Tard dans la nuit...

Je suis persuadé que non. Si vous chantiez devant quelqu'un, il applaudirait tellement vous le toucheriez. Déjà lorsque vous parlez, vous avez une voix des plus belles, je n'ose imaginer ce que c'est lorsqu'elle est en chant.

Fingolfin regardait aux alentours, petit à petit, il ramassait du bois et des branchages, qu'il posa ensuite au sol. Il éspérait pouvoir en faire seul un feu, car si il comptait passer la nuit dehors, il devait tout de même avoir un peu de chaleur...

Faire un feu. La nuit à beau être douce ele n'est pas des plus chaudes, et je compte dormir ici cette nuit. Pour allumer ce feu, il ne me faut qu'un seul petit moment de chaleur intense, et le reste fera l'affaire...

Il proposa alors a Enael de s'assoir auprès de lui, et il commença à chercher deux bouts de bois adéquats....

Je...il fut longtemps, où j'ai été obligé de dormir ainsi, à me débrouiller par plus que mes propres moyens. C'est une habitude que l'on ne perd pas en une semaine que l'on est intendant. Il est vrai que j'apprécie les doux matelas, mais l'appel de la nature est plus fort encore, vous devriez le savoir....

IFngolfin trouva finalement ce qu'l cherchait, et commença à faire tourner l'un des batons, le pus rugueux, dans un trou de l'autre. Avec les frottements, cela allait s'échauffer, au moins assez pour que Fingolfin puisse aider de ses pouvoirs et en produire du feu.

Fingolfin se concentrait vraiment désormais. L'intérieur de la cavité commençait à s'échaufer fortement, et Fingolfin canalisa la chaleur de ses mains, acquise en frottant sur le baton, pour encore augmenter la chaleur et par la même occasion la pression qu ifaisait s'échauffer le tout.
Pour en finir, une gerbe de flammes vint couronner de succèes les efforts de Fingolfin. Celui-ci posa les deux bouts de bois soit le feu, et fit de nouveau augmenter la chaleur des petites flammes qui menaçaient de s'éteindre tout moment. Le feu prit bien, et il ne fit plus aussi froid...
Cependant il voyait Enael grelotter quelque peu. Il posa alors ses chaudes mains sur ses joues, espérant qu'elle ne prenne pas ça mal.

Surpris à son tour, Fingolfin ne garda ps longtemps ses mains sur les joues d'Enael. En même temps qu'ele baissa son regard, il détourna le sien vers le feu.

"Combien de temps avez vous vécue sur les routes?"

Mes souvenirs me disent deuis que j'avais atteint l'âge. Mon instinct me dit depuis bien plus longtemps....

Les mains de Fingolfin se rapprochaient lentement du feu...il aimait à sentir la chaleur, toujours plus proche, toujours plus forte...jusqu'au point que ses mains en devinrent rouges et qu'il y sentais d'agréables picotements. C'est vrai qu'il n'avaient jamais vraiment eu le temps de parler tranquillement ensemble....et il remercia les Valars que cela soit ainsi se soir, il se sentait si bien avec elle, et en ce moment, il se sentait plus libre et bienheureux que jamais.

Une idée lui vint, et il ressortit sa flûte. Il remarqua qu'Enael avait le regard figé dans ses yeux, mais il n'y fis pas trop attention. D'un mouvement de pupilles, il l'incita à regarder les flammes dançantes....
Une douce mélodie vint alors à la rencontre des oreilles d'Enael, douce et rythmée, claquante presque et des plus enchanteresses. Des mouvements autres que celui des flammes se firent remarquer dans le feu. Des flammes jaillirent de petites personnes, qui se rangeaient en ordre, et galopaient ensuite rangées qu'elles étaient. La musique devint plus rapide, plus accompagnatrice, plus saccadée et en même temps longue et harmonieuse. De petites êtres magiques dansaient come lors d'un bal sur un feu rendu plat, et les mouvements claquants étaient au son de la flûte...

Au même endroit où vous vous avez vécu ça. Les berceuses sont souvent jouées au enfants, ben que l'on leur apprenne de moins en moins. Je parle d'Ossiriand, je n'ai pas connaissance que l'on fassececi autre part. Pour ma part, j'ai appris très vite à jouer de la flûte, puis on m'appris ces berceuses, et j'en ai même inventées grâce à mes pouvoirs.

Fingolfin expliquait ceci comme si il venait de l'aprendre, tout sortait si simplement ! Et leurs deux regards qui étaient figés l'un dans l'autre, comme si iune force les empêchait de se séparer. Peut-être devrait-il le faire maintenant ? peut-etre ne le rejetterait-elle pas ?
Il avança quelque peu la tête, mais s'arrêta de lui même, et réussi à tourner ses yeux vers les flammes, baissant quelque peu la tête.

Je suis autant elfe Nandor de coeur qu'elfe Vanyar de sang.

Le vent se leva soudain et cette fois Finglfin n'y était pour rien, ce qui fit qu'il l'apprécia d'autant plus. Il se rendait de plus en plus compte de ses sentiments envers Enael, mais il s'y refusait, elle ne semblait pas être femme à aimer......