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| Les portes de la ville | |
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Auteur | Message |
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Eothain Roi du Rohan
Nombre de messages : 315 Feuille de personnage Race: Humain (Rohirim) Possessions: Epée elfique (offerte par Galadriel) Statut: Joueur(se) actif(ve)
| Sujet: Re: Les portes de la ville Jeu 22 Juil 2010 - 23:24 | |
| « The... Theodred, sire Daerlund ? Ma foi... Je crains que vous ne soyez guère au goût du jour... Le Régent se nomme Theored et non Theodred. J'ignore ce qu'il est advenu du fils de feu le Roi Theoden, hélas... »
Si le soldat paraissait hésitant, ce n'était en aucun cas car il doutait de sa propre réponse mais qu'il soupçonnait un saute d'humeur du géant ou de l'un de ses compagnons qu'il avait bien compris comme tous réputés assassins efficaces. Et si Daerlund ne sentait visiblement aucune gêne à tutoyer l'homme, ce dernier se gardait bien d'être si amical avec quelqu'un dont il pensait les réactions imprévisibles. Après tout, il avait une femme et deux filles et ne souhaitait en aucun cas les priver du père qu'il était (bien qu'il fusse un parent tout à fait médiocre mais un excellent amant).
« Voilà plusieurs mois que Sire Theored a marché sur la capitale et le Palais d'Or avec son armée et il régente notre pays aujourd'hui d'une main de maître, cela est certain. Je ne puis me tromper, sire Daerlund de Snehdras. »
Il eut un rire bref et étouffé, de ceux que l'on a lorsque l'on est nerveux et incapable de réduire son stress au néant.
« Pa... Pardonnez-moi, je... Ohlala... Oh ! Le Régent, justement ! Le voici ! »
Intérieurement, le soldat éprouva un soulagement immense et manqua de lâcher un grand " Ouf ! " tant il savait combien il s'embourbait et se ridiculisait devant Daerlung. Theored, en effet, venait par la rue principale monté sur un cheval de fière allure et noble maintien. Un Meara, très certainement... Il était accompagné d'autres cavaliers, bien que le Régent fut le seul à monter un Meara. Tous approchaient au trot de la porte principale, du soldat réjoui et du géant venu de Snehdras... Theored, donc, était sans conteste un général d'armée et un fin stratège. Voilà un premier pas pour le géant s'il voulait connaître la personnalité du Régent... Il ne tenait qu'à lui d'effectuer d'autres pas. |
| | | Eowulf de Snehdras Nombre de messages : 58 Feuille de personnage Race: Humain Possessions: 150 Statut:
| Sujet: Re: Les portes de la ville Ven 23 Juil 2010 - 11:56 | |
| Voilà ce qu’il en coûtait de vivre à l’écart du monde, d’un commerce nombriliste et dans une farouche indépendance à l’égard des affaires d’un royaume que pourtant l’on aimait encore. On n’était au courant de rien. Pis que cela. On n’était même pas au fait de choses qui pourtant pesaient de leur poids sur votre cœur. La nouvelle de la disparition de Theodred le laissa un instant troublé. Non, troublé était un mot par trop faible. En toute sincérité, le gentil géant senti son cœur se serrer à l’idée que le prince puisse être mort, ou pire encore, gardé prisonnier dans les tréfonds de quelque lépreuse forteresse à y attendre une mort sans gloire, indigne de lui. Il n’eut pas le loisir de poser au garde, qui continuait à se faire tout petit devant lui (et déjà sans en avoir la volonté, se faire tout petit devant Daerlund était chose assez aisée) d’autres questions car celui-ci se trouva un autre motif pour être plus perturbé encore avec l’arrivée du régent et de son escorte. Ah cette facilité qu’avaient les hommes à se soumettre devant l’autorité, qu’elle en fut digne ou qu’elle ne le fut pas.
Il ne lui vint même pas à l’idée de descendre de son cheval, un grand et solide rouan vineux dont la masse musculaire était inversement proportionnelle à sa grâce, pour avoir l’air de montrer au régent du Rohan une certaine forme de respect.
Après tout, qu’avait fait cet homme pour le mériter ce respect qu’il n’accordait qu’à une poignée ? Etait –il venu à Snehdras pour se faire connaître lorsque la régence lui avait échu (enfin si l’on pouvait appeler cela échoir de la manière dont cet accès au pouvoir semblait avoir eu lieu) ? Que nenni. Avait il envoyé des messagers pour demander à Eowulf de venir le rencontrer ? Point du tout. S’était-il enquit de leurs existences ? Peut-être même pas. Avait-il entendu parler cette réputation de barbares et de tueurs d’elfes qui les accompagnait partout. Probablement. Ce n’était pas les méchantes langues qui manquaient ici comme ailleurs et les sots pour les écouter. Peut-être pas…Tout bien pesé, il se pouvait qu’il eu demandé à Eowulf de venir à Edoras et que ce dernier ai, comme par un fâcheux hasard, « oublié » de lui en faire part.
