~ Palais d'Amon Obel ~

Xack suivit la reine jusque d'en le palais. Même si pour lui, nul palais n'est aussi beau que celui de la nature, il resta en admiration devant tant de beauté dans l'architecture. L'ordre regnait en cet endroit. Aussi bien dans les objets que dans les coeurs. Xack remarque que les gardes avait une fieretée dans les yeux une ardeur de proteger leur souverain. D'ailleurs, aucun ne manqua de jeter un regard suspicieux sur cet étranger qui foulait le temple de leur honneur. Xack avait bien compris qu'il n'était pas veritablement le bienvenu, qu'on l'interrogeait du regard. Agacé par ces soupcons, Xack posa de manière très visible sa main sur la garde de son épée. De plus, les haladins l'avaient surpris dans la foret et Xack savait que l'art de la guerre leur avait été enseigné avec brio. En posant la main sur sa garde, Xack esperait montrer que lui aussi était capable de se battre. Ce geste était également une belle ruse, car si l'on le lui reprochait, Xack pouvait dire qu'il s'agit d'une forme de reverence en Arnor (ce qui est vrai).

Xack se demandait plus que jamais ce que faisait son amie dans un royaume humain, qui plus est en guerre. Il était trop tard pour les questions, il l'avait déjà perdue de vue. Xack decida de s'installer sur un banc à l'écart. Il alluma sa pipe et admira le scintillement des joyaux incrustés de toutes parts. Il en oubliait même le regard inquietant des gardes.

Un capitaine haladins approcha et le questionna. Xack répondit poliment qu'il venait du sud et qu'il pouvait apporterdes informations peut-être interessante pour le roi Handir. Le capitaine s'étonna et finit par dire qu'il ne pouvait rien car il partait relever une équipe dans la forêt mais qu'un haut-dignitaire ne tarderait pas à arriver. Aussi, Xack attendit sagement en fumant.

Xack fut surpris de la rapidité avec laquelle les informations se déplacent. Qu'importe, il était avec une amie des plus chères.

"De fait j'ai beaucoup voyagé. J'ai été messager pour quelques rois du sud. Essentiellement, c'est de guerre que je vais vous parler: le royaume de Kazahd Dum est en crise et leur aide est imrpobable. Pour les bonnes nouvelles, je ne vois qu'une chose: le roi Aragorn a été proclamé empereur Tar Elessar de l'ouistrenesse. Pour les mauvaises, elles sont plus nombreuses: l'Isengard a de toutes évidencés trahit nos rangs. J'y ai vu orques par centaines et de sombres créatures volaient sur le ciel de l'Isengard. Angmar a fait jaillir de ses sinistres terres des orques et le roi Amon Uilos, seigneur des terres d'Eregion a fortifié son royaume. Mais j'ignore ce qu'il s'est passé ensuite. La guerre a commencée."

Xack vit s'assombrir le regard de son amie au fur et à mesure qu'il parlait. Il prit un temps et termina:

"Le Rhovanion était en guerre lorsque j'ai quitté le Sud. Saroumane avait une réélle volonté de le detruire... Dame Ildien, je sais que ces nouvelles sont des plus graves, mais l'espoir demeure. Le Gondor est des plus puissant. Il saura venir en aide à vos frères elfes. Toutefois, je n'ai hélas pas de nouvelles à vous apporter à propos de la Lorien. Mais si quelque chose de grave s'y était passé, vous le sauriez mieux que moi n'est ce pas?"

Xack ralluma sa pipe et ajouta:

"Le sud, votre pays, n'est plus ce qu'il était. Les hommes le defenderont pourtant jusqu'au risque de leur propre vie, vous pouvez me croire. et puis, vous êtes en sécurité ici, bien que ce pays soit en guerre."

Siléas fronça les sourcils à chaque nouvelle que lui apportait son ami, en effet les temps à venir ne présager rien de bon. Il fallait que Xack rencontre Handir, elle ne pourrait restituer toutes ses informations sans en oublier certaines. Déçue de ne rien apprendre sur sa forêt natale elle baissa les yeux. Son pays? non le sud ne l'était plus vraiment, maintenant elle appartenait à cette forêt, à cette partit de la terre du milieu. Mais son coeur était toujours attaché à sa vieille forêt.

