Chroniques d'Arda
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 Errances, mémoires d'Hùrin Thalion

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Hùrin
Guerrier de l'ancien peuple des Edains

Hùrin
Nombre de messages : 324

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MessageSujet: Errances, mémoires d'Hùrin Thalion   Errances, mémoires d'Hùrin Thalion EmptySam 8 Mar 2014 - 12:42

La Maison d'Hador
Tome II: Errances, souvenirs d'Hùrin Thalion
Par Timbert Octonin, historien aux Archives du Gondor.


Hùrin Lòrindol... Voilà bien longtemps que je n'avais pas entendu ce nom. Comme nombre d'autres, il renvoit mon esprit usé à des temps immémoriaux, où les mythes coexistaient avec les hommes. Les elfes dominaient alors le monde, et je me rappelle sans peine d'une époque où les premiers hommes, les Edains, étaient leurs fidèles alliés et n'avaient encore que peu d'ambitions dans ce monde qu'ils découvraient. Bien sûr, le destin leur réservait une place de choix dans ses projets pour l'avenir d'Arda. Eru avait fait les hommes mortels, mais il les avait fait grands et audacieux, promis à de formidables desseins. C'est bien du temps glorieux de la maison d'Hador que s'érigèrent les premières noblesses humaines, au travers des Edains. Mais je pense que la plupart d'entre vous connaissent ces histoires, et vous les conter ne serait que vous les ramener en mémoire. Enfin, pour ceux qui ignoreraient de quoi ce fut monde fut fait il y a de cela bien des âges, nous y reviendrons ultérieurement. Pour l'heure, nous parlerons d'une époque qui nous est bien plus proche, et pourtant certainement bien moins connue. Il fut en effet un temps où des légendes s'arrachèrent aux griffes de Mandos et revinrent arpenter ce monde. Autour d'eux rumeurs et murmures se formèrent et les contes reprirent vie. Hùrin Thalion est de ceux-ci. Nous ne reviendrons pas pour l'instant sur le contexte qui l'avait vu disparaître d'Arda, et qui avait entouré sa mort de mystères et de fabulations. Je rassemblerais ici mes souvenirs ce qui s'est déroulé bien des siècles plus tard, quand Ulmo le fit revenir.


**Du retour d'Hùrin en Arda**

Il convient néanmoins de rappeler les circonstances de sa mort. Sans vous emmenez dans les détails sur les maléfices de Morgoth et la sombre époque qu'était celle d'Hùrin et de ses enfants, souvenons-nous qu'il était frappé par le mauvais oeil, et que les griffes du Mal enserraient son coeur en n'importe quel endroit du monde qu'il se trouva. Sa lignée ravagée, veuf et désespéré, salis, Hùrin avait erré bien longtemps avant de se jeter dans les eaux de Belegaer. A partir de là, l'histoire fait impasse sur ce héros de la guerre, qui avait sauvé par son sacrifice et celui de son frère Gondolin, dont Turgon lui-même lui refusa l'entrée, quand Morgoth relâcha l'Adan. Pourtant, pour ceux qui savent écouter le chant des mers et lire entre les présages des Vala, il était évident qu'Hùrin n'était pas dans le domaine de Mandos, mais bien dans celui d'Ulmo. Les flots de ce dernier enveloppèrent de leur magie le corps endormis du seigneur et le guidèrent dans un voyage intemporel. Son corps était embaumé par la magie du Valar et protégé des effets du temps comme de la nature. Aucun navire ne pouvait voir cet étrange corps flottant à la surface des mers, dérivant toujours plus loin, sous le regard bienveillant d'Ulmo. Le courant des Dieux fit échouer son corps en Valinor, sur une plage dont la beauté creverait les yeux d'un simple mortel. Quand il ouvrit les yeux, Hùrin découvrit au-dessus lui une foule de visage purs, qui lui étaient inconnus. Mais devant la pureté de ces êtres et sentant le souffle de la vie envahir ses poumons, il ne put s'empêcher de sourire et de pleurer de joie, la tête reposant sur le sable chaud. Un seul visage lui était familier, c'était celui de Tuor, son neveu, qui lui était parvenu pendant ses rêves tandis qu'il dérivait. Car tandis que celui qu'on nommait autrefois comme le plus grand des guerriers mortels dormait, Ulmo lui murmurait à l'oreille, lui prédisant que son parent l'attendrait sur une terre interdite aux hommes, où il était le seul à avoir été accueillis. Et une voix s'éleva du ciel, et bien longtemps, Hùrin évoqua la puissance de cette voix, qu'il attribua de son vivant à Manwë, qui l'avait jadis fait porter en Gondolin :