Le gentil géant prit une grande inspiration. Il était conscient de manquer de discernement et d’impartialité concernant ce Theored. Mais après tout, la disparition de Theodred et l’accession au pouvoir d’un parfait inconnu, cela faisait beaucoup pour un seul homme. Même pour un homme taillé comme un géant, même pour un homme de guerre comme Daerlund. Le peuple d’Edoras ne semblait pas lui être ouvertement hostile mais encore était-ce difficile de porter un jugement fiable sur ce point car il n’y avait pas dans les rues tant de spectateurs que cela à cette heure matinale. Le cheval était beau, un vrai cheval de roi…
Daerlund contempla avec amertume le message d’Eowulf qu’il tenait toujours dans sa main gantée. Que devait-il faire en un instant pareil ? Tenter de donner le message ? Pour se faire tancer par son ami lorsqu’il saurait que ce n’était pas à Theodred le Régent du Rohan mais au Régent du Rohan qui avait pour nom Theored qu’il avait donné un message destiné à Theodred et à Theodred seul ? Cela méritait réflexion...
Il y avait gros à parier qu’Eowulf n’en n’avait que moudre ni que sourdre d’aller à ce conseil chez les elfes de Fondcombe en compagnie du régent du Rohan. Si Theodred avait eu besoin d’une escorte loyale et vaillante pour aller cueillir DES CHAMPIGNONS en Mordor, il aurait tout aussi bien cherché à être de la partie…
Ce n’était pas Theodred et son titre que le seigneur de Snehdras voulait rencontrer mais bel et bien Theodred, l’homme. Palen ronfla bruyamment comme le régent et son escorte passaient à portée de ses naseaux. Il le retint d’une main ferme et d’une réprimande discrète. Partant du principe que l’homme les avait ignoré, Daerlund décida qu’il était de bon aloi d’en faire tout autant et il fit faire volte face à son cheval pour passer entre les quelques curieux présents, demandant d’un mouvement de tête à ses deux hommes de le suivre. Il allait bien trouver quelqu’un dans cette grande et belle cité qui serait à même de lui dire ce qu’il était advenu de son prince, ne serait ce que quelques bribes pour le mettre sur la voie.
Il y avait bien cette vieille femme, cette sorte de chamane, au visage étrangement doux sous le poids des ans... Peut-être était elle encore vivante bien qu’il en douta un peu... Comment s’appellait-elle déjà…Dagda…non…Magda ? Peut-être bien. A un homme, portant un gros sac de farine et qui avait l’air pressé, en passant à quelques mètres de lui , sans oser le regarder franchement, il posa la question.
"Bonjour. Nous sommes des Rohirrims du nord, nous avons fait un très long voyage pour rencontrer…" Il s’interrompit , prêt qu’il était à dire qu’ils étaient venus voir Theodred, se disant que moins l’on en savait sur leur visite, mieux ils s’en porteraient.
" Madga ? Je crois que c’est son nom. C’est une femme âgée qui a appris l’art des soins et qui vit à Edoras. Où pouvons nous la trouver."
L’autre allait penser qu’il fallait être fou pour faire si long chemin juste pour voir une simple guérisseuse mais au point où ils en étaient avec cette confusion entre Theodred et Theored, un peu plus ou un peu moins…
L’homme hocha la tête en bougonnant, faisant dans le geste voleter un peu de la farine qui blanchissait sa chevelure mal coiffée, puis, toujours sans le regarder dans les yeux, il grommela à Daerlund où trouver Magda, la guérisseuse.
"Je te remercie et te souhaite longue vie."
Magda habitait dans un quartier où les maisons étaient petites et serrées, au cœur duquel il serait malaisé de circuler à cheval. A quelques mètres derrière eux, sur leur droite, passait toujours le cortège du régent.