" Mon bon Xack, sachez que je n'ai aucune nouvelle de la Lorién depuis que je l'ai quitté il y a de ça un long mois et ce silence des miens m'inquiéte plus qu'autre chose. J'ai un mauvais présentiment, j'entend les cris des miens pendant mon sommeil"

Elle baissa la tête, elle n'avait plus de nouvelles de son frère et les silences sur ce qui se passait en Lorién l'inquiétait. Mais son prochain voyage lui permettrait d'avoir le coeur net sur les doutes qui assaillait son coeur.

" Ma place est ici maintenant, près de l'homme que j'aime. Je dois veiller sur tout un peuple et par des temps si troublaient j'ai peur de ne pas pouvoir y arriver"

C'était la première fois depuis son arrivé qu'elle arrivait à se confier clairement à quelqu'un d'autre qu'Handir. Xack était son vieil ami, elle le connaissait depuis de longues années, il fut le premier humain qu'elle soigna. Et sa présence près d'elle la rassurait, comme s'il s'agissait d'un signe envoyait par les Valars.

" Oui ici je suis en sécurité, mais pour combien de temps, les forces du mal grandissent je le sens. Je l'ai toujours sentit, elles progressent, venant du sud et bientôt du nord car l'Angband est en éveil. Bientot nous serons prit au piège. Seul les Valars eux même pourrons nous sauver des griffes de serviteurs de Melkor."

Les yeux de l'elfe regardaient dans le lointain comme si elle voyait déjà le futur qui leur était réservé. Elle sentait l'appel de ses frères elfes vivant paisiblement à Valinor mais elle faisait partit de la terre du milieu et elle devait la défendre. Cette création d'Eru méritait qu'on se batte pour elle.

" Oh mon cher ami, si vous saviez comme j'ai peur" murmura-t-elle dans un souffle.

Xack ne comprit pas ce qui se passait. Sileas était partit comme une flèche. Il aurait voulu la suivre mais à peine avait il levé les yeux qu'elle avait disparu. Soudain, il eut comme des palpitations qui l'empechèrent de se déplacer. Etait-ce la fatigue du voyage, un coeur fatigué? Il fut obligé de s'assoir. La main sur sa poitrine, il respira lentement. Le mal passa peu à peu. Il revoyait l'Isengard, Angmar. Il pouvait encore sentir l'odeur du soufre émanant des sombres souterrain de l'Isengard. Puis, il lui revint l'image de Sileas.

"Sans doute est elle partit voir le roi..."pensa-t-il.

Xack se saisit de sa gourde et s'abreuva. Le mal était passé.

Après avoir pris quelques heures de repos, Siléas avait revêtu ses habits de reine, la couronne d'or était posée sur sa tête. Ses longs cheveux d'or avait été attaché en un ravissant chignon, elle ne voulait plus que les gens regardent la cascade doré qui descendait habituellement jusqu'au bas de son dos. C'était une sorte de restriction qu'elle s'imposait jusqu'au retour de celui qu'elle aimait.
Lorsqu'elle fermait les yeux elle pouvait encore sentir les caresses de son amour, le soin particulier qu'il prenait en s'attardant sur ses longs cheveux. Maintenant qu'il était partit elle ne voulait pas que quelqu'un d'autre que lui les touche ou les effleure même un tout petit peu. Seule Méli servante avait le droit de les lui coiffer. D'ailleurs Siléas avait toujours considéré Méli plus comme une amie que comme une servante. Son soutient et son sourire l'aidait beaucoup, surtout en ce moment.

Depuis le départ d'Handir, la veille, elle n'avait pas revu son vieil ami Xack, honteuse de l'avoir laissé tomber elle retourna dans la cour intérieure du palais et le trouva assis comme la veille. Elle lui fit un grand sourire et s'approcha lentement

"Bonjour mon ami, je suis vraiment navrée pour hier, mais trop de chose se sont passés et je vous avez complètement oublié. Mais on m'a assuré que vous aviez été logé dans une des chambres pour les invités. Je vous convie donc pour me faire pardonner à mon repas tout à l'heure."

Elle inclina respectueusement la tête et s'avança des portes du palais. Himlâd était resté au château, il avait d'ailleurs été nommé à la tête d'un groupe de soldat pour surveiller les portes d'Amon Obel.

"Avez vous quelque chose à me signaler Himlâd?" demanda-t-elle en lui souriant.

Le jeune homme s'inclina devant sa reine et releva ensuite sa tête

"Non ma reine tout est très calme, les haladins en patrouille dans la forêt surveille la lisière comme vous l'avez ordonné."

