La bataille de la vallé de Kazad dûm

Lorsqu'ils arrivèrent à la salle du trône, celle ci était vide. Un éclaireur revînt.

-Le roi vient de partir à l'assaut. Il a tout au plus une demi heure d'avance.

La troupe se dirigea vers une salle adjacente et fit halte pour se préparer à une bataille de plus grande envergure que ce l'a avait été prévu. Hanzok l'archiforgeron se tenait au milieu de la salle de « la grande armurerie du troisème puit », debout, au milieu d'une agitation incessante. Il rajusta les plaques de sa cuirasse d'un haussement d'épaule. Il alla trouver Tagazok et Gahzza. Leur lançant un regard ironique, il leur dit:

-Vous êtes élégants avec ces armures. Mais Tagazok, tu ne prends pas ton troll avec toi? Beaucoup de gens en parlent!
-Les gens disent tant de choses. Les légendes et les fables amusent les jeunes nains imberbes et non les guerriers aux longues barbes!
-Je ne suis ni un enfant ni un guerrier. Mais je crois aux fables.
-Quand on entre dans le monde des fables, on ne peut plus en sortir, ne les sais tu pas?
-Non.
-Mais toi de toute manière; tu vis continuellement une fable.
-Peut être, mais cela ne m'empêchera pas de croire que tu cache un troll sous ton armure.
-Tu vois bien que je n'ai rien!
-Qu'en as tu fait?
-Je l'ai mangé!
-Ah, c'est malin!... Je suis prêt à parier que tu le recraches d'ici une minute.
-Soit! Je te donnerai un gage si tu te trompes

Il s'écoula deux minutes pendant lesquelles les deux amis se fixèrent sans un mot et avec des sourires narquois aux lèvres. Il n'y eu pas de trace ni de manifestation d'un troll. Enfin Hatori rompit le silence.

-Tu les dresses bien tes trolls
-Mon troll
-Qu'est ce que je dois faire.
-Adresse toi à la foule!

Tagazok jubilait.

-Tu sais que j'aurai ma revanche un jour!
-Je le sais.
-Je pourrai te tuer!
-Tu me tueras une autre fois...

Hanzok le fixa, les lèvres en demi lune, les regard ironique, puis d'un coup, il se retourna, monta sur des tonneaux et héla la foule massé autours d'eux.

-Mes frères!

Tous se tournèrent vers lui et peu à peu les bruits se turent le contemplèrent. Lorsque le silence fut fait, il reprit la parole.

- Compagnons! Nous allons partir au combat. Nous nous battrons contre nos anciens frères, mais nous nous battrons ensemble pour triompher. Nos vies importent peu comparées à la liberté que l'on nous enlève. Nulle peur ne peut couvrir nos coeurs car nous combattons pour sauver nos âmes de la tyrannie et pour notre amour d'un peuple. Tous nous avons des attaches en ce lieu et dans les êtres qui le peuplent. Nos souvenirs et nos songes sont profondément enfouis dans la roche des montagnes, comme les racines d'un arbre à fruits et désormais germent les graines de la révolte. Jadis un barde disait cela « Mais je suis pauvre et je n'ai que mes rêves. J'ai étalé mes rêves sous tes pieds; marche doucement car tu marches sur mes rêve » Quosac et ses serviteurs marchent sur nos rêves. Qu'ils ne puissent avancer d'un pas encore. Pour la plupart vous m'êtes inconnus. Mais il est dit que celui qui doit allumer la foudre et longtemps un nuage. Vous êtes ces nuages. Je contemple, en ce moment même, un ciel gris, prêt à crever sous sa masse gonflante. Je ne vous connais pas mais ce que j’aime en vous, ce sont mes espérances. L'espérance d'un peuple fier et libre, loin du mal et de la mort. Ne me décevez pas. A présent que tonne le ciel. La foudre jaillira de nos armes. Les éclairs transperceront le firmament et le grondement de nos coeur balaiera le monde de paille et de poussière qui inflige sa ténèbre en ce lieu.