"- Ainsi Ulmo te guida jusqu'ici, Hùrin fils de Galdor. Mais ton heure n'est pas venue, car perdu dans le temps tu t'es égaré, mais les Enfants du Soleil ont encore besoin de toi. Tes cousins et amis défirent bien Morgoth pendant ton absence, et nombre de tes connaissances périrent, mais toi les Vala te préservèrent du temps. La Musique qui te compose serait-elle pièce maîtresse de l'oeuvre d'Iluvatar ? Depuis le début de ta lignée, votre destin est marquée par le fer, le sang et l'espoir, et voici venue la dernière chance de la Maison d'Hador de racheter ses échecs, avec son dernier parent. Va, Hùrin, va en Arda et combat le Mal qui sévit encore, toi qui en a la force. Retrouve espoir car tes malheurs n'auront pas été vains, et ton fils et toi dans votre chute avez fais beaucoup de bien comme de tords. Va !"

Ainsi, Ulmo étendit ses bras, et la mer reprit le corps d'Hùrin, dont les yeux se fermèrent. Tuor lui fit ses adieux et Hùrin reprit sa dérive. Son corps fut porté par les courants jusqu'aux plages de Lindon, où il s'éveilla, nu. Quand il s'éveilla, un elfe était prêt de lui, car les Vala lui avait insufflée en vision qu'il devait aller chercher Hùrin Thalion, fils de Galdor, sur les rivages de Lindon. Et il devait le mener en lieu sûr. Car Hùrin ignorait désormais tout de ce monde, jusqu'aux grandes destinées qu'avaient eu ses parents. Ainsi, son grand-père Hador avait été un illustre roi et avait conduit son peuple, désormais éparse et perdu, au même titre que celui qui se disait dernier des Hador. Hùrin ignorait en effet si d'autres Edains vivaient encore, et il était probable que ce fut le cas. Nombreux étaient ceux qui avait péris ou avaient disparus.


L'elfe lui donna des vêtements et une arme, une fine lame elfique qu'Hùrin porta tout au long de ses voyages qui suivirent cette rencontre. L'Eldar devait le mener jusqu'aux Havres, où Cirdan, elfe éclairé et charpentier de renom l'attendait.Je glisse ici quelques archives, qui, si vous les ouvrez, retranscriront avec précision ces événements que je ne ferais que résumer dans ce mémoire. Toujours est-il que les deux individus, qui tout deux avaient vécus bien plus que moi et mes fils réunis eurent une longue discussion. Cirdan lui confia une broche elfique, en gage d'amitié entre les elfes et l'Adan. Ce dernier le garda pour toujours à sa cape, la portant fièrement, et cette dernière lui servant de passe-droit dans les royaumes elfiques. Quand Hùrin quitta le Lindon, il avait désormais une mission, celle de porter des missives à Fondcombe, où les rumeurs d'agitations orques grondaient.
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MessageSujet: Re: Errances, mémoires d'Hùrin Thalion   Errances, mémoires d'Hùrin Thalion EmptyLun 10 Mar 2014 - 19:10