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| | | Eothain Roi du Rohan
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| Sujet: Re: Les portes de la ville Dim 25 Juil 2010 - 14:29 | |
| Le garde des portes dont il était question depuis quelques instants se trouvait partagé entre le grand soulagement de ne plus avoir affaire avec le géant répondant au nom de Daerlund et le souci de paraître consciencieux et professionnel au garde-à-vous devant le Régent. Ce dernier, pourtant, passa presque sans le voir et le soldat ne put s'empêcher, quand bien même cela le rendait nerveux d'apparaître aux yeux de Theored, d'éprouver quelque sentiment de déception... Qu'à cela ne tienne, il aurait peut-être d'autres occasions de se faire remarquer du Régent. A commencer par prendre l'initiative de surveiller les arrivants de Snehdras... Leur réputation d'assassins, dont il ignorait qu'elle ne concernait que les Elfes, valait la peine d'être vigilant. Qui sait s'ils ne tenteraient pas quelque acte funeste ici, à Edoras ? Et qui blâmerait-on pour les avoir laissé entrer dans la Cité ? Lui, cela allait de soi ! Il s'y refusait, trop soucieux de sa propre réputation et de sa carrière. Oh oui, sa carrière... Elle était passée avant bien des choses, avant même ses enfants. Seule sa femme était placée au-dessus dans ses priorités. Il l'aimait plus que tout... Mais là n'était pas la question.
Interpellant un soldat "sous-fifre", comprenez l'un des larbins de service ou le plus bas grade de l'armée rohirrim, il lui ordonna de suivre les trois hommes en silence et avec une distance respectable pour ne point se faire repérer. Il se garda de lui dire qu'il y risquait sa vie mais le pensa très fort.
Plus royalement parlant, Theored n'avait également prêté aucune attention aux hommes de Snehdras et continuait sa chevauchée, accompagné de cinq autres cavaliers, hors d'Edoras, hors du Rohan, droit vers Fondcombe... par l'Isengard, hélas pour lui qui ne portait aucunement le Magicien Saroumane dans son coeur... L'idée que ce dernier puisse être le président du Conseil où il se rendait le révoltait d'ailleurs plus qu'il ne l'aurait voulu.[Suite pour Daerlund et ses compères dans l'Etrange Demeure d'une vieille dame]
[Suite pour Theored et sa compagnie dans les Voyages de Theored] |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les portes de la ville Sam 21 Aoû 2010 - 3:01 | |
| Des jours et des jours de marche. Hawke avait suivi l’orée de la forêt, voyageant à couvert, avant de rejoindre l’Anduin lorsque ses pas l’avaient mené près de Dol Guldur. Le fleuve était moins généreux que la forêt. Et puis il n’aimait pas trop le poisson. Chemin faisant, il longea la Lorien. Enfin l’autre rive. Les arbres de la forêt elfique bordaient la rive opposé du grand fleuve. Le Berserker songea un moment à aller leur demander un bateau, mais il se souvint que les flèches étaient prompts à être décochées lorsqu’on n’était pas invité par les maîtres des lieux. Mauvaise idée, le bateau. Dommage, il serait aller plus vite. Et puis se fut les méandres, où il décida, après avoir suffisamment de provisions d’eau, de couper le Rhovanion en direction du Rohan et de sa capitale, Edoras. Il avait le fol espoir de miser sur la générosité des gens et d’obtenir un cheval, un âne ou même une mule, en échange de quelques services.
Et voilà qu’Hawke se tenait face aux portes de la ville, gardées évidemment. C’était la première fois qu’il posait ses yeux sur la capitale des Rohirrims. Pour une capitale, le lieu était… Rustique. Enfin… Pour quelqu’un qui venait de Nùmenor bien sur. Même si ils n'avaient pas l'air versé dans les constructions en pierre, nul doute que les Hommes de la Marche appréciaient l’endroit.
Il prit soudain conscience, alors que les gardes l’observaient, de son apparence peu amicale. Exécutant un moulinet avec Andereg, il vint poser la pointe l’arme au sol. Qui sait, si il atteignait les vieux jours, son épée pourrait peut-être lui servir de bâton de marche.
- Salutations Eorlingas ! Lança-t-il d’une voix rocailleuse. Je vais par le nom de Hawke. Mes pas m’ont conduit jusqu’à votre cité où je souhaite simplement commercer et trouver gîte et couvert, expliqua-t-il avec un sourire feint. *Je vais quand même éviter de leur dire que ma bourse est vide depuis de nombreuses années*. |
| | | Chaak Telzalcan Fou errant
Nombre de messages : 243 Feuille de personnage Race: Oriental Possessions: un bâton de bois, une besace contenant divers remèdes ou poisons Statut: Joueur(se) actif(ve)
| Sujet: Re: Les portes de la ville Mer 1 Sep 2010 - 21:00 | |
| [MJ ON]
Pour les gardes de la cité, c'était une journée ensoleillée et tranquille comme tant d'autre. Il n'avait encore vu personne se présenter devant les portes de la ville. Jusqu'au moment où l'un d'eux crut voir une silhouette au loin dans la plaine. Une fois la silhouette plus proche, les gardes purent voir qu'il s'agissait d'un homme ou plutôt d'un guerrier.
