gouffre de Helm 3

HRP: pour Saroumane ^^

RP: Handrad et ses hommes se rapprochaient de Fort le Cor. Le capitaine numénoréen espérait qu'Elegost soit arrivé saint et sauf. A présent, le soleil avait complètement disparu et les étoiles apparaissaient, remplissant le ciel de mille petits lumignons. Soudain, rompant le silence qui s'était installé sur la troupe, un cri perçant déchira la nuit. Un cri de fauve. Puis deux puis trois. Puis ce fut toute une meute qui aboyait et qui se rapprochait de plus en plus. Handrad en était sûr. Saroumane avait été averti de leur arrivée et avait envoyé un comité à leur rencontre.

Des ouarges ! Nous sommes attaqués ! cria Handrad. Armez vos arcs !

Le capitaine lança plusieurs ordre à la va-vite dans le tumulte qui régnait désormais en maître. Plus bas, en aval de la pente sur laquelle ils étaient, arriva une orde déchaînée de ces bêtes montées par des orcs qui faisaient tournoyer leur arme au dessus de leur tête.

Attendez ! Encore un peu... attendez ! ... TIREZ !

Une volée de flèches partit et alla se figer dans la chair des ouarges du premier rang. On entendit le cri plaintif de certains qui roulaient par terre. Puis une deuxième volée s'abattit, suivant la première à un intervalle de quelques secondes.

Les ouarges se rapprochaient toujours. Il en restait bien une douzaine. Maintenant, ils étaient trop prêts pour que l'on bande les arcs.

Dégainez les épées ! Regroupez-vous en un cercle compact !

Handrad brandit son épée et l'enfonça dans la gorge d'un ouarge qui poussa un rugissement de douler avant de s'effondrer au sol. Plus loin, un dúnadan se fit trancher la tête par un orc dont la monture s'occupa de dépouiller le reste du corps de ses entrailles. La plupart des ouarges avaient été éliminés ou avaient fuit car leur cavalier était tombé ou qu'ils étaient blessés. Le combat fut vite réglé. Du côté des dúnedains, on dénombrait trois morts et deux légèrement blessés.

Handrad essuya la lame de son épée à l'épaisse fourrure d'un ouarge couché.

Dépêchons avant que Saroumane n'en envoie d'autres à nos trousses.

Pendant ce temps, à Fort le Cor, Elegost fut introduit dans la forteresse. De tous côtés, on s'activait. On taillait de gros troncs qui allaient servir à la construction de scorpions, onagres ou autres engins du genre. A l'armurerie, on aiguisait les lames, on se servait de lances, on ajustait sa cotte de maille et on remettait son casque qui avait glissé de côté. Sur les remparts, on préparait la poix qu'on allait versé sur l'assaillant à travers les mâchicoulis.

Elegost demanda à ce qu'on le conduise auprès du prince du Rohan.

Il est monté dans sa chambre et ne désire pas être dérangé, lui répondit-on.

Et bien dites-lui qu'Handrad et une trentaine de dúnedains sont venus du nord prêter main forte aux Rohirrims, il répliqua.

Le seigneur Aragorn est-il ici ?

Edit Eodred: Attention aux incoherence tu aurais du croisé Theodwyn, les troupes de l'isengard et demandez l'autorisation d'entré et ensuite entré. Voila fais juste attention

MJ

C’est alors qu’Eoden passait dans le coin s’arrêta devant l’homme étrange :

« Vous êtes un homme de la compagnie grise pas vrai. Il me semblait vous avoir vu en Angmar, il est vrai que le prince ne souhaite pas être dérangé, il peaufine sa stratégie dans sa tête, il a toujours fais comme ça et nous a toujours menez a la victoire. Mais nous allons faire une petite exception, car je pense qu’il souhaite s’entretenir avec vous. Venez suivez moi. »

Et ils pénétrèrent dans le bâtiment taillé dans le roc.

Elegost hocha de la tête.

En effet. Je suis Elegost de la Compagnie Grise et second de mon capitaine, Handrad.