" Et ma jument, comment va Aylan"

L'haladin devint rouge, honteux de ne pas en avoir parlé immédiatement

" Elle est dans l'écurie royale, les palfreniers font tous ce qu'il peuvent, ils ont soigné les brûlures avec votre préparation et maintenant ils ne font qu'attendre."

"Très bien, faite moi avertir quand Aylan ouvrira les yeux, je tiens à voir moi même si elle a besoin d'autres soins."

Sur ces mots elle tourna les talons et retourna dans la cour intérieure du palais près de son ami Xack. Sans prononcer de mots elle s'installa à côté de lui sur le banc en pierre

"Je n'aurais probablement pas beaucoup de temps à vous consacrer durant les mois à venir mais je serais toujours là pour vous si vous avez besoin de quelque chose. Maintenant dites moi un peu ce que vous êtes venu faire en Brethil"

Xack prit une longue respiration, frotta sa barbe mal rasée.

"Pour être honnête, je ne sais pas. L'instinct m'a dicté de venir ici, au nord, avertir les jeunes peuples de ce pays lointain. Au sud, l'on ignore de tout de ce qui passe ici. Et après mon passage en Isengard, je dois avouer que je n'avais pas envie de rester. Mais je ne m'attarderais pas en cet endroit."

Xack ne désirait pas vraiment partir mais la necessité de suivre son instinct lui dictait de retourner dans les terres en guerre.

"Avant de partir, j'aimerais m'entretenir avec le roi, Handir. Peut-être désire-t-il annoncer un message à un roi du Sud..."

Xack fixa la reine Sileas en attendant une réponse. Il savait cette question un peu embarassante ou même blessante, peut-être. Cependant, il était trop tard pour utiliser les détours de la politesse.

Xack regarda lui aussi la cour. Il ne put s'empecher d'admirer une fois encore la beauté de cette construction humaine. Il termina:

"Je n'ai pas de questions. Je ne suis qu'un messager."

Il se leva et s'agenouilla devant la reine.

"J'espere de tout mon coeur vous revoir et si Eru me le permet, soyez sur que je reviendrais vous voir. Vous revoir, ce fut un nouveau souffle pour mon coeur. C'est peut-être indecent de dire cela à une reine, mais je vous assure que vous avez toute ma confiance."

Xack se releva et termina:

"J'irai en Lorien voir et pecevoir ce qu'il s'y passe. Soyez certaine que je vous en ramenerez des nouvelles sûres et bonnes. Adieu, ma chère amie."

Lui aussi devait partir et elle en fut attristée, elle aurait au moins espérait passer du temps avec son ami, mais il lui rappellait que dans le rôle de reine on était toujours seule. Mais quand Handir était à ces côtés elle savait qu'il n'en était pas ainsi.
Elle baissa les yeux un instant puis regarda Xack qui venait de se lever

"Très bien mon ami, je vous souhaite de faire bon voyage, soyez prudent et revenez me voir quand vous voudrez se sera un réel plaisir"

Elle inclina la tête et le regarda partir après quoi elle s'avança dans la pièce s'approcha de l'aile menant aux jardins, de là où elle se trouvait elle pouvait voir les arbres fleuris et les fontaines. Soudain sans que rien n'ait pu le présager la voix cristaline de la jeune reine s'éleva, dans sa langue natale elle chanta son amour pour son homme partit à la guerre. Et alors qu'elle n'y croyait plus un sourire vint illuminer son visage, elle avait trouvé la plus merveilleuse des façons de sentir la présence d'Handir, elle se souvenait combien il aimait l'écouter chanter et elle espérait que où qu'il soit il entende son chant d'amour.

Mais toutes les bonnes choses ont généralement une fin, elle repartit alors à travers les couloirs, donnant des ordres à droite et à gauche pour embellir le palais, bien qu'il était réhabité depuis plus d'un mois, il y avait encore des travaux et de la décoration. Ce n'était pas vraiment ce qu'elle préférait le plus mais après tout elle ne devait pas rechigner devant cette tâche.

Dans sa robe blanche elle s'avança avec la grace d'un cigne, elle retourna ensuite devant les portes du palais et admira la majestueuse forêt qui se présentait à elle. D'une minute à l'autre elle savait que quelqu'un viendrait la prévenir d'affaire urgente concernant le royaume des Haladins, mais pour l'heure ses yeux elfiques perçaient la forêt et un sourire bienvaillant vint s'installer sur son visage.

" J'ai confiance en toi mon amour, je sais que tu me reviendras et moi je t'attendrai" murmura-t-elle comme si elle espérait que le vent porte ce message jusqu'au oreille du roi de Brethil.