Ce dernier arriva au pieds des portes et d'un geste plein de maitrise posa la pointe de son arme au sol, et quelle arme! Les soldats du Rohan restèrent pensifs devant une épée de cette taille. Ils l'observèrent attendant un signe ou une parole de la part de l'étranger, ce qui ne se fit pas tarder. Visiblement il ne s'agissait que d'un simple voyageur voulant trouver le repos dans cette ville. C'était suffisant pour les gardes de la cité qui lui ouvrirent les portes. Un d'eux descendit acceuillire le voyageur.
Le garde dévisagea longuement l'étranger de la tête au pieds, s'attardant sur cette immense épée qui devait lui servir d'arme, avant de dire:
"Bonjour étranger, je suis Eoming, garde de cette cité. J'éspére que tu ne compte pas abuser de notre hospitalité, hein?! Si tu cherche l'auberge, elle se trouve en haut de cette rue", il montra du doigt une rue adjacente à la rue principal. "Bienvenue à Edoras, en esperant ne pas avoir à te surveiller de trop pret." dit-il en désignant l'arme de l'étranger du regard.
Le petit jeu du garde pouvait paraitre lourd et plein de sous-entendu, mais il espérait ainsi montrer aux étrangers qu'ici ils étaient bien surveillés et que les rohirrims ne voulaient pas d'ennuis.
[MJ OFF] |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les portes de la ville Lun 13 Sep 2010 - 3:21 | |
| - Bonjour étranger…Ces paroles… Il n’y avait jamais vraiment songé auparavant et pourtant la réplique l’interpela. Etranger. Oui, Hawke l’était. Mais pas seulement à ces terres. Il avait l’impression de ne plus vraiment avoir sa place dans ce monde. Il l’avait perdu. Deux fois. Qu’importe l’endroit il serait toujours perçut comme "celui qui n’est pas d’ici". Pouvait-il réellement recommencer ? Se forger à nouveau une place ? Pourquoi ne pas commencer ici après tout ? Le sud ne valait pas mieux qu’ici ou ailleurs. Il devait bien y avoir quelqu'un dans cette ville pour qui il pourrait mettre ses talents à profit.- Bienvenue à Edoras, en espérant ne pas avoir à te surveiller de près.Le garde lui semblait inquiet et peu rassuré par la présence d’un homme armé voyageant seul. Les Terres du milieu n’avaient jamais été un havre de paix comme l’avait pu être Nùmenor. Sa présence en ces lieux pouvaient signifier plein de choses pour un homme dans la position du garde. A ses yeux, il n’était sans doute guère plus qu’un mendiant, un voleur, un assassin ou un criminel. Le genre de personnes qui sont rarement les bienvenus dans votre foyer. Hawke s’étonna d’ailleurs qu’on le laisse pénétrer dans la capitale du Rohan aussi facilement. Cela dit, le Nùmenoréen n’allait pas laisser au garde le temps de se ressaisir et de changer d’avis. Il remit rapidement la lame de son épée sur son épaule et avança en remerciant le garde pour son accueil.
Hawke avait été coupé du monde pendant un long moment. Les informations lui manquaient. Aussi décida-t-il de se diriger vers la taverne histoire de glaner un maximum de renseignements sur les récents évènements. Après tout, les soiffards aiment bien parler…[Suite ICI ] |
| | | Gladomain Nombre de messages : 42 Feuille de personnage Race: Elfes Noldor Possessions: 500 Statut:
| Sujet: Re: Les portes de la ville Mer 6 Oct 2010 - 18:04 | |
| [HRP] Pour connaître l'histoire du personnage, aller dans la section voyages afin de trouver tous les posts... [/HRP]
Le voyage avait été court mais Gil-Estel Gladomain était allé de surprises en surprises...
Il avait quitté la Lorien et avait cheminé vers Edoras. Les elfes ne lui avaient été d'aucun secours pour sa quête, il avait certes rencontré une amie, mais à part çà rien.
Après ces quelques décennies passées exclusivement aux côtés des Elfes, Gil-Estel s'était décidé à quitter ses congénères et à s'exiler dans le royaume des Hommes.
Ces êtres chétifs, mortels et si peu empreints de la lumière des Etoiles pourraient peut-être l'aider dans sa quête. En attendant, étant donné que sa vie était un peu au point mort, Gil-Estel pourrait peut-être trouver un travail ou une quête, ses talents d'archer et de forgeron lui seraient peut-être utiles ici.
