gouffre de Helm 3

Le prince répondit à la question de Grimbold avec un sourire et donna des ordres pour la préparation de la défense du mur. Les deux Maréchaux de la Marche, Theodwyn et Grimbold, le saluèrent et reculèrent pour descendre les escaliers et ainsi disparaître à la vue de tout les yeux un peu trop curieux.
Le pas rapide, Grimbold avancait suivit de sa soeur. Elle lui attrapa le bras et le ramena au plus proche d'elle, lui faisant part de sa requête quant à rester le plus discret possible lors de la préparation de la défense pour ne pas alerter les villageois et ainsi éviter la panique générale et le chaos, qui pouvaient surgir à tout moment, tellement la tension était palpable parmis les paysans qui stationnaient dans la cour.
La technique d'Eodwyn consistait à prévenir discrètement tout les gardes qu'ils rencontreraient, et que ces derniers prèviennent à leur tour les autres gardes de se préparer par le bouche à oreilles et non avec la cloche d'alarme.
Pendant un long moment, les regards de Theodwyn et Grimbold se croisèrent, et chacun des deux savaient se que l'autre pensait, c'est à dire la possible perte de leur peuple et du Rohan, qui leurs étaient très chers.
Theodwyn lui prit les mains et les baisa avec un grand élan d'amour fraternel :

-Que la chance nous garde...
-Prends garde à toi petite soeur! Qui sait ce qui arrivera lorsque la bataille prendra de l'ampleur ? Nous serons peut-être séparés a cause de la violence de la bataille, mais promet moi que tu n'iras pas la où je ne peut te suivre...

Theodwyn s'en alla en souriant, prenant la direction de sa chambre.
Grimbold soupira et partit en direction de sa propre chambre, alertant les quelques gardes qu'il rencontra de se préparer :

-Messieurs..., nous sommes en guerre ! Pas d'imprudence, prévenaient les autres de se rassembler et prêts à se battre. Mais faites cela avec discrétion, il ne faut pas que les oreilles qui ne doivent rien savoir soient prévenues, c'est bien compris ? fit-il sur un ton autoritaire.
-A vos ordres Maréchal !!

Ils se retirèrent hâtivement, pour prévenir leurs frères d'armes qui ne connaissaient pas encore le début des préparatifs défensifs.
grimbold se retrouva enfin dans sa chambre, seul. Il regarda sur le mur, la où se trouvait son armure de Second Maréchal de la Marche, aux Armoiries d'Eodred et à la couleur du Rohan. Il sa détourna et prit sa cotte de maille entre ses mains. Il l'enfila adroitement puis passa ses jambières et ses protections sur les avants-bras. Ensuite il enfila ses bottes et se retournant, saisit l'armure sur son présentoir.
Il s'en vêtit avec plus de lenteur, car elle était bien lourde mais au fil du temps, Grimbold avait appris à avoir des mouvements aisés avec ses armes malgré le poids important sur ses deux épaules. Il mit sa ceinture ou se trouvé accrochaient son épée et son couteau elfique. Comme à son habitude, il dégaina le couteau et admira une fois de plus le métal mystérieux utilisé par les Elfes pour forger la lame. Il le rengaina et se retourna, face à la porte.

- La bataille va enfin commencer. L'attente d'une guerre à laquelle on ne peut réchapper est fatigante... fit Grimbold avec un soupir.

Il clancha la porte et sortit, prêt à affronter tout les mauvaises choses de ce monde...

Les envoyés de l’Isengard, étincelant de blancheur dans leurs armures argentées, s’apprêtèrent à répondre aux attaques outrancières de Theodwyn lorsqu’un léger tremblement se fit entendre dans la vallée, comme un bruit de marche continu.
Le plénipotentiaire se retourna, perça l’horizon de ses yeux de Numénoréens, et, le visage grave, s’adressa de nouveau à ses interlocuteurs :

-« L’heure est sombre. Cette armée qui marche au loin et vient dans notre direction, je la reconnais bien. »

Ils s’échangèrent quelques paroles en Noir-Parlé puis l’officier continua :

« Il est urgent de nous laisser entrer. Nous ne retiendrons pas les paroles agressives que vous nous avez adressé, même si d’autres vous auraient déclaré la guerre pour moins que cela. Le temps n’est pas aux luttes intestines, mais bien à l’union contre l’ennemi commun. Et il est là, derrière nous ; il atteindra vos portes d’ici le milieu de la nuit. »

Eodred écouta attentivement les paroles de l’émissaire et lorsque celui-ci parla en noire parlé Eodred tressaillit. Il comprenait un peu cette langue mais son instinct lui fit comprendre qu’il n’y avait rien de méchant. Il siffla et un cheval blanc avec une tache noire sur la tête. Il s’arrêta a Hauteur d’Eodred et il grimpa rapidement dessus et pris Nirdin avec lui en croupe :