Les nains poussèrent un cri de guerre qui résonna haut et clair dans tous les recoins de la mine. Tel une vague poussé par un vent de tempête, le grand roi et ses fidèles s'élancèrent dans la Vingt et Unième Salle, hurlant leur rage et leur haine. Ils balayèrent tout sur leur passage, courant au milieu des piliers vertigineux renforçant la voûte caverneuse. Les troupes de Quosac ne se trouvaient pour la plupart plus dans la mine. A l'exception de quelques sentinelles, personne ne s'opposa à eux. Ils empruntèrent l'escalier de Durïn, traversèrent la Seconde Salle et s'avancèrent vers la porte Est. Alors que Traïn franchissait le pont de Kazad dûm, un grondement se fit entendre. Hanzok pensa à la chute de blocs de glace qu'il avait imaginé pour décimer les troupes du roi sombre. Quand tous eurent franchi la porte ils purent contempler la bataille. Le fracas des armes résonnait dans la vallée alors que les renégats venaient d'entrer au contact avec la ligne de bataille des armées d'Erebor. Ces derniers étaient retranchés derrière des rangés de pieux obliques et affûtés qui obligèrent les nains de Quosac à ralentir leur course pour protéger leur vie. Les vêtements rouges des nains d'Erebor contrastaient avec les tuniques vertes des mineurs du Kazad. La ligne vermillon des nains d'Erebor avait formé un mur de bouclier défensif et efficace qui contenait les troupes moins nombreuses des mines.

Alors, dans une dernière charge, Thraïn, les trois compagnons, et leurs soldats s'élancèrent sur les arrières de Quosac. Le traître et ses hommes se trouvaient pris entre deux fronts. Les révoltés et le corps expéditionnaire dévalaient la pente à pleine allure. Hanzok faisait tournoyé son épée et vint heurter l'ennemi en faisant de grands moulinets en direction des têtes de ses anciens frères. A présent la plaine se couvrait de pourpre et les coeurs s'assombrissaient dans la fureur de la guerre.

Thraïn chargeait la hache au clair. Le premier nain qu'il tua avait une barbe sombre et ses yeux étaient rouges. Avait-il pleuré ? Se rendait-il compte de la folie qui l'avait prise lui et les autres ? Mais il devait être trop fier pour avouer son erreur. Et il ne pouvait qu'aller au fond de ce qu'il avait commencé. Alors que l'ennemi était acculé contre les murs de la mine, un nain de la garde personnelle de Thraïn s'approcha de son roi.

-Thraïn ! Des orcs ont été surpris dans la forêt à l'est. Ils sont à moins d'une demi-heure de marche d'ici. Ils viennent vers la bataille.

-Combien sont-ils ? demanda Thraïn.

-Les sentinelles n'en ont pas vu beaucoup. Mais ils soupçonnent que ce ne soit que l'avant garde d'une armée plus importante.

-Bien. Nous devons d'abord en finir avec Algobar. Préviens le général Kangdirm. Et dis à toutes les sentinelles de battre les alentours à la recherche de cette prétendue armée.

-A vos ordre, mon roi.

Le nain se frappa la poitrine et fit demi tour, se faufilant entre les combattants. Thraïn, lui, frappait de part et d'autre de sa hache, tout en cherchant Algobar du regard.

Hanzok se trouvait en plein cœur de la mêlé. Ils maniaient sa lame de manière sur et régulière. Ils n'avait jamais été un grand escrimeur ni un maître d'armes, mais il avait survécu à suffisamment de batailles pour savoir correctement manier sa longue épée. Il s'était déjà débarrasser de trois ennemis. Il s'accorda un instant de répits, se mettant à l'écart des combats. Il observa Gahzza se débarrasser d'un groupe de trois nains renégats qui l'entouraient. Mais le plus impressionnant de tous était Tagazok qui se démenait à la manière d'un troll, effectuant une danse mortelle et vengeresse. Sa hache montait et s'abattait sur les ennemis avec une cadence de démon. Ce compagnon de Hanzok, dresseur de troll, était doué d'une force surnaine. Hanzok contempla le ciel: celui ci s'assombrissait à l'est. Les troupes de Algobar avaient été refoulés vers la montagne et se trouvaient maintenant acculé à la paroi. Ils avaient formé un mur de bouclier. Les deux lignes de bataille se séparèrent pour un moment. Le forgeron vit un messager arriver. Ce dernier alla parler à Thraïn. Hanzok le rejoint et fut mis au courant de la situation. Des troupes d'orcs et autres créatures de Sauron se dirigeaient vers la mine.
Hanzok décida de prendre les choses en main. Il s'adressa au roi:

-Seigneur, je pense que la bataille est gagné. Ce n'est plus qu'une question de temps. Seulement l'arrivé inattendu de troupes de Mordor, que ce nom soit mille fois maudit, nous oblige à presser le temps. Je peux prendre une cinquantaine de nains et tenter d'organiser la défense de la cité. Qu'en pensez vous?