Il avait pensé faire le voyage jusqu'à la majestueuse cité blanche de Minas Tirith mais une étape par Edoras s'imposait. Gil-Estel n'avait entendu parler de cette ville qu'en bien, mais jamais il ne l'avait vue de ses propres yeux.
Gil-Estel avait donc quitté la Lorien et avait cheminé le long de la forêt de Fangorn, dès lors il s'était rendu progressivement jusqu'à cette vallée des Montagnes Blanches sur laquelle était juchée la merveilleuse cité d'Or.
Il avait hâte de contempler les merveilles humaines et peut-être que la majestueuse Meduseld saurait combler Gil-Estel par son architecture toute d'or recouverte...
Il arriva au pied de la colline d'Edoras, il put apercevoir tout au sommet le Palais d'Or...C'est donc là que siégait le Roi du Rohan, le Seigneur des Cavaliers.
Il gravit le sentier qui serpentait le long de la colline et arriva doucement aux portes de la ville...
Deux sentinelles en armure à l'effigie d'un équidé d'or et d'argent gardait l'entrée de la ville. Elles semblaient assez décontractées, et le flux des paysans qui circulait au travers de la poterne indiqua à Gil-Estel que la cité respirait la vie toute dévouée à l'agriculture et au commerce. La guerre n'était pas encore présente dans ces contrées...
Certains que les Elfes venaient rarement à Edoras, Gil-Estel se demanda si les gardes le laisseraient entrer facilement. Il ne souhaitait pas s'entretenir directement avec le monarque, il essayerait probablement d'errer ca et la dans les tavernes et les marchés, afin de glaner information et travail...
Il prononca avec un accent elfique en langage commun les termes suivants :
" Bonjour, très chers citoyens du Rohan. La vie semble paisible ici et je n'ai guère vu d'Hommes depuis un certain nombre d'années...Je me rends dans votre merveilleuse cité afin de voir si les légendes dont on parle sont réelles, si vous êtes bien le peuple le plus aimé des chevaux...Je cherche aussi du travail ou une quête, mais je n'en parlerais pas directement à vous. Puis-je entrer dans la ville ? "
Il attendit patiemment que les gardes se décident à lui répondre, en souriant. |
| | | Eowulf de Snehdras Nombre de messages : 58 Feuille de personnage Race: Humain Possessions: 150 Statut:
| Sujet: Re: Les portes de la ville Dim 31 Oct 2010 - 16:53 | |
| [HRP : post précédent ici : https://rpglordoftherings.forumactif.com/edoras-f49/l-auberge-d-erekbrant-t4076.htm#44003 - PNJ Shadista Astaloth, Edoras, fin Février]Le flot de ceux qui entraient était plus conséquent que celui de ceux qui sortaient de la capitale Rohirrim et Shadista failli bien ne pas remarquer l’elfe qui comme les autres attendait qu’on lui accordât l’autorisation d’entrer. Pourtant il était assez diffcile de ne pas le remarquer, empreint de grâce et de majesté comme l’elfe Noldor qu’il était. Le mercenaire était toujours fasciné par ces êtres bien qu’il fit tout ce qui était faisable pour que jamais l’un d’eux ne s’en rendit compte car, la majorité d’entre eux étant d’une condescendance sans nulle autre pareille à l’encontre des humains, il aurait préféré se faire arracher la langue plutôt que de le reconnaître. C’étaient probablement les seules êtres à fouler le sol d’Arda dont il fût quelque peu envieux. Au mieux, s’il avait de la chance,dans une cinquantaine d’années, il serait mort. Gil-Estel Gladomain, lui, vivrait encore des centaines d’années, comme tous ces semblables, le tout dans un état physique et mental à faire pâlir d’envie les plus vaillants des humains. Ce qu’il faisait en ces lieux par contre il ne le comprenait pas bien car, pour la même raison qui poussait les elfes à afficher un certain mépris vis à vis des humains, il était rare de les trouver loin de leurs précieux territoires et à plus forte raison aux abords d’une ville humaine. Il se fraya rapidement un chemin jusqu’à lui au milieu de la foultitude qui attendait pour rentrer. "Olà Maître Elfe, qu’est ce qui vous amène en ces lieux ? Me reconnaissez vous, je suis Shadista Astaloth, nous avons eu l’occasion de combattre côte à côte alors que vous vous rendiez en Lorien . "Dire qu’ils avaient sympathisé lors de ce premier contact était sans doute aucun excessif et s’il