L'entrée de Barad Dûr

Les pierres avaient été rangés en lieu sur mais les ordres avaient changés.
Désormais,on devait les amener à Sauron en Eregion pour qu'il les ensorcelle au plus vite et puisse ainsi communiquer rapidement avec ses vassaux et alliés.
Les montant dans une charrette anodine,en fait la même que l'allée,deux hommes prirent place et partirent rejoindre leur maître.

Une autre charette arriva aux portes de Barad Ur mais cette fois ci,en plus du Laen elle portait le puissant Seigneur noir Sauron.
Les orcs qui gardaient la Tour s'empressèrent d'ouvrir les portes.
Le maître n'était pas content et ses serviteurs criagnaient à juste titre d'être sur son chemin.
Sauron avait suffisamment récupéré pour se lever seul et sans aide et c'est ainsi,fier et droit,qu'il descendit du cahriot et grimpa les marches qui menaient à sa demeure.
D'un claquement de doigt,il fit venir près de lui un serviteur elfe.

"Fais décharger le Laen qui est dans la charette.La matière non utilisé tu l'amèneras en sous sol et les boules dans ma salle du trône.Après cela,tu me feras quérir mes meilleurs forgerons.Allez,va maintenant!"

L'ordre était péremptoire et l'elfe,après s'être incliné,s'éloigna accomplir les désirs de son maître.

un huruk portant l'armure typique de la brigade d'hargroth entra dans la piece et s'agenouilla devant le maitre du mordor

"...maitre...je suis un envoyé de votre général...en rohan...et je vient vous faire son rapport...il aurais aimé le faire lui meme mais..."

l'huruk se releva

"...nous somme envahi..."

il enlevit son casque

"aragorn le roi du gondor a lancé une attaque par le sud avec un certain tulkor selon nos espions,le général a utilisé une strategie pour gagné un peu de temp...mais...il a ordonné la destruction du rohan...et en ce moment il se bat contre le roi du gondor...il demande de nouvelles instruction..."

[MJ ON]

L'homme regarda le nouveau maître du Mordor d'abord surpris, puis il reprit rapidement l'habituel sourire narquois et perfide. Son regard montrait qu'il était fortement intéressé par la question d'Antelvian.

Oui, il y a les bêtes ailées mon seigneur. Mais vous devez savoir que toute information a un prix...

Cela aurait été Sauron, l'homme l'aurait immédiatement mené aux bêtes, mais c'était un simple homme qui remplaçait son maître, et l'homme le pensait faible...

[MJ OFF]

[MJ ON]

L'homme commença à ressentir une légère peur devant les paroles d'Antelvian et son ton soudainement bien plus autoritaire. Son nom lui rappela une vieille légende dont il ne préfera pas se remémorer en détail, et devant la vision de l'épée, l'homme déglutit et inclina la tête.

Veuillez m'excuser mon seigneur. C'est par ici, je vous en prie, laissez-moi vous guider.

L'homme partit, toujours incliné, la démarche hésitante, et mena à travers une grande plaine aride et noire à une entrée de caverne où des rugissements terrifiants en sortaient. Ils y entrèrent, et l'homme mena Antelvian devant les bêtes ailées. Leur apparence hideuse en faisait frémir plus d'un. Puis l'homme s'inclina encore davantage, et tendit la main timidement, demandant sa récompense...

[MJ OFF]

[MJ ON]

L'homme jeta un regard honteux sur le sol, mais ne se fit pas prier pour ramasser la bourse et détaler, de peur que son maître ne change d'avis.
A proximité, les bêtes se réveillaient de leur longue torpeur dû à une inactivité depuis si longtemps alors. Pour se dégourdir la gorge, elles se mirent à hurler, et deux des neuf qui se trouvaient là battirent des ailes, volant en dehors de la grotte. Une revint, et se posa devant l'entrée, pliant l'aile comme pour inviter Antelvian à y monter.
L'allure et le pouvoir émanant de cet homme leur avait fait comprendre qu'il ne s'agissait pas d'un banal individu, et que si ses pouvoirs n'étaient pas égaux à ceux de Sauron, ils ne s'en trouvaient pas pour le moins minimes.

