Le trône de Sauron

Sauonr s'assit lourdement sur son trône.Une année entière de guerre s'était écoulé et tout ça pour quoi?Pour rien.
Son regard,grâce à la magie du siège,embrasa toute la Terre du Milieu,il n'y vit que fêtes et célébrations alors que ses armées,en déroute,reculait de toute part.
Certes,la destruction et la mort n'avaient épargnés que peu de pays mais quand même.Dans quelques mois,tout ceci aurait été oublié et Sauron devrait alors repartir en guerre.

*Quelles sont ces sombres pensées qui m'ahbitent?N'ai je aps déjà connu des revers?Etr pourtant,je suis là enore alors que mes ennemis sont dans la tombe.Non,mon empire sera mais il faut le préparer...*

Sauron s'abima alors dans ses pensées et un rire sec et froid sortit de sa gorge alors qu'une idée venait de s'offrir à lui.
La guerre n'est qu'un moyen parmi tant d'autres de vaincre.Et le seigneur noir maîtrisait aprfaitement les autres.
Le temps de la domination viendrait mais il fallait d'abord réunir les fidèles.

Une Compagnie de Corbeau approcha du Mordor. Le plus gros d'entre eux, qui semblait être la chef, pénetra dans la plus haute salle de Barad Ur. Il présenta sa patte, à laquelle un mot était griffoné

L'Angband a écrit:

L'Intendant du Mordor est invité à une réunion qui se tiendra en Angband. Y sont aussi conviés: Krell, Chef du Rhun; Tulkor, Grand Sultant du Sud; Gothmog, Lieutenant de Melkor le Puissant, et représentant de sa puissance en Angmar; ainsi que Saroumane, Seigneur d'Isengard et de ses possessions

Sauron était de nouveau chez lui.Respirant à plein poumon l’air ambiant,plein de sa marque magique,il s’assit sur son trône qu’il avait trop longtemps laissé vacant.
Il avait renvoyé les nazguls s’occupaient de leur tâche et avaient fait cherché son maître des cérémonies.C’était une fonction que l’ex Bouche de Sauron,son ancien lieutenant,avait crée et que Sauron avait gardé sans s’en occuper vraiment.Mais avec du recul,il lui était apparu que cela pouvait avoir son importance.
Une demi elfe entra bientôt dans la salle et avança à petit pas vers le sombre et imposant trône noir.
Approchant de la quarantaine,cette femme était très belle et très lascive,coordonnant avec soin sa marche avec les mises en valeures de son profil.Tout indiquait en elle une experte de la beauté et des plaisirs les plus étonnnants.
Mais le charme d’aucune femme ne pouvait distraire le terrible maiar Sauron car il n’était pas de ce monde.Il était de la race des vainqueurs et des dieux et son esprit alerte ne s’abaissait pas à des simagrées.
Quand la demi elfe fut assez près et qu’elle se fut incliné,Sauron demanda :

« _Damoiselle Ira,grande maîtresse des cérémonies,nous avons nesoin de vos talents pour magnifier mon retour en Mordor.Toutes les ressources dont vous aurez besoin vous seront fourni pour que dans un mois il y ait ici même une grande cérémonie.
_A vos ordres seigneur.Je vais mettre toute mon équipe sur pied pour répondre à vos attentes.Mais qui devons nous recevoir. »

Le maiar sourit un instant puis dit :

« Tous les souverains de la Terre du Milieu sont conviés.Seul Melkor et le souverain d'Angmar ne seront pas conviés. »

L'air ahuri de l'elfe amusa le seigneur noir au plus haut point.Elle eut assez de bon sens pour ne pas poser de question et se mit à réfléchir sur les détails de l'organisation.

"Seigneur,souhaitez vous que les souverains logent au palais ou devons nous faire appréter des tentes?Pour les serviteurs,il faudra qu'ils soient masqués car trop nombreux sont les souverains à avoir une raison de les hair et mieux vaut éviter les ennuis.Pour les boissons et les couverts..."