« Je reviens, restez ici homme de l’Isengard »

Il disparu a la surprise de tous dans la nuit en direction de la combe. Le vent se mit a soufflez. L’ambiance était lourde dans le fort, les Isangardiens et les rohirrims se regardaient sans bouger. Quelques heures plus tard, Eodred revint avec Nirdin. L’homme et l’elfe mirent pied a terre devant la délégation alors que sur un mot, biceforme, le cheval d’Eodred retourna aux écuries. Toisant le regarda de l’officier, Eodred déclara :

« Ce ne sont pas des troupes de la main blanche qui viennent mais des orcs des monts brumeux, a vu de nez et dans l’obscurité je pense qu’ils doivent être 5000 voir plus. Je vous autorise a vous mettre l’abri a deux conditions, donnez nous vos armes, vous serez logé dans la grande salle de for le cor, ou vous serez soigné et nourrit et vous promettez par écrit de ne pas attaquer le Rohan et vice versa. Vous acceptez ? »

Il regarda l’officier droit dans les yeux. Derrière au fort, la défense se mettait en place doucement.

Les Isengardiens saluèrent le Prince du Rohan en guise de remerciement.
Franchissant l’étroite porte renforcée de poutres pour l’occasion, le diplomate demanda :

-« Sire, un détail m’échappe concernant le Calenardhon. Lorsque vos ancêtres chassèrent les hommes qui habitaient dans les Vallées des Montagnes Blanches vers l'Ouest, dans le Pays de Dun, et que ses hommes devinrent les plus farouches ennemis des Rohirrim, les chefs de la Maison d’Eorl le Jeune reçurent le titre de Rois du Rohan.
Ainsi, pourquoi et comment êtes-vous devenu Prince ? N’est-ce pas déshonorant pour un peuple qui a tant combattu pour son indépendance ?
Je vous avoues, Sire, que je ne comprend point cette rétrogradation. »

Les soldats étaient en effet étonnés, bien des rois seraient morts plutôt que de faire perdre la souveraineté à leur lignée…

Eodred regarda l’homme :

« Votre question est pertinente. C’est tous simplement la conséquence de mauvaise décision de mes aïeux. Ils ont perdu mainte et mainte guerre et le gondor nous a pris sous son aile, nous donnant des hommes. On est une province de l’empire, indépendante mais toujours rattaché a celui-ci. Lorsqu’Elessar me jugeras bon de me donner le titre de roi et me rendre mon indépendance. Maintenant je suis toujours que prince mais je dirige ce royaume comme un roi alors vous savez le titre. »
Il ne finis pas sa phrase, mais il continua en tendant les mains :

« Votre épée. »

Alors que derrière lui la délégation s’exécutait

Grimbold arriva dans la cour de Fort le Cor. Il vit Eodred sur le mur, qui semblait toujours discuter avec les envoyés de Saroumane le Multicolore.
Puis Eodred siffla et Biceforme apparut. Le cheval de son frère était d'une beauté à couper le souffle. Grimbold était emerveillé à chaque fois q'il voyait Biceforme, même si il le connaissait depuis longtemps, quand ce n'était encore qu'un poulain. Eodred monta dessus, et il disparut dans l'obscurité de la combe.
Eodred revint quelques temps après, porteur de tristes nouvelles. Aux bribes que Grimbold saisit, du à son éloignement de la discution, il comprit qu'une grande armée s'approchait du gouffre de Helm et qu'elle serait devait les murs du fort d'ici peu.

Grimbold sursauta quant il entendit et vit les grandes portes du fort s'ouvrir pour laisser rentrer les émissaires de l'Isengard. Inquiet, il s'approcha de la porte, la main sur la garde de son épée. Un soldat l'interpella :

-Paix monseigneur, paix. Ces émissaires sont sous la protection du prince, votre frère. Aujourd'hui, ce ne sont plus eux nos ennemis mais une armée d'orcs qui approche. Par ordre du prince, nous devons désarmer ces hommes, par précaution, et les emmener dans la grande salle du fort.
-Je n'avait pas entendu cette partie de la conversation. L'hostilité ne vient plus d'eux mais des 5000 orcs en approche c'est cela?
-Oui, seigneur !
-Qu'il en soit ainsi ! Je m'occupes de leur retirer leurs armes et de les conduire dans la grande salle pour qu'ils puissent se restaurer, sous bonne garde, car je n'ais pas confiance en cette racaille venue tout droit de l'Isengard. Ensuite je reviendrais pour superviser les préparatifs défensifs. C'est bien compris soldat ?
-Oui Maréchal ! Le soldat s'éloigna hâtivement, retournant aux préparatifs.

Grimbold se retourna vers les deux émissaires.