[MJ OFF]

Loki observa la tour avec attention mais n'était pas très surpris. Il se tourna vers L'Uruk.

Ce n'est que ça ? J'imaginais ça plus imposant..
Il rebaissa la tête pour regarder devant lui et aperçu un homme.
* Ah enfin quelqu'un d'au moins un peu intelligent dans cet endroit. *

Uruk, qui est cet homme ? demanda-t-il fermement.

Loki s'agenouilla devant la puissance de cet homme. Il avait enfin rencontrer celui qui serait peut être plus tard son chef.

Excusez-moi ed vous avoir pris avec un simple homme. Je m'appelle Loki. Je suis ici pour rejoindre vos armées. Ordonnez et j'obéirais. Je suis près a mourir pour defendre le mordor et ses intérêts. M'acceptez-vous de votre armée?

Bien seigneur répondit-il avant de voir son maitre s'envoler.
Il ne bougea plus pendant quelques secondes en souriant, regardant son maitre s'en aller.
Il se tourna vers l'Uruk et lui lança :

Emmène moi à la citadelle du sud.

Ne me donne pas d'ordre !

Loki monta sur sa monture. Il partit, suivant l'uruk. Il observa tous ce qu'il l'entourait.

Après plusieurs heures de chevauché rapide, l'Uruk-Haï et Loki arrivèrent en vue d'une très grande batisse, néanmoins pas immense...
C'était la Citadelle du Sud, la défense des frontières du Sud du Mordor.
Ils arrivèrent devant le batiment et là l'Uruk-Haï dit à Loki :

C'est ici que je te laisse Insecte, débrouille toi sans moi à partir de là !

Il tourna bride pour retourner à son poste à la Porte Noire au plus vite, laissant Loki face à la Citadelle du Sud, l'endroit semblait inhabbité, comme si rien ni personne n'occupé les lieux...la seule façon pour Loki pour en être sûr, était de rentrer...

[Bon, l'Uruk te laisse là, mais j'incarnerais un autre personnage pour te guider.
Suite ICI ]

Un cavalier venant tout droit de Lond Daer arriva devant les portes de Barad-Dur, il était épuisé et il sortit un papier taché et usé. Il s'adressa aux gardes en tendant la lettre :

Gardes ! Donnez cette lettre au seigneur Sauron !!

Lorsque la lettre fut prise, le cavalier repartit immédiatement en Enedwaith. Malgré la fatigue, il devait absolument retourner près de Lond Daer.
La lettre :

Golbag au seigneur Sauron.

Seigneur Sauron, les Rohirrims sont alliés aux Hommes d'Aragorn et ils sont malheureusement trop nombreux pour un combat de front. Je gagne donc du temps afin de mieux me préparer à affronter les Hommes. J'ai demandé de l'aide au seigneur Saroumane et bientôt Aragorn et l'armée assemblée devant Lond Daer seront détruits.

"Bien,il en sera fait ainsi."

L'homme de garde prit le rouleau sans un mot et s'empressa d'aller le donner à son supérieur qui le donna à son tour à son supérieur qui prit soin de vérifier son authenticité et ainsi le transmettre à Sauron.

Le général arriva seul devant les portes de Barad-Dur, en effet les cavaliers qui l'avaient accompagné jusqu'ici s'étaient arrêtés à la Porte Noire. Golbag se présenta aux gardes:

Gardes! Annoncez-moi au puissant seigneur Sauron, j'ai à lui parler immédiatement! Je reviens de campagne militaire.

Les deux gardes avaient eu vent de la rumeur selon laquelle le général Golbag avait échoué en Enedwaith, ils pouffèrent de rire lorsque celui-ci leur ordonna de lui ouvrir. Le général saisit son arme et menaçant les soldats il attendit qu'on lui ouvre...