n’escomptait pas que le Noldor manifeste une quelconque joie à leurs retrouvailles, lui était assez content que leurs chemis se croisent à nouveau. Il jeta un coup d’oeil par dessus son épaule pour voir si Desergance l’avait suivi, rageant à l’idée que ce geste lui soit devenu extrêmement familier depuis qu’il voyageait en la compagnie de cet homme imprévisible. L’assassin attendait tranquillement, un peu à l’écart du passage , le pied droit posé sur un rocher. Shadista hésita un peu à lui demander de venir les rejoindre car il savait l’elfe un fervent partisant du Bien et qu’à ce titre, il n’apprécierait guère de se retrouver en la compagnie d’un assassin, fut-il de nature si calme que ne l’était son compagnon de route. Par ailleurs, il ne souhaitait pas non plus tirer sur le fil de l’éventuelle susceptibilité de l’assassin, pour peu d’ailleurs qu’il soit susceptible, ce qui n’était ni certain ni plausible ni douteux non plus. Il lui fit donc un signe qui l'enjoignait à venir les retrouver, signe auquel il ne répondit nllement dans un premier temps avant de finir par marcher dans leur direction avec la souplesse non calculée d'un gros félin. |
| | | Gladomain Nombre de messages : 42 Feuille de personnage Race: Elfes Noldor Possessions: 500 Statut:
| Sujet: Re: Les portes de la ville Lun 8 Nov 2010 - 17:42 | |
| Gil-Estel était perdu dans ses pensées et attendait patiemment que ces maudits gardes le laisse entrer dans la cité. Il avait toute l'éternité devant lui alors tant pis s'ils ne se pressaient pas.
C'est alors qu'il entendit quelqu'un l'appeler. Il se retourna et vit un humain assez quelconque le héler. Ainsi donc il le connaissait...
Malgré les multitudes de pensées qui assaillaient chaque jour un peu plus Gladomain, il se souvint très distinctement du jour où il avait rencontré Shadista.
C'est côte à côte qu'ils avaient tailladé de l'orc. C'est côte à côte qu'ils avaient croisé le fer avec les ennemis qui assiègaient la belle vallée de la Lorien. Mais c'est aussi côte à côte qu'ils virent des amis tomber.
Après ces décennies séparés, voilà que le destin les rapprochaient...mais dans quel but ?
Gil-Estel tendit la main à Shadista et entama le dialogue :
" Bonjour, mon vieil ami, que fais tu ici ? Heureusement que tu m'as aperçu car j'étais plongé dans le fil de mes pensées et je ne t'ai guère vu. Mais maintenant que j'ai recouvré mes sens aigus, peux-tu me dire qu'est-ce que tu fais dans cette belle ville et surtout qui est donc ce mystérieux compagnon dont je ressents la colère ? "
Et Gil-Estel attendit la réponse de son ami, honnête espérait-il...
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| | | Eowulf de Snehdras Nombre de messages : 58 Feuille de personnage Race: Humain Possessions: 150 Statut:
| Sujet: Re: Les portes de la ville Mar 16 Nov 2010 - 10:41 | |
| [ HRP Edoras fin Février - FLASHBACK - PNJ SHADISTA ASTALOTH ]
Anh Desergance n’avait rien contre le peuple des Elfes, bien au contraire. Ses expériences en leur compagnie avaient été plutôt agréables et il ne pouvait pas en dire autant d’autres races qu’il avait pu croiser. Evidement, ils étaient un peu...hautains vis à vis des autres peuples de ces lieux mais ils ne s’étaient pas montrés plus que d’autres hautains, méfiants et inamicaux à son égard. Peut-être était ce du au fait qu’il était difficile de faire montre d’une quelconque démonstration de sentiment à l’encontre de quelqu’un qui semblait y être totalement imperméable. Peut-être que des elfes l’avaient pris de haut à un moment ou à un autre mais qu’il n’y avait pas prêté attention. Ou bien ne l’avaient-ils jamais fait, tout simplement.
Les elfes avaient quelque chose que les autres n’avaient pas. Même s’il avait été un homme à qui les mots venaient avec aisance, il n’aurait pas su décrire ce quelque chose et, compte tenu de son peu d’attrait pour toute forme de verbiage, il n’était pas à demain de le faire.
Leur immortalité le fascinait. Leur goût pour les belles choses le bleuffait et leur respect pour la Nature forçait son respect. Voilà. Après, il y avait de bons elfes mais il y en avait aussi des mauvais, le bien et le mal n’étant pas l’apanage unique des autres races.