    Les elfes lui firent don d'une monture et de maigres vivres, c'était hélàs tout ce qu'ils avaient. Les temps de guerre de l'époque ne permettaient guère de grands dons, et les elfes furent déjà généreux avec Hùrin qui prit avec joie tout ce qu'on pouvait lui donner, sans réclamer plus. L'homme qui avait autrefois vécu noblement en tant que seigneur se contentait désormais de peu. Il savait se restreindre car avait été de nombreux mois et à maintes reprises sur les fronts sanglants des guerres elfiques contre les forces du Mal, et partait souvent chasser avec son frère. La privation n'était pas alors insurmontable pour lui. Il quitta bientôt les Havres, seul, en direction de l'Eregion. Ce fut la première de ses longues chevauchées, car Hùrin en fit de nombreuses en ce monde, et s'il avait été par le passé un grand guerrier, l'on pouvait désormais rajouter à ses louanges celui d'aventurier et de voyageur. Ne connaissant rien des routes qui traversaient ces nouvelles terres qu'il découvrait chaque jour, à l'image d'un nouveau né, il n'était guidé que par son instinct et les rares badauds qu'il croisait. Dans le vent soufflait certainement les indications discrète de Manwë, car les Valas avaient alors encore un oeil sur Hùrin, qui venait tout juste de débarquer en Arda.

    Seul avec ses vieux démons, il eut l'esprit morose pendant cette chevauchée solitaire mais ne perdit jamais de vue son objectif : Fondcombe, où il devait porter à Elrond des missives d'une importance capitale selon Cirdan.
    Ce ne fut qu'une fois bien engagé sur le territoire entourant le domaine secret d'Imladris qu'Hùrin rencontra des elfes, d'une manière bien intrigante. En effet, alors qu'il s'arrêtait près d'un ruisseau pour reposer son destrier et s'abreuver, un groupe d'éclaireur se glissa près de lui sans même qu'il ne les aperçoive. Quand il leur fit face, surpris, il dû alors prouver son identité aux elfes qui le menaçaient de leurs arcs : on ne s'approchait pas de Rivendel sans y être invité, et les elfes qui gardaient la Dernière Maison Simple. Les éclaireurs finirent par le croire quand l'Adan exhiba - non sans fierté - le Heaume d'Or, et le dragon qui y était perché, dernier héritage de sa maison, que les elfes des Havres lui avait rendus. Sa conservation était en réalité dûe à Ulmo, comme bien des miracles en ce monde et sur les côtes.
    Ils reprirent donc leur chevauchée, sans laisser le temps à Hùrin de plus se reposer. En effet, bien qu'Ulmo l'ait conservé des dommages du temps, le corps du guerrier, habitué à être inanimé jusqu'alors devait encore reprendre l'habitude de la vie, et toute la faiblesse du monde semblait s'abattre sur ses épaules si bien qu'il crut ne jamais atteindre Fondcombe, et tomber de scelle avait de franchir la Bruinen. Il ignorait encore qu'il faudrait de nombreux mois et péripéties pour qu'il retrouve sa force d'antan et ne redevienne le guerrier de légende. Avant cela, il lui faudrait réapprendre beaucoup de choses, et en premier lieu, à vivre.

    Ils parvinrent enfin à Imladris, et il était temps car l'Adan aurait finis par tomber de fatigue. Une fois là-bas, ils laissèrent l'homme écouter le chant des elfes, bercé par ses souvenirs qui hantaient alors son âme tourmentée, et il attendit qu'il lui accorde audience. Ce ne fut pas Elrond qui le reçut, mais un noble elfe, certainement un Noldor.
    Rapidement, on lui offrit l'hospitalité mais aussi une nouvelle mission. Hùrin ne rechignait pas et voulait lui même mettre son glaive au service des Peuples libres, lui qui était désormais sans terre et sans but. Il lui fallait cette fois aller à la rencontre des Naugrims, à la tour de garde de Targar, point le plus avancé des nains en ces terres. Il prit cependant du repos et bénéficia de la médecine elfique avant de repartir, une fois qu'il fut plus en forme. Il resta deux jours à Fondcombe, avant qu'il ne prenne la route de Targar, accompagné de deux éclaireurs elfes qui accompliraient avec lui cette mission.
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