Siléas rigola doucement, il était vrai qu'elle n'aimait pas trop se prendre au sérieux, c'était une façon d'être qui ne lui ressemblait pas. Elle préférait rigoler et être naturelle, elle avait toujours pensé en regardant Galadriel, que le rôle de reine était plus un fardeau qu'autre chose mais maintenant qu'elle avait entendu les paroles de la jeune femme elle savait que c'était autre chose qu'un devoir. C'était une façon d'être, on n'apprend pas à être reine, on le devient et Siléas ne souhaitait que ça.

Tout un peuple était derrière elle, le reste des familles éparpillés loin de leur terre reviendrait bientot en Brethil et ce jour là elle devrait les accueillir comme une reine et comme la femme qu'elle était. En leur ouvrant son coeur et en les protégeant du mieux qu'elle le pouvait.

" Vous avez raison, Handir m'aime pour ce que je suis et non pour le rôle qu'il m'a donné. Il m'aime parce que je savais le toucher avec mes chansons, mes éclats de rire et ma terrible envie de faire ce que j'ai envie. C'est pourquoi je serai pareille avec vous afin que vous puissiez voir celle qu'aime votre roi."

Elle était une elfe, noble et fière comme son peuple, mais elle connaissait le limite que bon nombre des siens avaient depuis longtemps dépassé. Son grand frère Nirdin était de ceux qui avait tourné le dos aux humains et qui les accablé de ses sarcasmes. Mais Siléas n'approuvait pas son frère et si celui-ci la voyait aujourd'hui reine d'un peuple d'homme il rentrerait surement dans une colère noire. Mais jamais il ne réussirait à l'arracher de cet endroit qu'elle considérait maintenant comme sa maison.

" Je veux courrir vers lui, me serrer dans ses bras, en suivant sa voix qui murmure dans la nuit...j'entend son chant d'amour infini"

Elle s'était mise à fredonner une chanson en tournant son regard vers le jardin illuminé d'une lumière orange. Cette atmosphère lui rappelait les moments ou, en Lorien, elle chantait pour sa jument au couché du soleil.

" Plus loin que dans mes rêves, je l'emporte avec moi..."

Un léger sourire se dessinait sur son visage mais ses yeux étaient emplit de larmes qu'elle n'essayait plus de retenir après les paroles de la jeune femme.

" Je ne voudrais pas vous retenir, ne vous inquiétez pas pour moi mes amis, vous pouvez rentrer chez vous" dit-elle soudain en arrêtant de chanter.

Elle ne voulait pas empêcher ces deux jeunes gens de s'aimer, non elle ne voulait pas les retenir, eux qui avaient tant de chance d'être ensemble malgré leur frères partit à la bataille.

[PNJ: Belfalas et sa compagne ]

Les deux époux échangèrent des regards amusés lorsqu'ils entendirent le rire de leur reine et désormais amie. Ils étaient heureux d'avoir apporté un peu de gaieté dans son existence et surtout à cette heure délicate où son amant était partit pour mener la plus grande campagne qu'ait mené les Edains jusqu'ici. Ils la voyaient sourire, et heureuse fut la compagne de Belfalas lorqu'elle se blottit contre son mari en déposant un regard plus que bienveillant sur lui. Leur reine était inquiète, mais quelle femme ne l'aurait été en pareille situation ? Probablement aucune. Quand enfin le soleil commença sa longue déclinaison vers l'horizon, une essence fleurie, venu des jardins, envahit et embauma rapidement les lieux avant de s'évanouir aussi subitement qu'elle était apparut. Bizarrement, quelques secondes seulement après sa disparition, un aigle au plumage brun monta au plus haut des cieux avant d'amorcer sa déscente sur la scène. Ralentissant sa descente au simple battement de ses ailes, l'animal se déposa finalement sur le bras tendu de Belfalas qui l'avait aperçut bien avant qu'il descende vers lui.

Décrochant alors la petite lettre qui était attachée à sa patte, le premier capitaine de Bréthil sut que les premières nouvelles de l'armée était arrivé. Déroulant le parchemin avec un tel entrain, il parcourut la lettre de long en large tant son inquiétude c'était aggrandit depuis le départ de ses frères.