La première fois qu’on lui avait parlé des elfes, dans sa prime jeunesse, il les avait imaginés comme tout enfant imagine l’inconnu : Avec des yeux d’enfant. Des oreilles pointues et immenses comme celles des ânes, habillés des couleurs de l’automne, sautant de rocher en rocher et de souche en souche comme des écureuils dont il arrivait qu’ils portassent la rousse livrée. Avec les années, sa vision des elfes avait évolué, tant et si bien que lorsqu’il en rencontra un pour la première fois, il su que ç’en était un. Si cette rencontre ne le rendit pas volubile pour autant, il échangea néanmoins quelques mots avec lui.
Celui là était brun, avec un physique agréable comme souvent les elfes en avaient un, il avait l’air calme et malgré la distance qu’il semblait laisser entre lui et le mercenaire, son attitude pouvait laisser à penser que ce dernier avait su capter son intérêt.
Les banalités qu’ils commencèrent à échanger lui confirmèrent si besoin était que les mots parfois étaient souvent inutiles. Enfin, au moins étaient ils là pour combler les vides lorsque se rencontraient des gens qui ne se connaissaient que très peu. Enfin de là à appeler Shadista son vieil ami... Le vieil ami en question du sentir le regard d’acier liquide posé sur lui car il le foudroya du regard avant de répondre à l’elfe.
Il est vrai que nous avons eu ensemble de quoi raconter à nos petits-enfants si jamais d’aventure nous en avons. Dit le mercenaire avec un sourire amène. Je fais route vers Tharbad en compagnie de ce...de...
De ce quoi justement. Il ne savait pas quoi dire à l’elfe qui était un farouche ami du Bien alors qu’il savait que son compagnon de route ne marchait pas sur le même chemin. Il savait. C’était peut-être prétentieux de sa part. Ce n’était pas parce que Desergance était tout vêtu de noir, qu’il portait des armes d’assassin et que sa peau avait des reflets de cendres qu’il était forcément un homme du mal. D’ailleurs était –il un humain , tout simplement ?
"De Anh Desergance " [/b]dit il en désignant ce dernier de la main tendue, paume vers le ciel. [b]Anh m’a été ...hmm recommandé par le marchand qui souhaite voir sa caravane escortée par des recrues de choix.
Sa fierté lui interdisait de dire que l’homme en noir lui avait été imposé par le marchand Tibor.
"Et vous ? Qu’est ce qui vous amène en des lieux par tant peuplés d’humains ? " demanda t-il sans se départir du vouvoyement qui, lui semblait-il, était assez adapté à la conversation entre deux hommes qui se connaissaient finalement assez peu et dont l'un était un elfe.
Il ne voulait pas être indiscret mais il voulait tout de même savoir ce qui avait fait sortir le loup de ses bois. Les humains, Gladomain, d’autant qu’il s’en souvienne, ne leur accordait que très peu de crédit. Les Rohirrims n’étant pas parmi les humains les plus raffinés d’Arda, il ne comprenait pas bien ce que l’elfe faisait devant la porte d’Edoras.
Anh n'avait même pas cillé lors de sa succinte présentation. Il avait l'habitude. Et puis il comprenait l'embarras d'Astaloth. Les gens étaient souvent embarassés en sa présence. Pour certains cela ne durait pas plus longtemps que l'éclat d'une lame accérée, pour les autres, c'était beaucoup plus long.
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| | | Amàndil~Sorontar Nombre de messages : 21 Feuille de personnage Race: Elfe Possessions: Aucune. Statut: Joueur(se) actif(ve)
| Sujet: Re: Les portes de la ville Ven 6 Sep 2013 - 13:46 | |
| L'aube se levait a peine lorsqu'un grand aigle fit sortir les gardes de la porte de leur tentures. Le rapace tournoyait au loin, blanc et silencieux. Advint que l'oiseaux se posa et repartit comme il était venu, les sentinelles levèrent l'alerte pour la remettre aussitôt, l'une d'elle venait de voir une silhouette se rapprochant d'Edoras a pas lent. Encapuchonné sous sa cape bleu de nuit il vint, et lorsque les gardes lui demandèrent de décliner son identité, il se découvrit et laissa entrevoir la beauté des aîné d'Amàn. Tant il semblait noble et sage qu'aucun des gardes ne songeait a le toucher ou a lui barrer la route...
-Maë Govannèn, Eothéods, Je viens demander audience au Régent du Trône de Méduseldë...