-Messieurs, veuillez me passer vos armes. Je vous conduirez ensuite dans la grande salle, tel que le marché à était conclu. fit-il d'une voix froide.

Les deux hommes obéirent en silence et retirèrent leurs épées, les tendants vers Grimbold. Il les saisit et les donna à un soldat passant par là, lui disant de les mettre en sûreté dans l'armurerie.
Puis Grimbold escorta les deux hommes jusque dans la grande salle et les fit s'asseoir à une table qu'il avait désigné du doigt.

-Mettez vous là. Et pas de gestes brusques, il en va de vos vies. Nous allons vous apporter de quoi boire et manger. Puis il se retourna et s'approcha des gardes en faction devant la porte, leur parlant à voix basse. Quant à vous, surveillés les bien et ne vous faite pas distraire par ces hommes se trouvant sous la volonté du Mal. Tuez-les si cela et nécessaire.

Grimbold sortit de la grande salle et se dirigea vers les hommes en train de consolider la porte, pour donner les ordres nécessaires à la défense du Gouffre de Helm...

Grimbold était en train de donner des ordres aux hommes qui préparaient la défense de Fort le Cor, quant il apercut une jeune femme rentrer dans le fort et stationné au beau milieu de la chaussée. Elle semblait complètement perdue.
Grimbold laissa les hommes continuer et se dirigea vers la demoiselle à cheval. Il apercut un homme, qui avait engager la conversation avec la nouvelle arrivante. Il s'approcha des deux personnes :

-Tu es Handrad, c'est celà ? dit-il en regardant l'homme, Le second d'Eldarion à ce que je sais ? Je te remercie de l'avoir accueillie mais va à présent, je m'occupe de cette femme.

Puis se tournant vers la femme qui se tenait toujours sur son cheval, l'air paniquée :

-Quant à vous gente dame, soyer le bienvenue au Gouffre de Helm, plus précisement Fort le Cor. Quelle vent vous amène en ces heures sombres ? Vous semblez perdue, parmis toute cette agitation, mais une grande armée ennemie s'approche à grand pas de notre citadelle, et le temps nous ait compté. Je crains malheureusement, que vous ne pouvait plus partir, car l'ennemi est trop proche à présent.
Présentez vous s'il vous plaît. Je me nomme moi même Grimbold, Second Maréchal de la Marche.

Grimbold attendit la réponse de la demoiselle, qui serrait avec force et inquiétude les rênes de son cheval dans ces mains. Il apercut un rapace volant au-dessus d'eux, et semblait les guetter. Grimbold regarda cet oiseau dangereux avec méfiance, tout en attendant une quelconque réaction de la jeune femme...

Alors que les orcs approchaient laissant une traînée lumineuse dans la combe. La défense s’activait, les hommes de l’Isengard était dans la salle de for le cor et bien traité. Tous les hommes s’activaient mais Eodred sentit qu’il était temps qu’il parle aux troupes du gouffre. Il fit reunir tout le monde. Lui était seul sur la muraille avec Eldarion. Ses maréchaux étaient en bas avec Nirden et les autres hommes, il regarda dans la nuit avant de parler d’une voix clair et forte :

« Peuple du Rohan, soldat du numenor. Cette nuit dépend de notre survie, comme vous le savez une immense armée d’orcs vient pour détruire l’humanité. L’humanité, ce grand mot qui a fais tant de dissension entre nous et ne nous a pas laissé le meilleur mais aujourd’hui il est temps de nous unir et de nous battre. Il est temps de dire que nous ne rentrerons pas dans la nuit sans combattre, il est temps que le Rohan se relève une foi de plus et montre qu’il est définitivement de retour, anéantissons, ces orcs venus nous prendre ce dont nous avons le plus chere. Car si aujourd’hui nous disparaissons, l’humanité s’écrouleras et le sans noms recouvra toute nos terre de ténèbre. Que les armées de l’ouest unifiées déchaînent leur fureur, debout hommes de l’ouest, levez vous et battez vous, battez vous pour votre liberté. Vive le Rohan, vive l’empire. »

Alors une immense clameur s’eleva des hommes en contrebas, ils étaient prêt. Eodred se retourna vers Eldarion :

« Vous devriez ajouter quelque chose, je ne puis parler seul devant vos troupes. Ensuite que les hommes prennent leurs postes de combats »

Grimbold discutait avec la femme, et Handrad commenca à s'éloigner, souhaitant à Grimbold bonne chance, d'une voix dure. Il se retourna, étonna de la dureté de sa voix mais n'en tint pas compte.
Il allait diriger la femme vers les écuries lorsque son frère Eodred, fit appeler tout le monde dans la cour.
Grimbold se posta aux côtés de sa soeur Theodwyn et aux côtés d'Eodwyn. Le prince fit un bref mais valheureux discours, Grimbold voyait dans les yeux de tous que le courage depuis longtemps perdu, revenait à vive allure.
A la fin du discours, une énorme clameur monta de l'assemblée. Puis les hommes se postèrent sur les murs.
En tant que supérieur, Grimbold fit le tour du mur, encourageant les hommes et les revigeorant. En passant devant la compagnie grise et nottament Handrad, il s'arrêta.