La lettre disait ceci :

Citation :

Belfalas,

Notre voyage est enfin terminé et il s'est déroulé sans le moindre encombre. Les hommes sont fières d'avoir prit les armes pour défendre leur famille, et plus que jamais, le courage des Edains semble vivace. La bataille est iminente à l'odeur poussièreuse qui émane de la cité noire et c'est avec une grande impatience que les hommes s'apprêtent à venger les morts de Nirnaeth Arnoediad. Je sais que ton coeur est lourd à la simple évoquation de ta non-présence en ces lieux désolés mais sache que tous les soldats se batteront en ton honneur et je serais moi aussi présent pour brandir l'épée pour toi.

Puisses-tu protéger la seule personne qui mérite que je me batte ici-même pour elle.

Handir.

En lisant ces mots, Belfalas abaissa sa nuque et ferma ses yeux pour se retenir de ne pas révéler ses émotions au travers de son regard. Mais alors que sa main, qui tenait le parchemin, s'abaissait pour de nouveau longer son corps, un parchemin légèrement plus fin en tomba. Belfalas ne le remarqua pas mais Siléas l'aurait put de sa position.

- Ma reine, l'armée est bien arrivé en Angmar, annonça le capitaine sans remarquer qu'une seconde lettre était tombée de la missive.

[FIN PNJ]

Siléas avait admiré l'aigle sans comprendre qu'il était le messager de l'armée qu'elle ne fut pas sa surprise en le voyant se poser sur le bras de Belfalas. Immédiatement elle comprit qu'il s'agissait de nouvelle qu'elle attendait tant. Avec un regard quelque peu inquiet elle attendit patiemment que Belfalas finisse sa lecture, visiblement le courrier lui était adressé et à voir sa tête se baisser elle eut peur d'une mauvaise nouvelle.

Avançant d'un pas elle écouta sa phrase et elle lâcha un soupir de soulagement, l'armée était arrivée mais aucune mauvaise nouvelle n'accompagnait cette lettre. Aucune bataille n'avait eut encore lieu et aucun mort ou blessé n'était à déplorer. Siléas comprit combien le soldat et guerrier qui se tenait devant elle aurait préféré se tenir aux côtés de ses deux amis. Au lieu de ça il devait veiller sur elle.


" C'est bon de le savoir" dit-elle en baissant légèrement la tête.

Alors elle vit une lettre d'un papier plus fin que le premier et après un froncement de sourcil dû à son incompréhension, elle se baissa pour le ramasser.
Lentement avec un soin particulier elle le déplia et reconnut desuite l'écriture de Handir, son coeur se mit à battre rapidement. Et elle parcourut la lettre.

[je te laisse écrire la suite!^^]

Belfalas fronça les sourcils en voyant la reine s'approcher de sa position et surpris il fut, lorsqu'elle se pencha pour saisir un papier à la blancheur certaine et à l'épaisseur nettement plus raccourcis que celui du parchemin qu'il tenait dans la main. Il n'avait même pas remarqué qu'une seconde missive avait accompagné la sienne; sans doute parce que le papier était si fin et si léger qu'il était resté parfaitement indiscernable au toucher.

Sur cette lettre, Siléas put lire:

Citation :

Mon amour,

Ici où tout n'est que poussière et noirceur, ta présence me manque plus que jamais. Pourtant, aussi fou que cela puisse paraître, il me semble entendre ta voix douceureuse franchir la cime des monts et redescendre sur ses plaines pour égayer mon coeur. Tes caresses font également partit intégrale de mon quotidien et plus que souriant je suis lorsque je perçois encore la délicatesse de tes doigts filant langoureusement sur ma peau. Je sais que le repos tu ne trouveras tant que je ne serais rentrer auprès de toi mais rassure-toi, nous en aurons très bientôt finit et il me sera permis de rentrer et de pouvoir de nouveau te serrer contre moi. Chaque seconde qui s'égraine devant mon regard me rapproche un peu plus de notre retour, penses-en de même car rien ne saurait me séparer de ta si douce étreinte.

Puissent les Valars te protèger durant mon absence et me permettre de te retrouver au plus vite.

Avec tout mon amour et toute ma tendresse, Handir.

Xack marchait jusqu'à l'écurie. Un ecuyer lui aporta son cheval et des vivres y étaient attachées.

"Vous avez mis du thé?" demanda Xack.

"Non monsieur. Nous n'en avons point."

"Evidement... Quoique, pourquoi avoir du thé si c'est pour le boire seul..."

Xack murmurait. Il monta sur son cheval et sortit au trot. Loin du palais, la douleur revint moins forte mais non moins pressante. Peu importe il fallait continuer.
[b]