Dit il d'une voix calme, douce et plus enjôleuse encore que celle don usait parfois Sarùman en son temps. |
| | | Eothain Roi du Rohan
Nombre de messages : 315 Feuille de personnage Race: Humain (Rohirim) Possessions: Epée elfique (offerte par Galadriel) Statut: Joueur(se) actif(ve)
| Sujet: Re: Les portes de la ville Ven 6 Sep 2013 - 15:10 | |
| [Sujet Flashback Theored/Amandil]Les gardes, qui n'avaient pas vu d’étranger venir au Rohan depuis des années, se demandaient ce que pouvait bien faire un tel elfe aux portes d'Edoras pour demander audience au Régent Theored. Submergé par la magie et l'aura de ce personnage tant au niveau physique que dans son regard, les hommes marquèrent un temps de pause avant de se reprendre en remontant leurs lances, pointes vers le ciel et posées sur le sol. Le chef des gardes arriva et ordonna à ses hommes qui s'étaient légèrement retiré en le voyant venir " Escortez-le tous les deux jusqu'au portes du palais je vais de ce pas avertir Theored "L'homme prit plusieurs longueurs d'avance en direction du palais tandis que les deux gardes se rapprochèrent de leur nouvel invité " Suivez nous Seigneur Elfe ! Nous allons vous mener à Theored notre régent "Celui ci acquiesça d'un simple signe de tête et les suivis. >>>>>> La suite dans le sujet : Visite de prestige au Rohan |
| | | Azûul Li Impératrice du Harad
Nombre de messages : 324 Feuille de personnage Race: Possessions: Aucune. Statut:
| Sujet: A fusionner Dim 29 Sep 2013 - 23:14 | |
| Hahaha !!!
Après avoir pris un rire bien grave, Vearec déchira une des affiches qui se trouvait à l'entrée d'Edoras, il dit à Brehor, un de ses bras droits :
Ce que tu disais était donc vrai, le voilà parti et voici que 3000 rohirrims sont allés chercher la mort à l'est.
Vearec scrutait attentivement la lettre que lui avait envoyé Bill Fougeron s'agissant de la demande d'aide pour envahir la Comté. Le chef brigand n'avait pris aucune résolution face à la demande de l'imbécile Fougeron mais il avait demandé à quelques uns de ses homme que Vearec exprimait plus ou moins son accord pour envahir la Comté. En fait, ce que planifiait à présent le chef des crébains était la tentative de pillage du Rohan et plus particulièrement d'Edoras. Si la situation tournait mal, il pouvait effectivement répondre à la demande de l'ivrogne Bill en prenant aisément les contrées hobbites, d'ailleurs Vearec n'avait aucune imagination de ce à quoi pouvait ressembler un semi-homme. En tous les cas, aucune décision n'était à prendre à la légère car Vearec se trouvait face à une véritable occasion de devenir l'homme le plus puissant du Rohan. Le chef des brigands du Rohan décida de réunir tous ses conseillers au repère des crébains du Rohan et tout allait être discuté rapidement. |
| | | Eodan Le cauchemar des Orques
Nombre de messages : 219 Feuille de personnage Race: Homme Possessions: Epée à une main, une dague, une lance, un bouclier en bois de chêne bordé de fer, l'armure des cavaliers du Rohan, un cheval, un cor, un étendard du Rohan et une bouteille de cervoise. Statut: Joueur(se) actif(ve)
| Sujet: Re: Les portes de la ville Jeu 7 Aoû 2014 - 11:18 | |
| Aujourd'hui, devant les portes de la ville devait se dérouler une entrainement militaire de cavalerie, Eodan, scrutait la plaine en attendant que toutes les forces soient en position. Ils ne pourront pas tous s’entraîner en même temps, aujourd'hui il y a bien une cinquantaine de cavaliers. Il est dix heures, le soleil est déjà haut dans le ciel quand Eodan s'élance en avant pour l'entrainement. Des cibles ont été placées. "Soldats ! En premier lieu, travaillons la charge. Charge destructrice des Rohirrims !"
Il fallait toujours en rajouter c'est ainsi, il faut toujours le petit plus qui les remplis de fierté. La ligne se plaça, les officiers en tête. "En avant, montrez moi ce que vous valez cavaliers !"
Ils chargèrent, une grande charge à toute vitesse... Les cibles volèrent en éclats et les cavaliers se regroupèrent. "Bien ! Maintenant le lancé. En chargeant, vous projetterez votre lance sur ces cibles là bas."
Il leur laissant le temps de les voir et de réfléchir au comment du pourquoi. Puis le capitaine lança la charge, surveillant les lancés. De très bon lancés, Eodan les félicita puis il regagnèrent la ville plein de fierté. |
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| | | | Les portes de la ville | |
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