Le roi était songeur et soucieux. Il acquiesça d'un hochement de tête. Puis il renvoya ses troupes au combat, espérant en finir le plus vite possible. Hanzok examina rapidement la situation dans sa tête. Une idée lui revint. Il expliqua rapidement à ses hommes pourquoi et ce qu'ils devaient faire.

Ils remontèrent la plaine, se dirigèrent vers le flanc est sur lequel avait poussé une forêt des sapins aux troncs tordus et noueux. Là ils s'arrêtèrent et se mirent à abattre une grande quantité d'arbres. Ils les débitèrent ensuite et les disposèrent prêt à dévaler la pente abrupte. Pendant ce temps d'autres étaient retournées à la mine chercher de la chaux, du souffre et de la poix. Ils enduirent les troncs d'un mélange inflammable. Puis avec les branches coupés ils camouflèrent l'ensemble. Hanzok convint d'un signal pour le déclenchement du piège et retourna auprès du roi pendant que les nains effectuaient le travail tel qu'il l'avait demandé.

Lorsqu'il parvint au niveau de la bataille, il pu voir que les nains d'Algobar n'étaient plus qu'une poignée. Il alla trouver le roi.

-Majesté, peut être pourriez vous me laisser m'adresser à eux. Je ne pense pas qu'ils préfèrent tuer leurs frères à leurs ennemis de toujours.

Hanzok s'avança.

-Mes frères! Écoutez moi! L'ennemi de toujours approche. Et lorsqu'il sera là il nous tuera tous jusqu'au dernier. Allez vous l'aider à tuer vos amis et familles d'autrefois? Peut être avez vous perdu votre loyauté mais au fond de vous il demeure une part de bien. Personne n'est jamais foncièrement bon ou mauvais. Il en est de même pour vous. Regagnez votre dignité et votre grandeur d'autrefois. Algobar! Tu as entraîné nombre de nos frères dans l'ombre. C'est à toi de les en sortir désormais. Ils suffit d'un mot pour cela . Un seul mot de ta bouche. Si vous voulez vous sacrifier vous n'avez qu'à charger les troupes de Sauron dans une colère d'une vengeance furieuse et effrayante. Alors votre courage sera établi. Vos actes seront chanté à jamais par les bardes et vous deviendrez légende. Préférez vous être considéré comme les seuls traîtres que la race naine ai jamais connu ou bien comme des héros, sauveurs de la cité de Kazad dûm? A vous de choisir!

Hanzok se retira après ces paroles et se dirigea vers ses deux compagnons. Il leur murmura ces paroles:

-Je vais prévenir les aigles de nous attendre au sommet de Zirakzigil. Si cela est nécessaire, nous nous échapperont tous les trois.

Hanzok repéra un des rares corbeaux qui se trouvaient déjà sur les monceaux de cadavres et se rassasiaient l'estomac.

-Dis moi joli corbeaux!

Le corbeau tourna la tête vers lui.

-Va dire aux seigneurs des aigles que nous nous trouveront sur la tour de Zirakzigil demain matin dès les premières heures du jour. Puis Hanzok alla retrouver Thraïn.

(hj : merci de ne pas prendre toutes les décisions pour moi. Ton perso est Hatori, pas Thraïn ! ! ! ! )

Le message du forgeron sembla faire son effet. Les nains de Khazad-dûm regardèrent autour d'eux, cherchant leur fou de seigneur. Mais Algobar avait disparu. Alors, des sourires timides apparurent sur leurs visages maculés de sang. Et il jetèrent leurs armes à terre. Alors, Thrai¨n prit la parole. Et sa voix fut entendue par tous.

-Vous, nains de Khazad-dûm, en vous battant au côté d'Algobar, le traître, vous vous êtes conduits comme des traîtres vous aussi. La loyauté d'un nain doit toujours aller à l'encontre de Sauron et de ses créatures.
Le roi laissa planer le doute un instant. Les nains de Khazad-dûm le regardaient d'un air anxieux. Allait-il les pardonner ou bien les enfermeraient-ils comme il en avait le droit ?