C'est tout à fait possible que nous nous soyons jà vu. J'étais à Fornost Erain avant qu'elle ne tombe. Enfin... conduisez-moi donc auprès du prince.

Elegost allait emboîter le pas à son interlocuteur quand une voix qu'il reconnut pour celle de son capitaine se fit entendre de par delà les remparts.

Ouvrez les portes ! Je suis Handrad de la Compagnie Grise.

On donna un ordre et quatre hommes soulevèrent les lourdes poutres qui barraient la grande porte. Handrad pénétra dans Fort le Cor, suivi de sa troupe. Sous sa directive, les hommes s’en allèrent sur la droite et se rangèrent en ligne.

Handrad s’avança alors vers Elegost et lui posa une main sur l’épaule.

Bien, je vois que tu as su trouver le chemin.

Puis il se retourna vers Eoden.

Eoden, je suis heureux de vous voir, depuis la dernière fois (ils se seraient vus une fois à Edoras alors qu’Handrad était en mission au Rohan). Je désire voir le prince Eodred. Et puis il faudra conduire deux de mes hommes aux infirmeries. Nous nous sommes fait attaquer par les ouarges en chemin.

Eoden lui répondit : J’allais justement faire introduire Elegost auprès de notre suzerain. Suivez-moi.

Handrad suivit donc le Rohirrim, laissant derrière lui son second.

Des pas montaient l’escalier de la chambre de la tour. En haut de celle-ci Eodred, Eodwyn et Nirdin son invité pofinnaient leurs plan de bataille. Eoden déboula en trombe dans la chambre :

« Monseigneur, pardonnez moi de vous déranger. »

D’un signe de la main il l’arrêta et il parla d’une voix calme :

« Il y a la un personnage important qui veut me voir je présume. C’est un dunedain, fais le monter, il se peut qu’il change le cour des événements. »

Tous surpris, Eoden redescendit et remonta quelques minutes plus tard avec l’homme en question :

« C’est bien ce qu’il me semblait, éminent membre de la compagnie grise, soyez le bienvenue, qu’elle nouvelle depuis notre dernière rencontre ? »

HRP / Je ne crois pas avoir autorisé l’un de vous à utiliser les troupes de l’Isengard dans vos RP. Il est impossible de savoir ce qui se passe dans le Pays de Dun puisque cette région est fermée. Orthanc n’est, de plus, pas l’ennemi du Rohan…
Enfin bref, je vais encore devoir réparer les dégâts. \ HRP

En voyant les Ouargs s’approcher de Fort le Cor, les envoyés de Saroumane qui attendaient TOUJOURS devant la citadelle que l’on leur ouvre les portes galopèrent vers Handrad et l’aidèrent à massacrer ses horribles créatures.
Elles arboraient des marques étranges mais l’ambassadeur de l’Isengard en reconnaissait quelques unes et conclut que les attaquants venaient du flanc nord-est des Monts Brumeux.
Ils n’étaient probablement venus que pour tester la capacité de défense des Rohirrims, ainsi que pour effrayer les plus faibles d’entre eux.

Le diplomate resta pensif, aucune patrouille envoyée de la Tour d’Obsidienne n’avait repéré de Ouargs. Quelque chose devait se tramer dans le nord, quelque chose dont personne n’avait la connaissance mais qui surgirait subitement sans prévenir.
Essuyant machinalement leurs lames recouvertes du sang corrompu des vils cavaliers orcs, les envoyés d’Isengard se représentèrent aux portes et espérèrent cette fois-ci que l’on leur accorderait une audience.

Eodred écouta avec attention les paroles d’Handrad :

« C’est une bonne nouvelle, la compagnie grise a nos coté augmente nos chance de victoire. Saroumane est officiellement neutre, mais officieusement il a bafoué l’empire et le Rohan plusieurs fois, je m’attends a une importante attaque ici, car il doit connaître la situation du Gondor en ce moment.»