Les deux gardes ricanèrent bêtement à l'arrivée de Golbag.
Après tout,il pouvait se le permettre,ils étaient l'élite du Mordor et eux n'avaient pas de commandement à effectuer,ce qui les mettaient relativement à l'abri de tout.
Aussi,quand Golbag tira l'épée,les agrdes cessèrent aussitôt et leurs yeux flamboyèrent.
Avec sa lance,le plus grand des deux écarta la lame d'un regard dur et aboya:

"Crois moi général,tes succès sont parvenus jusqu'ici et à taz place j'éviterais de me faire plus d'ennuis que nécessaire."

Puis,reculant d'un pas,il continua.

"Le seigneur Sauron t'attend sur son trône.Passe."

Du bruit de ferraille, des cris d'hommes, des hennissements de chevaux, tout ce bruit se mêlait et se désunissait dans la faible clarté de l'aube du Mordor.

Isnak s'essuya le front et regarda satisfait son ouvrage. Il avait couru toute la nuit accomplir les ordres de son maître Toranur et désormais, tout était presque prêt.
Trois convois avaient été préparés, chacun contenant de la nourriture en grande quantité ainsi qu'armes et armures en tout genre, le tout soigneusement dissimulés dans des caches, des foudres... Ce qui donnait un air inoffensif aux chariots. Du moins, si l'on excluait les hommes patibulaires qui se tenaient à leurs côtés.
En effet, Isnak avait réuni les 1 500 hommes qu’avaient réclamés le maréchal et tous se tenaient désormais à côté des chariots, prenant leur dernier repas en Mordor avant un moment.
Il y avait là les Aiglons de Kannir, venu des steppes du Harad, la compagnie de l’Ange, menée par une femme, le Bélier à trois cornes, ancien régiment du Gondor, composé des ralliés à Sauron lors de la bataille de Minas Thirit, ou du moins, ce qu’il en restait et surtout les Compagnie Noire aux origines et au comportement obscur. Les autres compagnies n’avaient pas assez d’hommes et d’importance pour qu’Isnak y pensent mais en tout et pour tout, il avait réussi en moins d’une journée et une nuit, à rassembler les meilleurs guerriers mercenaires disponibles au Mordor, ce qui incluaient une belle brochette de soldats, capable de réussir n’importe quelle mission du moment qu’on y mettait le prix et que leurs vies n’étaient pas trop en danger. Du moins, pour n’importe quel général c’était le cas. Mais pour Isnak, mené par Toranur, ces hommes deviendraient une arme terriblement mortelle qui se devraient de respecter les volontés implacables du maréchal et en viendraient à oublier leur instinct de survie le temps de la mission.

Isnak parcourut encore un moment du regard la masse d’hommes, de chevaux et de chariots qui se tenaient aux portes de la Tour Noire, puis il se dirigea vers ses hommes à lui, l’élite du Mordor, à savoir les soldats personnels de Toranur. Cette compagnie, unique en son genre, avaient été formés spécifiquement par le maréchal qui en avait sélectionné chacun des membres personnellement et les avait menés dans une longue et périlleuse mission durant laquelle chacune des personnes en vinrent à jurer une fidélité absolue au maréchal. 300 hommes et femmes, de races naines, elfiques et humaines, coexistant ensemble, mangeant dans la même assiette, dormant dans les mêmes tentes et aux compétences uniques, le tout doublé d’une discipline sans faille qui leur avait permis de se tirer de situations à caractère désespérée, voilà qu’elle était la garde de Toranur, et dont Isnak avait la délicate mission de commander.
Isnak, parcourant les sections de la compagnie, trouva enfin son lieutenant Face d’Ange. C’était bien sur un pseudonyme qu’on lui avait donné. Beau comme le jour, son visage pouvait aussi bien être celui d’une femme que celui d’un homme. Même, pour un autre qu’un elfe, s’il se cachait les oreilles, on pouvait le prendre pour un Eldar. C’était le meilleur espion qu’Isnak ai jamais rencontré, de plus, c’était aussi une fine lame, un homme très pratique pour se glisser partout et en apprendre un peu plus…
Se rapprochant de lui, Isnak saisit une gamelle qui était là et se la remplissant de soupe, il dit d’une voix discrète, sans qu’on ait l’impression que tout deux se parlent :

