouvait l'immense vaisseau de guerre de plus en plus petit chaque jour.
L'assassin était habitué aux espace, aux ruelles, à la foule, aux hauteurs des bâtiments...

Irsum grimpa en haut du mât de misaine ( mât avant soutenant la voile) et se cala sur un marche pied.
D'ici il put contempler l'immensité de l'océan, la brise fouetta son visage et était vivifiante, Irsum se sentait mieux et resta quelques instants à contempler les eaux azures.

Pas encore de trace de terre, il avait hâte d'arriver à Gobel-Mirlond et de participer à l'offensive militaire sur le Gondor...

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