-Mais vous avez une chance de vous racheter, les rassura Thraïn. Une troupe d'orcs se dirige par ici. Battez vous aux côtés des nains d'Erebor comme vous l'auriez fait autrefois, et regagnez votre honneur en décimant cette armée !

Des éclats de joie éclatèrent du côté des nains de Khazad-dûm, mais aussi des guerriers d'Erebor. Et tous se mirent à la tâche, de ramasser les blesser, les mettre en lieu sûr, dans les salles arrières de la mine, et de préparer la défense de Khazad-dûm.

Le roi contempla l'armée que Hatori lui avait désignée. Elle était assez importante. Mais pas assez surement pour espérer prendre la cité de Khazad-dûm, protégée par ses murs de pierre. Mais cela le retarderait pour son retour à Erebor. Il avait des choses importantes à y faire. Dont certaines étaient pressantes...
De plus, les éclaireurs n'étaient pas venu faire leur rapport comme ils l'auraient du. Avaient-ils été tués ?
Il se dirigea vers les portes des mines et regarda les nains à l'oeuvre. Puis, il décida de les aider. Son statut de roi ne lui donnait pas le droit d'être dispensé des tâches nécessaires à la défence d'une citée naine.
Puis il repensa aux messagers qu'il avait envoyés vers Nogrod et Belegost. En ce moment, des armées naines devaient cheminer vers Khazad-dûm. Elles seraient là dans moins d'une semaine maintenant si rien ne les avaient retardées. Bien sûr, il ne s'agirait pas d'une force très importante, les gros des troupes des citées naines de l'ouest étant restées chez elles, déja très occupées à défendre leurs propres demeures attaquées par les orcs de Morgoth.
L'armée qui s'étalait aux pieds des mines n'était donc pas un problème.

Mon armée s'étendait dans les collines entourant la Moria,prononcer le nom nain m'aurait écorché les oreilles.Je ris en voyant les nains,couvert de sang,celui de leur frère,osberver mon arrivé.Je ris moins en voyant le large nain les exhortant à la bataille et aux nains de se pencher.Je haussai les épaules.Bien que je soupçonna anguille sous roche,si ça les amusai.Alors que les derniers orques se mettaient en place à bonne distance,je poussai mon cheval vers les lignes naines.Je passai à travers les arbres et quellle ne fut pas ma surprise de tomber sur des trondins près à dévaler la pente.Ces petits etres étaient finalement plus malin que je ne le croyais.Les nains qui les gardaient eurent cependant à peine le temps de m'apercevoir que déjà j'étais plus loin.Ce fut le bruit des armes tirées qui m'accueillit devant les portes de la Moria.Tous les nains me regardaient l'air mauvais,attendant un ordre de leurs supérieurs surement.Levant la main en signe de paix,je pris la parole:
"Paix vaillants nains!Je suis là pour parler à votre chef!Tueriez vous un messager de la paix vous qui etes si braves?"
L'ironie était à peine voilé mais cependant,mes paroles firent mouche.Je sus qu'il ne me tueraient pas maintenant.

Tagazok détestait voir cette pourriture de Numénorien se moquer d’eux, de manière à peine cachée. Son sang de nain n’aurait fait qu’un tour, si la situation dans laquelle ils se trouvaient, lui et ses frères nains, n’était pas en fâcheuse posture. Mais, après tout, n’était-il pas judicieux de tuer immédiatement cet être si exécrable ? Cela arrangerait peut être la situation, s’il s’agissait bien là du chef de l’armée qui se pressait aux portes de la cité...
- Je sais à quoi tu penses, Tagazok, dit Hattori. Mais je ne pense pas que ce soit la meilleure solution.
- Si tu le dis... Mais j’espère que tu as des plans de rechange, parce que là, on en aurait bien besoin. On n’a pas de chance...
- Ne t’inquiètes pas pour ça... Je ne suis peut être pas aussi chanceux que l’était Alrik, mais on verra bien.
- Au fait, tu savais qu’Alrik était à Kazad-Dhûm ?
- Non !!! s’écria Hattori avec stupeur...
- Si...
Tagazok chuchota quelque chose à l’oreille de son interlocuteur, qui éclata de rire. Puis, dès que Hattori se fût calmé, Tagazok posa la question
- On pourrait même pas le capturer pendant les négociations, cet envoyé du Mordor ?
- Je ne pense pas...