Les paroles d’Handrad restèrent dans sa mémoire mais sans qu’il l’évoque plus , surtout sur Saroumane. Son sixième sens lui cria quelques choses une question qu’il devait absolument poser :

« Est-ce que les ouargues portaient l’emblème de la main blanche ? »

Handrad fut surpris de cette question. Il essaya de faire appel à sa mémoire mais il ne pouvait être certain.

Malheureusement, sire, je n'ai eu le temps de mieux observer ces bêtes-là. Une fois mortes, nous les avons laissées là sans autre. Pourtant, je ne crois pas avoir distingué la "main blanche".


Ces ouarges ne seraient donc pas de l'Isengard ?

Puis il reprit.

Et bien ils n'embêteront plus personne à présent du moins. Maintenant, si vous n'avez plus besoin de moi, je vais me retirer. Je dois aller parler avec le jeune Eldarion.

Handrad s'inclina à nouveau, et devant le prince, et devant la femme et l'homme un peu plus loin.

Nous nous reverrons cette nuit, dit-il un sourire au coin de lèvres.

La reponse ne fut pas celle qu'il attendait et pourtant son sixieme sens le criais le danger imminent, biensur il avait enticiper l'attaque de l'Isengard mais la ca devenait plus criant:

"Ce n'est pas grave, allez voir Eldarion et prenez du repos, bientot nous en auront besoin. Maintenant je dois encore reflechir sur nos futurs mouvements et notre defense."

Il se replongea alors dans ses meditations, discutant tant a autre avec Eodwyn et Nirdin.

Handrad quitta le bastion peu après avoir salué le prince. Il lui fallait s'entretenir avec Eldarion. Il n'avait jamais vraiment eu l'occasion de lui parler depuis que son poste de capitaine de la Compagnie Grise lui avait été remis entre ses mains. Il y a quelques années, il le connut alors qu'il n'était encore qu'un enfant. Handrad était Imladris avec Aragorn. Là, il avait vu l'enfant, courant dans les jardins du domaine puis aller rejoindre sa mère, assisse sur un banc regardant son fils un sourire aux lèvres. Mais Eldarion avait grandi depuis et était un homme maintenant.

Dans le tumulte qui régnait en maître dans la cour où les gens s'activaient. Il alla auprès d'Elegost, son bras droit. Celui-ci lui dit:

Les hommes sont prêts, mon capitaine.

Bien. Qu'ils aillent prendre place sur les remparts et rejoignent les autres Dúnedains.

Handrad allait partir.

Ah et au fait, ce n'est plus à moi qu'il faudra dire "capitaine" désormais.

Souriant au Dúnadan, il s'en retourna. Il interrogea un homme pour savoir où se trouvait Eldarion. Il vient de quitter l'armurerie. Je crois qu'il est allé sur les remparts.

Handrad le remercia et monta au sommet des remparts. Là, se trouvait Eldarion, contemplant la plaine qui s'étendait devant son regard. Il lui mit une main sur l'épaule. Celui-ci se retourna vivement.

Mon capitaine.

Handrad s'inclina. Il regarda lui aussi dans la direction du nord.

Le ciel s'assombrit. Voilà un tour du magicien. Regardez. Regardez cette ombre noire qui s'avance au loin. L'Isengard s'est vidé.

Grimbold marchait de long en large dans la cour où le tumulte allait grandissant en attendant d'aller retrouver Eodred dans sa chambre.
En effet, Eodred, son prince et son supérieur, mais avant tout son frère, l'avait fait quérir pour lui remettre en personne le grade de Maréchal de la Marche.
Grimbold attendait donc le moment propice pour aller le voir sans le déranger pour autant. Il regarda le ciel et apercut des nuages sombres se profilant au nord.

*Je ferais mieux d'aller le voir dès à présent car je n'en aurais peut-être plus l'occasion quand la guerre sera à nos portes.*

Grimbold se retourna et se dirigea vers l'escalier, se frayant un chemin à travers la foule active qui se trouvait dans la cour, et le gravit.
Il arriva dans la grande salle où se trouvait le trône royal, et se mit en marche vers la porte qui menait à la porte de la chambre d'Eodred. Il arriva devant la porte où se trouvait un garde en faction. Le garde le salua et prit la parole :

-Le prince vous attend monseigneur, vous pouvez entrer.
-Bien.