-Que la chance vous garde elle aussi, Dunedain. Espérons que nous verrons tout deux le jour se lever demain...

Puis sans attendre sa réponse, Grimbold descendit les marches et alla rejoindre son poste, au côté du prince. Il s'approcha d'Eodred, et lui saisit l'épaule d'une main ferme.

-Eodred mon frère, que nos chemins restent liés pendant cette tempête qui s'annonce au loin. Sous ma protection tu te battra, tu peux en être sûr. Prends garde à toi! Tu est un bon militaire, mais l'erreur fatal est partout présente.

Puis, il se tourna vers sa soeur :

-Attention au mal qui gronde petite soeur. Tu es courageuse, mais les risques inutiles ne servent à rien...Bonne chance...

Enfin, il se retourna face à l'ennemi, tenant son casque sous son bras, prêt à se battre pour sauver son destin...

Tout contre le vent, Eodred entama un discours de départ, un départ pour la guerre. Il ne suffisait plus des mots, des simples mots, il fallait donner aux hommes le courage et la rage de combattre. Plus de respect pour ces êtres sans foie ni loi. Eodred discourait et Eldarion L'encourageait intérieurement. Dans sa bouche ses dents se resserrèrent, ses mains se mirent en poing, et son corps droit et robuste semblait gelé par la force mental, cette force mental qu'il préparait intérieurement. physiquement, Eldarion n'était pas des plus intimidant bien qu'il soit de carrure musclée, sa force vient de son esprit, de sa réflexion et préparation psychique. Seul par le stratège et la résistance mentale pouvait vaincre un peuple, telle était la philosophie d'Eldarion...Capitaine..Capitaine de la Compagnie Grise...Ses mots résonnèrent dans sa tête comme l'échos d'un devoir qu'il ne devait échouer. Il ne cessait de penser aux parents qu'ils avait laissé fuir vers Minas Tirith, au peuple qui croyait en lui, à cette femme croisée dans un fond de couloir...si belle..à ses hommes, ses nouveaux hommes qui lui vouèrent allégeance. Non, il fallait à tout prix gagner cette bataille, montrer au monde que le sang des Dunedain persiste et persistera encore longtemps dans le monde d'Iluvatar. Que les hommes sont encore fort, et que leur courage ne faillira pas aujourd'hui ni demain...
Eldarion s'avança alors aux cotés d'Eodred, poussé à parler après lui... Son regard foula tous ses hommes ainsi que les Rohirrims. Son ton était grave, fort et puissant. Il n'aurait pas était simple de voir à travers cet homme de puissance un simple garçon sortit tout juste de l'adolescence.

"Qu'ajouterai-je de plus que votre Prince...Votre Dirigeant...
Votre peuple est beau et digne, il a su faire de sa réputation l'une des meilleur en guerre.
Je suis fier de servir pour vous Eodred, mais aussi pour vous hommes du Rohan. Et je suis fier d'être également servit par mes Hommes, Hommes tout aussi digne et fort que vous tous.
Votre maison est solide, elle a tenue contre maintes guerres et elle tiendra encore face à celle ci, j'en fais le serment. Nos épées trancheront l'espoir de nos ennemies, nos flèches transperceront leur courage, nos cris perceront leur pensés...Nous leur montreront qui est l'ennemie, car nous ne seront point tolérant, aucune pitié doit survivre dans vos coeurs face à ces bêtes car jamais pour vous ni vos femmes et enfants ils n'en auront.
Les lances fusionneront avec le vent....
Pour le Rohan, pour Eodred mais aussi pour son peuple et pour nos terres, pour cette terre qui y verra naître nos enfants et leurs enfants sans aucune fin...
Homme de l'ouest, de l'est, de toutes contré unifions nous contre la peste et les poux...Sauvons le Rohan pour sauver ce monde.


Pour Rohan, Pour les Hommes

Tous clamèrent alors, et un souffle d'espoir s’écoula à travers les rangés d'hommes. Eldarion fixa alors Eodred et il lui souri, démonstratif d'une joie l'empoignant. Puis tournant la tête il put voir au loin Handrad. Fesant un signe amical de la tête il sortit son épée droite au ciel et tous firent alors dans un élant général de même tout en expirant...


Pour Rohan!!

(suite"Bataille de Helm")

https://rpglordoftherings.forumactif.com/Les-royaumes-humains-uniquement-RP-c4/Rohan-f24/Fort-le-Cor-f77/la-bataille-de-Helm-t2643.htm

la suite ici