En voyant le terrible envoyé de Sauron se présenter devant son armée, Thraïn ne put réprimer un frisson. Ce qu'on disait de cet être était à peine croyable... Mais quand il l'entendit se moquer ouvertement des nains, son orgueil prit le dessus sur son appréhension. Il écouta attentivement Tagazok et Hatori, puis il secoua la tête.

-Non, Hanzok, vous avez déja fait beaucoup de choses pour les nains. Et je vous en suis reconnaissant. Mais c'est mon rôle de renvoyer ce démon dans les ombres. C'est mon rôle de parler au nom de tous les nains. De plus, je ne crois pas qu'il veuille réellement négocier. Et quand bien même ce serait le cas, il serait indigne d'un nain de s'abbaisser à cela.

Et Thraïn se montra.

-Ecoute moi bien, toi, Bouche de Sauron, et répète mes paroles à ton maître ! Les nains ne se feront pas reprendre par ses bavardages infames ! Sa tromperie ne parviendra plus à déssouder les rangs des nains. Et sache, à titre personnel, qu'insulter le peuple nain conduit le plus souvent à la mort. Tu sais que ton armée n'est pas assez importante pour prendre Khazad-dûm ! La stratégie de ton maître a échoué car les nains ne défendront qu'un seul front ! A présent, par immédiatement avec ta bande de bandits si tu ne veux pas subir la colère des nains !

La voix du roi d'Erebor portait dans toute la vallée, par écho. Si bien que non seulement, la Bouche de Sauron du se boucher les oreilles pour atténuer le bruit, mais aussi, son armée ne perdit pas un mot du discour du nain. Et l'on sentit leurs rangs frémir.

Devant la force des échos de la montagne,je dus me boucher les oreilles.Bon sang,j'avais oublié ce que la voix d'un nain peut donner dans ses montagnes.Mais j'étais la Bouche de Sauron,je n'allai pas me laisser impressioner par une misérable demi-portion(HP:il n'y a rien de personnel).J'attendis que les échos finissent et ce fut mon tour de prendre la parole.
"Ainsi roi Thrain,c'est comme cela que vous recevez un envoyé du Mordor.Vous croyez peut-etre que j'espérez m'emparer de la Moria avec une aussi petite force?Vous etes si prétentieux et arrogants!Je venais la main tendu en signe de paix,étant meme pret à pardonner les erreurs de vos fils qui m'ont attaqué mais à quoi bon?Restez dans vos montagnes pour amassez vos richesses et laissez moi vous défendre.Au moment ou je parle,alors que j'étais pret à la négociation,des hommes sans foi ni loi viole les frontières de ton royaume Thrain.Insultant tes gardes et ne respectant pas ton territoire.Moi,je suis venu en négociateur mais vu que tu ne veux pas m'écouter..."
Je fis cabrer mon cheval et prenant mon sac attaché à la selle je l'envoyais sur Thrain qui non préparé vacilla sur ses jambes et tomba.Le sac s'ouvrit dévoilant les tetes des six éclaireurs nains
"Voici ce qui vous attends,misérables vermisseau!"
Et faisant miroiter aux derniers rayons de soleil ma nouvelle hache prélevé sur un mort je galopai vers mes troupes.La bataille allait enfin commençait.

Soudain, le roi fou fut auréolé d'une aura bleutée. Alors il dit d'une voie forte:

-Mes frêre je crois que nous avons fait erreur! Et bien ce que peut dire Thrain, nous avons beaucoup trop fauté pour être pardonner! Allons, allions nous à ces nouveau alliés!

Devant ses paroles, deux nains de Thrain se precepitèrent vers lui, mais ils ne purent s'en approcher à plus de 5 metre.

-Ta folie te protège et te ronge!!Cria le roi de tous les nains, ne le rejoignez pas!!
Mais quelle fut sa deception quand il vit que la majorité des nains de Khazad-dûm rejoignaient leur maître.
Puis ils partirent rejoindre les rangs du Mordor...