Le garde ouvrit la porte et s'effaca pour laisser rentrer Grimbold.
Le prince était retourné, affairait à diverses occupations.

-Vous m'avez fait demander, Sire ?

Lorsqu'il lui demanda le nombre d'hommes venus prêter main-forte, Handrad fit une grimace.

Ma fois, peu d'entre nous sont venus. Nous partîmes 30 mais deux moururent en route lors d'une attaque de ouarges. Enfin, cela fera toujours 30 âmes de plus qui défendront Helm.

Les deux hommes marchaient côte à côte, longeant créneaux et merlons. Handrad regardait ses pieds. Il inspira fortement puis lâcha:

Il y a quelques temps de cela, alors que je savais que vous me succéderiez dans ma tâche, j'ai juré à votre père que je veillerais toujours sur vous. Je suis sûr que vous serez un bon capitaine et que vous mènerez les hommes sur le champ de batailles mieux qui quiconque.

Handrad regarda Eldarion dans les yeux.

Vous ressemblez tellement à votre père...

Puis, comme revenant à la réalité.

Enfin, sachez seulement que mon épée est vôtre.

Il sourit à Eldarion. Et se dit à lui-même: "Oui, cet homme fera un bon capitaine. Il a la flamme qui luit dans ses yeux. Et puis, il de la maison d'Eldenil !"

En chemin, ils croisèrent plusieurs hommes qui, eux aussi, s'activaient dans les préparations défensives. Scrutant l'horizon comme s'il cherchait une lueur dans ce ciel ombrageux, un jeune rohhirim, d'à peine 15 ans, à ce que put en juger Handrad, se tenait là, debout, prêt à combattre. Les deux dùnedains passèrent derrière lui, regardant cet enfant qui, visiblement, ne réalisait pas encore l'ampleur qu'allait prendre la bataille.

" Tu es bien trop jeune pour porter l'arme." pensa Handrad. Il se garda de porter cette parole tout haut. Mais dans son coeur, il savait que le jeune homme ne passerait pas la nuit. Mais lui-même, n'était-il pas un peu plus âge lorsqu'il rejoignit les rangs de la Compagnie Grise ? Peut-être. Mais Handrad ne pouvait pas s'empêcher de penser à lui.

Ils pouvaient sentir le vent frais harceler leur visage, les marquant d'un rouge sur leurs joues. Il marchaient on ne sait où, mais il avançaient pour marcher, pour savourer ce moment de calme avant la tempête. Mais au fond de lui Eldarion ne croyait en ses propres paroles, il savait, il pouvait sentir l'Isengard se déchaîner pour eux. Tous deux n'osaient regarder au loin de peur de voir ce qu’il ne voulait apercevoir, la tache noir. La tache des armées ennemie avancer vers eux, la haine dans leurs poches et la soif de sang coulant dans leur gorge. A cette idée Eldarion frissonna et ce que l'on put prendre pour un coup de froid fut en fait la peur d'un échec cuisant. Mais il ne fallait le faire voir, cacher ce sentiment humain, celui qui envahissaient tous les hommes du gouffre mais également celui des femmes qui n'espéraient plus revoir leur amant et enfant.
Mais l'espoir perdurait, et c'est en cela qu'Eldarion croyait, en cela qu'il avait foie.
Handrad avait mentionné la perte qu'ils avaient reçue en arrivant au gouffre et le visage d'Eldarion répondit par une douleur visible. Un regret et un remords de n'avoir rien pu faire. Et il compatit en lui lançant un léger sourire d'amertume.
Mais son coeur se brisa au nom de son père. Bien qu'Handrad le comblait de fierté en le comparant à lui, il ne pouvait s'empêcher d'imaginer les pires choses pour celui ci et également sa mère.
Finissant ses paroles Handrad semblait à son tour tomber dans l'amertume des jours sombres comme ceux d'aujourd'hui et Eldarion reprit alors une longue bouffé d'air frais pour retrouver un semblant de courage.

