Chroniques d'Arda
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 L'Origine du Fléau : Abattarik and Co

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Abattarik
Pas encore de rang... mais ça arrive !
Abattarik
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Race: Dark Numenorean
Possessions: une dague, un long coutelas, une besace de cuir noir avec: des cartes maritimes, quelques potions. Une longue cape grise, avec des couteaux de lance cousus dans la doublure. Une serie de bagues, dont une dont le chaton est creux, contenant du poison.
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MessageSujet: Re: L'Origine du Fléau : Abattarik and Co   L'Origine du Fléau : Abattarik  and Co - Page 2 EmptyJeu 21 Nov 2019 - 19:05

Trois cavaliers avançaient en colonne sur la route pavée menant à l’ouest d’Osgilliath. Ils se frayaient un chemin à travers le flot de charrettes, réfugiés écologiques et autres animaux de ferme.
La catastrophe avait jeté sur les routes des centaines de personnes, la plupart fermiers ou éleveurs. Ne pouvant plus abreuver les bêtes ou arroser les cultures, voir tout simplement accéder à l’eau pour boire, ces malheureux n’avait d’autres choix que de chercher refuge dans des villes, espérant un meilleur sort.
Las, Osgilliath était déjà une citée fort mal en point, du aux multiples assauts perpétrés par les forces du Mordor. Jadis une splendeur, la citée d’Osgilliath était devenu aux fils des guerres et du temps, à peine mieux qu’un bidonville … enfin, aux yeux du cavalier de tête.

Les cavaliers remontaient le flot des indigents sans ménagement ou considération pour les piétons ou les animaux.
Le premier des cavaliers ouvrait la voie avec une certaine brutalité. Autant sa monture essayait de ne pas heurter quoique ce soit, autant son maître utilisait ces lourdes bottes de cuir ferrées pour repousser ceux qui ne s’écartaient pas assez rapidement à ces yeux. Sa main libre posée sur le pommeau du sabre qui battait son flanc dissuadait les protestations ou les possibles rebellions.

Le deuxième cavalier était une grande femme, portant vareuse de marin, cache poussière et chapeau. Sans être une beauté, le coté athlétique que l’on pouvait deviner et l’énergie de ces gestes la rendaient attrayante. Portant également un sabre au coté, lame nue, maintenue par un cordon de cuir tressé, elle conduisait néanmoins sa monture sans agressivités et avec prudence. Son maintien était hautain et plein de confiance.

Le troisième larron était également une femme, mais de petit taille et fagoté comme un as de pique avec des vêtements n’allant pas ensemble. D’ailleur, on pouvait penser qu’autant de manque de gout ne pouvait qu’être intentionnel, mais cela aurait été mal connaitre Zarra. N'ayant aucunes armes visibles, les gens se poussaient néanmoins tant le regard chargé de mépris et de colère agissait comme un répulsif.

Remontant le flot de réfugiés, les cavaliers finissent par arriver au niveau de la porte Ouest d’Osgilliath, ou un groupe de soldats du Gondor faisaient de leur mieux pour contrôler les entrants et répartir les réfugiés en fonction de leurs besoins. Les soldats étaient visiblement débordés et exténués, comme souvent dans ces moments là, ou aucuns ne compte son temps.

Abattarik visa un lieutenant qui s’était écarté pour prendre du repos quelques minutes, loin de la cohue de la Porte. Le Corsaire, sort de la route en menant sa monture dans les fossés et se dirige vers l’officier qui commençait à sortir un saucisson. Arrivant à sa hauteur, Abattarik l’interpelle, le dominant du haut de sa monture.

« Bien le bonjour, voisin. Un bon appétit que nous vous souhaitons.»

Gêné, le lieutenant tente de dissimuler la cochonaille, puis observe ce cavalier, pour se rendre compte que deux autres l’on rejoint, et surement sans le vouloir, l’encerclent.

« Heu oui, merci citoyen. Que veux-tu ? Si tu veux rentrer, tu dois prendre ta place dans la file et te faire enregistrer par le Caporal. »

Disant cela, le lieutenant avait la désagréable impression que son discours n’avait pas vraiment convaincu le groupe de cavaliers. Son regard se porte de l’un à l’autre. Il déglutit, soudain très mal à l’aise.

Abattarik sourit de façon carnassière.

« vois tu, voisin, c’est que nous sommes un peu pressé, pour tout te dire. On cherche des elfes qui seraient dans l’enceinte de la ville. Tu dois bien avoir entendu un truc, non ? Ca se loupe pas un elfe, voisin, alors un tas, je te raconte pas … »

Le lieutenant se demandait comment aller tourner cet interrogatoire mal déguisé. Il essaya de jeter un coup d’œil pour voir si ces gars avaient noté quelque chose, mais les montures des cavaliers bloquaient habilement la vue.
Et le lieutenant avait la très désagréable impression que ces étrangers respectaient en rien son uniforme, son grade ou la possibilité qu’il fut un terrible guerrier.

« Nous avons Sa Majesté, ainsi que ces compagnons qui sont présent dans nos murs, afin de résoudre le terrible fléau qui nous frappe. Et oui, certain sont de puissants seigneurs Elfes. Mais ne rêve pas, étranger, en aucune façon tu ne pourras les approcher comme cela. La Garde ne le permettra pas. »

Abattarik se remet en position sur sa selle, fouille dans son paquetage, et sort une de ces gourdes. Il l’a lance au lieutenant, qui l’a rattrape néanmoins, malgré sa surprise.

« Tu es dans le vrai, Lieutenant. Mais c’est toi qui va aller leur porter un message, voisin. Va dire aux elfes qu’Abattarik est en quête pour résoudre l’affaire de l’eau empoisonnée, et qu’il a des informations capitales qu’il doit absolument transmettre à des elfes qui seraient dans cette ville. Dis leur que j’attends à cette porte et qu’ils doivent venir me voir, car seul eux sauront interpréter la prophétie que j'ai reçut.
Ok, tu as compris voisin ?  Et la gourde d’eau, c’est cadeau. Pour aller avec ton saucisson, et pour que tu te bouge le cul et y aille dès maintenant
 »

Le sergent, regardait outré tour à tour les trois cavaliers qui l’entourait. Visiblement, cela ne semblait pas une plaisanterie, mais ces étrangers avait l’air quand même hautement suspect.
Le sergent regarda l’outre, qui devait contenir au moins 1 Litre, de quoi donner à sa fille et sa petite fille pour au moins une journée d’eau, sans avoir à prendre sur sa ration. Par les temps qui courraient, c’était une richesse qui ne pouvait être ignorée.
En plus, si ce mystérieux Abattarik disait vrai, cela pourrait résoudre la crise actuelle, et s’il n’était qu’un charlatan, surement que ces Seigneuries sauraient lui faire son affaire.

Un des cavalier bougea sa monture pour laisser un passage vers la citée.
Alors que le sergent se pressait et reprenait sa contenance auprès de ces gars, il entendait la voix d’Abattarik derrière lui qui lançait :
« On se presse voisin !! Tic Tac, Tic Tac, le temps passe … »


Dernière édition par Abattarik le Jeu 21 Nov 2019 - 22:07, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'Origine du Fléau : Abattarik and Co   L'Origine du Fléau : Abattarik  and Co - Page 2 EmptyJeu 21 Nov 2019 - 22:04

Shocked fausse manip
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