Je vis dévaler des nains vers mes lignes.La peur commençait à s'instiller dans mes rangs et je détestais cela.Un orque lacha son arme.Vif comme l'éclair,je m'approchai et le décapitai net.
"Voilà ce qui coutera à quiquoncque quittera le champ de bataille sans ordre.Est-ce clair?"
Le silence pesant qui accueillit mes paroles suffit à me satisfaire.Je me tournai alors vers les lignes adverses et je reconnu avec joie la figure caractéristique d'Algobar.Finalement,cette bataille allait peut-etre mieux se déroulait que prévu.J'espérais de tout coeur que mes nouveaux alliés allaient tombé sur les rondins et s'en occupent prestement.
Me tournant vers mes lignes je dit d'une voix forte:
"Les nains que voici sont nos alliés,alors,pas touche!Et préparez vous à vous battre!"(HP:ah,Gandalf,figure mythique,meme pour le mal)

Mort aux nains, morts a nos frêres!!!
Et les nains noirs, accompagné des envoyés du Mordor, chargèrent.
Commenca alors la plus grande bataile de ce temps concernant les nains. Le frêre combattait le frêre, l'enemi de toujour etait avec lenemi, et dans cette boucherie un seul nain gagnerais, un seul nain remporterais la victoire, ayant ainsi la gouverne des nains, Train ou Algobar...

Hattori, Tagazok et Ghazza s’en allèrent, sans se retourner, dans les sombres couloirs de la mine. La noirceur des lieux traduisait parfaitement la noirceur de l’humeur de nos trois compagnons.
- J’aime pas ça... se plaignit Tagazok. J’ai l’impression de fuir la queue entre les jambes.
- C’est un peu ce que nous sommes en train de faire, renchérit Ghazza. Je ne dis pas ça pour critiquer. Tu sais les raisons qui nous poussent à faire ça, continua t-il en s’enfonçant dans les ténèbres des couloirs.
- Et puis, tu sais, ils pourront très bien s’en sortir sans nous, reprit Hattori.
- J’ai quand même envie d’aller massacrer la gueule à Algobar et ses sbires. Même si je dois le faire seul.
- Il te faudrait la chance d’Alrik pour arriver à triompher d’eux tous, dit Hattori en riant.
- D’ailleurs, pourquoi vous parliez de lui, tout à l’heure ? demanda Ghazza.
- Parce qu’il est... ou plutôt était à Kazad-Dhûm, notre voleur bien-aimé...
- J’ai hâte de sortir d’ici, qu’on puisse faire la fête tous ensemble, s’extasia Ghazza.
- Tant qu’à faire, j’espère qu’on pourra fêter la victoire de Thraïn...

Bon sang!Algobar était il donc si pressait de mourrir qu'il partit si vite à l'assaut.Mais bon,contre mauvaise fortune bon coeur.Me tournant vers les éclaireurs orques:
"Feu à volonté sur ceux d'en face!Et ceux de la montagne pas ceux qui chargent!"
J'espérais qu'ils comprennent cet ordre simplz.remment oui.Je criai un ordre guttural aux trolls qui se penchèrentet se mirent à bombarder les positions adverses.Enfin,je dis aux orques non équipés d'arcs:
"Qu'attendez vous bouseux?La victoire vous attend!Allez la chercher!"
Ils ne se le firent pas dire deux fois et chargèrent comme des betes qu'ils étaient.

Lourdes furent les pertes du côté des forces du mal mais ils étaient, plus, non, beaucoup plus nombreux, et les nains d'Algobar valait aussi bien un nain de train. La bataille dura des heures...

La bataille semblait bien se déroulait mais uil fallait que les gobelins interviennent car sinon,bien que je ne remette pas en doute les capacités des nains d'Algobar,la bataille risquait de tourner.Pour le moment,le mieux que j'avais à faire,c'était d'envoyer mes réserves à l'assaut.De toute manière,mes archers faisaient autant de ravage chez l'ennemi que sur mes troupes.Hurlant un ordre,ils lachèrent lleurs arcs et tirant leurs armes de combat rapproché,ils chargèrent suivi des trolls et de moi.
Enfin,j'allais pouvoir combattre et montrer à tous ma puissance.Dégainant mon épée,je laissai libre cours à la rage de sang qui bouillonnait en moi et hurlant comme un possédé augmentant la peur que je sentais chez les nains je chargeai.