« Va falloir surveiller ces lascars. Je veux tout savoir durant le voyage de ce qui se dira de la mission parmi les mercenaires. »

Face d’Ange continua à manger tranquillement, faisant mine de rien. Puis, une fois sa soupe terminée, il s’éloigna. Isnak termina lui aussi de manger puis partit à d’autres occupations. Il se devait désormais de liquider un problème délicat…
Poussant un profond soupir, il se dirigea vers la compagnie Noire.
Arrivant proche des hommes de la compagnie Noire, il en héla un et essayant de ne pas se laisser impressionner par la taille impressionnante du mastodonte, il dit :

« Soldat, mènes moi à ton chef. J’ai à lui transmettre nos instructions de voyage. »

Walhammer suivit le soldat qui le menait vers Barad-Dûr. De nombreuses questions lui vinrent à l'ésprit, pourquoi allait là-bas, il avait montré son allégeance envers Toranur. Ses jambes tremblèrent et son cheval rennonçait à avançait. Seul le garde le fit continuait.
La cité se dressait grande et froiude devant lui pourquoi. Cette question trôtait dans ça tête. Soudain il lui vint à l'ésprit et il se parla à lui même:

Je crois que je vaais voir Sauron, je dois assurer. Mon allégeance et en jeu.

Il se rabattit sur son cheval et il continua sa route. Bientôt il passerait les portes de Barad-Dûr et sa vie aura changeait.

Barad-Dur,monument maître du Mordor,Tour de l'Oeil,trône du seigneur des Ténèbres.Ce bâtiment éclipsait dans sa grandeur tous les autres,et sa noirceur dégageait une aura maléfique,digne du pouvoir qui sommeillait en elle.Mais ces considérations étaient très loin des pensées de l'Orc cheminant vers la demeure de Sauron.Celui-ci ne rêvait que de gloires,de mort,de cadavres et de viande fraîche.

Shraknag gravissait la route sinueuse menant à Barad-Dur,plaie noirâtre dans le ventre de la montagne.S'appuyant sur ses jambes torses,il regardait vers les hauteurs avec une excitation grandissante,sentant qu'il serait bientôt un des plus puissants Orcs du Mordor.Cette idée suffisait à le faire courrir sur les pierres coupantes comme des lames de rasoir,crachant de temps à autre un morceau de chair coincé depuis 2 semaines entre ses dents affutées,et sautillant presque sur les rochers menant à la Tour.

Arrivé devant celle-ci,il tendit une main sale aux doigts gourds et se prépara à frapper la porte de métal pour prévenir Toranur de son arrivée.
Mais un bruit soudain,mélange fracas de métal et d'invectives lancées dans la noirceur constante du pays de Mordor,lui fit tourner la tête.Il ouvrit alors de grands yeux jaunes.Les soldats qui allaient exécuter la mission de Toranur étaient là.

Jamais il n'avait vu groupe armé plus disparate,et plus terrible.Des Hommes,des Elfes,des Nains.Des immondices aux yeux de l'Orc,qui recula en voyant ces êtres honnis en Mordor.Mais l'on ne pouvait s'y tromper: la lueur féroce qui brillait dans leurs yeux était celle de Sauron.Ces combattants,venant pourtant des Terres Libres,n'avaient qu'un seul but : obéir au Seigneur des Ténèbres,et instaurer son règne de mort et de chaos.Dussent-ils faire don de leur vie.

Immobilisé dans la contemplation morbide de ce groupe prêt à la guerre,il oublia son objectif.Durant quelques secondes du moins.Il se retourna,s'arrachant à la vue des soldats,et frappa d'une main cette fois-ci tremblante la porte d'entrée de Barad-Dur.