"Vos paroles me touchent bien plus que vous ne le pensez. Mais nous aurons l'occasion de le retrouver pour approuver votre ressenti sur notre ressemblance..."Un semblant d'espoir dégoulinait des paroles d'Eldarion mais seulement grâce à cela pouvait tenir le nouveau régent de la Compagnie Grise.
"Ne perdons pas espoir. C'est là notre seule arme et c'est par elle que nous vaincrons nos ennemies.
30 se fut peu mais déjà beaucoup, car les hommes sont forts et puissants. Il ne faut pas laisser la peur envahir nos coeur. Mais nous tiendront Handrad, je vous le promet nous tiendrons pour le Rohan et pour Gondor."

Une étincelle brillait dans ses yeux, de sa voix apparut un ton enrôleur et la motivation d'une victoire l'éprit de nouveau.

"..En nos coeur nous avons gagné, alors en nos armes nous gagnerons....."

Eldarion remarqua la mine attristée d'Handrad. Le jeune homme qu'ils avaient passé tous deux était vraisemblablement très jeune, trop jeune pourrait on dire. Mais Eldarion baissa la tête, par honte peu être de son âge également très jeune. Il avait peu être un sang royal qui faisait de lui un "homme" mais il savait au fond de lui que l'enfant n'avait survécu que trop peu de temps dans ce monde sans repos. Il avait mûri trop vite, poussé à l'apprentissage des hommes et au rejet de l'ignorance. Il sentait en lui cette lumière s'éteindre, ce bout de ficelle se brisé enfin face à la décadence du monde. Il regarda alors le jeune homme tout en parlant à Handrad.

"..Vous le trouvez jeune?! Et pourtant, pourtant je ne suis qu'à peine plus vieux que lui. Est il raisonnable d'offrir de telles fonctions à un jeune homme ignorant des incommodités de la guerre? Bien que je me sente tout à fait capable de tenir en honneur ce défit je doute de mon impacte sur les autres et tout particulièrement mes hommes, nos hommes. Aurons t'ils confiance en un commandant aussi âgé que leur fils? Et pourtant je n'en doute pas, je ne doute pas de leur attachement au Gondor et à ses dirigeant mais serait il raisonnable à leurs yeux de confier sa vie à un simple "gamin"...Je saurai montrer aux miens ma bravoure et mon amour pour Gondor et ses alliés, je saurai faire voir aux gens ce que signifie fils d'Aragorn. Du moins espérons.
Venez allons nous restaurer avant que l'ombre ne s'abatte sur nous, il se pourrait que nous ne mangions pas pendant un long moment.."

Ainsi Eldarion emboîta le pas à Handrad pour se diriger vers une grande salle où nombres de convives mangeaient sur le pouce.
avec la cuisine ou du moins ce qui en faisait office. Eldarion fit signe à Handrad de s'asseoir en premier lui tendant le bras vers une chaise. Il fit également signe à l'une des serveuses ou simples bénévoles venues ici afin d'aider l'influence des lieux à l'approche soit disant d'Isengard.
Après être assit Eldarion posa ses mains entrecroisées sur la table et d'une voix bien plus bas et discret entama de nouveau la conversation.
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"Dites moi maintenant ce qui est arrivé précisément à vos hommes. Avez vous vu ce que l'Isengard avait à déchaîner sur nous? ...N'y a t'il que gobelins, orcs ou autres bêtes immondes?...Ils nous faut savoir si nous le pouvons pour au mieux nous préparer.
Handrad, devenu mon bras droit j'intègre en vous mon entière confiance. Je n'aurai aucune méfiance pour vous et vous de même à mon égard. Cela doit marcher de cette manière pour que nous puissions au mieux arriver à vaincre un temps soit peu ces vils serpents. Je m'en remets à vous donc en ce qui concernera mon aide au combat et je ferai de même à votre égard.
Vous n'êtes peu être plus le premier dirigeant de la Compagnie Grise mais à mes yeux vous êtes mon égale ...Nous marcherons ensemble vers la guerre et la dignité...."[color:3c0d=white:3c0d]