Thraïn, secoué par la trahison d'Algobar, et plus encore par le fait que beaucoup de nains le suivaient dans sa folie resta un instant indécis. Puis, Hatori le fit réagir. Il remercia le forgeron de son don. Il le savait, cette épée représentait beaucoup. Puis, quand il le vit lui tourner le dos, il comprit que lui et les sept nains ne se battraient pas à ses côtés. D'un cri, il appela sa garde personnelle à ses côtés. Il donna rapidement des ordres à ses généraux et se lança dans la bataille après avoir poussé un long cri don l'écho se répercuta longtemps dans les montagnes.

-KHAZAD ! KHAZAD AI MENOU !

Ce cri de guerre galvanisa les troupe d'Erebor et celles de Khazad-dûm restées fidèles à lui. Le début de la bataille fut plutôt favorable au côté de Thraïn, mais au fur et à mesure, le nombre commençait à jouer contre lui. Mais alors qu'ils allaient être submergés, les nains de Thraïn cessèrent brusquement le combat et se dirigèrent vers les immenses portes de la mine qui commençaient déja à se refermer. Thraïn réunit ses meilleurs guerriers pour donner aux autres le temps qu'il leur fallait pour se réfugier dans les ombres protectrices de Khazad-dûm. L'épée d'Hatori tranchait tête, bras, jambes, sans distinction. Aucune armure ne pouvait l'arrêter. Tout en combattant, il hurlait de rage. Et ces hurlement donnait du courage aux nains. Chacun de ses coups était ponctué d'un cri acharné. Enfin, alors que les gigantesques portes étaient presque entièrement refermées, lui et sa troupe firent demi-tour et ils atteignirent presque tous les remparts.
Il n'y avait plus qu'à attendre l'arrivée imminente des troupes de Nogrod et de Belegost. Les ennemis n'étaient pas au courant que Thraïn avait envoyé des messagers prévenir ses cousins de l'ouest. La surprise serait donc totale.
Il donna des ordres pour organiser le siège et ordonna de boucher toutes les issues de la mine. Les nains renégats en connaitraient surement les emplacements et pourraient les dévoiler aux orcs.

J'ordonnit aux orques et aux nains de nous attendre, moi et la bouche de sauron, le temps pour nous de nous réunir en mordor....

Voir Thrain m'échappait me remplit de rage.Je tendis le poing en voyant les lourdes portes des mines se refermaient et hurlai ma colère aux cieux.
Une fois cela fait,je repris aussitot mes moyens.Après tout,ce n'était pas si mal pour un premier jour.Beaucoup d'orques étaient tombés mais cela valait amplement le tribut prélevé aux nains.Seule ombre à cette demi-victoire,l'abscence des gobelins.Je me tournai vers Algobar:
"2tablissez le siège des mines.J'ai à faire et vous laisse le commandement."

Daccord. Etablisser le siege, vous les deux barbus, montrer aux chefs orques les passages secret. Moi, dresser ma tente, j'ai sommeil a present.

Pendant la nuit, il ne put dormir en penssant que'il ne pouvait pas entrer dans son propre royaume et en penssant qu'il assiegait son chez lui...

L'aube se leva, algobar partit voir ou en était le siege...

[MJ ON]


Un de ses lieutenant vint le rejoindre. Durant la nuit il s'était passé plusieurs incidents: tout d'abord, des sentinelles avaient été égorgé par inconnus, du coté des portes de Kazad dûm. Ensuite toute une patrouille avait disparu en allant couper du bois dans la forêt avoisinante. On avait juste retrouvé leurs têtes plantées sur des arbres en bordure du bois avec pour la plupart, le visage fendu par des longues flèches d'origine inconnue. Enfin des gardes avaient observé la lueur de feux de camps au loin dans la plaine. Le capitaine de garde avait envoyé des éclaireurs à dos de wargs, et ceux ci étaient revenus à l'instant, annonçant la présence d'une armée naine de deux milles hommes environ à moins de deux jours de marche. Il devait s'agir des armées des deux autres royaumes nains. Ils seraient bientôt encerclé, entre une troupe de nains nombreuse et lourdement armée, des défenseurs prêt à sortir à tout moment et une forêt mystérieuse et hostile...


[MJ OFF]