Grimbold déboula dans la chambre alors que le prince finissait sa tactique :

« Ah Grimbold te voici, tu te doutes sûrement que je vais te nommer au même poste que ta sœur et bien oui je n’ai pas le temps ni l’envie de faire une cérémonie alors te voici officiellement le deuxième maréchal de la marche tu auras a ta charge 1/3 de notre armée et l’est du Rohan. Je viens de nommer Eodwyn 3ieme maréchal de la marche ainsi la boucle est bouclée. Mes félicitations vous deux. »

Un dunedain apparu alors derriere lui :

« Prince Eodred, un rumeur affirme que l’Isengard approche »

Le prince se leva :

« Descendez tous que les trois maréchaux de la marche se réunissent devant la porte principale, Nirdin, venez avec moi. »

Tous s’exécutèrent et l’homme et l’elfe montèrent jusqu’au sommet de la plus haute tour :

« Nirdin, dites moi ce que vous voyez de vos yeux perçants. »

L’elfe scruta la nuit et répondit dans sa langue :

« Je vois une armée, des torches, de nombreuses torches mais elles sont loin et les troupes semblent s’être arrêtées, attendant quelques choses »

Eodred fut satisfait et dans la nuit il vit les envoyés de l’isengard en bas des portes :

« Ils n’ont pas encore compris. »

Il descendit alors en trombe suivit de Nirdin et il alla devant la porte la ou se trouvait les maréchaux de la marche. Il fit ouvrir les portes et les envoyés de l’Isengard pensèrent pouvoir entrer mais une volée de flèche les en dissuadaire :

« Restez la, vous n’avez pas encore compris que l’on veut pas de vous, dites se que vous avez a dire et partez avant de vous faire transpercer. »

Les Maréchaux de la Marche se trouvaient devant la porte, comme leur avait ordonné Eodred. Grimbold se trouvait debout auprès de sa soeur et de son frère, qui venait d'arriver.
Les représentants de Saroumane qui avaient voulu entrer quand la porte c'était ouverte furent stoppés net par la volée de flèches qui avait lieu d'avertissement.
Theodwyn se pencha vers Grimbold, lui faisant par de ses craintes quant aux hérauts de Saroumane :

-Tu as sans doute raison Theodwyn, ces gars-là ne m'inspirent pas confiance et nous font perdre du temps plus qu'autre chose! Quoi de mieux que de parlementer pour faire perdre du temps à l'ennemi, le temps de mieux se préparer pour la bataille!?

Grimbold leur jeta un regard haineux. Il sentait d'ailleurs avec force combien la colère grondait elle aussi dans l'esprit de sa soeur. Elle et Eodred leurs avaient fait plusieurs sommations, sans résultats. Les hommes de l'Isengard rester de marbre, attendant quelque chose, ou quelqu'un. Son frère se tenait à côté de Grimbold, ayant l'air de scruter ces soldats, qui avaient prêté allégeance à Saroumane et qui n'étaient pas le bienvenue devant les portes de Fort le Cor.
Grimbold se tourna vers son frère :

-Eodred, qu'attends tu pour les abattres? Ils nous ont déjà fait perdre un temps précieux... Fait les déguerpir, ou tues les, mais dépêche toi avant que les craintes de notre soeur se réalisent!!

Grimbold dévisagea son frère, qui semblait réfléchir, attendant avec espoir sa réponse...

Eodred sourit aux paroles de son frère :

« Grimbold, ne crois tu pas que je sais tous ça, je sais exactement ou sont leur troupe, je suis allé voir. Bref toi et Theodwyn et Eodwyn aussi préparez les hommes, prévenez Eldarion pour les numenoriens, alerte maximum. Blindez moi cette forteresse, même dispositif que contre les orientaux.. Allez »

Son regard scruta les hommes de l’Isengard :

« Alors vous allez parler ou dois je vous faire abbatre pour évitez de perdre un temps précieux. »