L'elfe parla longuement et le seigneur noir hocha la tête lorsqu'il approuvait ou bien intervenait pour sigifier son désaccord.De bonne grâce,l'elfe corrigeait et songer à de nouvelles idées.
Enfin,après 5heures de discussion,l'elfe se retira avec un travail énorme dans des temps très court.Mais c'était cela être au service de Sauron.Il fallait que chacun puisse accomplir des merveilles sous peine de périr.Mais les récompenses des êtres qualifiés dépassaient les espérances les plus folles.

Quand à Sauron,il resta un moment à songer dans son trône sur les pièces politiques qu'il était en train de lancer et leur répercussions.
Quand il fut enfin satisfait,il se leva et se dirigea vers une salle proche dans laquelle reposait son arme la plus puissante:le palantir.
Se plongeant dedans,il se mit au courant de l'histoire de la Terre du Milieu alors qu'il était absent.
Nombreuses furent les déceptions devant tant d'incompétences mais certaines nouvelles réjouirent le maiar car elles signifiaient des gains possibles en terre,renommé et puissance.
Mais une information retint sa vue:Le carafanan.
Un objet d'une puissance occulte terrible et faite pour susciter l'envie de Sauron.
Cette pierre serait à lui et il enverrait toute ses forces pour le récupérer si cela était nécessaire.Mais patience,il jouait actuellement un jeu dangereux mais tellement subtil et prenant qu'il devait ne rien prendre à la légère.
Quand Sauron ramena toutes les informations nécessaires à ses projets,il se tourna du côté de l'Angband et là un frisson le prit.Et si son maître le désapprouvait?

Le général,après un voyage court et sans histoire,mena Golbag àtravers une succession de couloirs et passage jusqu'à arriver devant 2 lourdes portes en mithril noir.
Donnant son nom,les agrdes ouvrirent les battants et un nain cria alors:

"Le général Dimber"

Le général s'avança alors,toujorus suivi de Golbag.S'inclinant devant le trône ou siégeait Sauron,il dit aprs que ce dernier l'eu autorisé à parler:

"Sire,conformément à vos ordres,je vous amène un survivant du Rhun."

"Bien,qu'il s'avance et se présente alors."

Le général poussa discrètement du coude alors Golbag pour qu'il réponde.

Golbag suivit le général et s'agenouilla comme par réflexe devant le seigneur noir. Sauron le sombre dégageait una aura mauvaise qui était particulière. Golbag tenta de regarder le seigneur du Mordor mais il ne parvenait pas soutenir le regard de Sauron. Observant furtivement l'armure de Sauron, les alentours et le général qui paraissait assez calme, Golbag se concentra et parla:

Je suis Golbag. Je faisais partie des cavaliers Wargs du Mordor durant l'attaque de Rhun quand j'ai été capturé. Je suis revenu à la porte Noire et j'étais sur le point d'être intégré dans la 11ème compagnie de Wargs avant l'arrivée du général.

Puis l'Orc eu l'impression que son esprit était sondé, la peur s'insinuait dans son esprit et ses pensées se brouillèrent un peu. Golbag sentit une nouvelle puissance le contrôler, il était à présent totalement soumis au seigneur du Mordor. Le cavalier Warg se surprit à dire:

A votre service puissant seigneur Sauron!

Puis il se sentit "libéré" et reprenant le contrôle de son être, il attendit les ordres de son nouveau maître...

Sauron se désinterressait totalement des orcs.Il reconnaissait leur utilité mais son interet pour eux s'arrétait là.Combien en avait-il envoyé à la mort sans s'en inquiéter?Combien avait été sacrifié volontairement à ses interêts?Sauron ne les comptait plus.
Cependant,un esprit à conquérir pleinement à sa cause était toujours un plaisir pour Sauron.Aussi ne fit-il pas exception et s'incrusta discrètement mais pleinement dans les pensées de Golbag.L'orc,entièrement soumis,proposa alors ses services.Sauron rit en lui même et libéra l'orc.Celui là semblait un peu plus intelligent que la moyenne,ce qui était peu mais suffisant.

"Je les accepte mais à une condition."

Le maiar claqua alors des doigts et 3 gobelins s'avancèrent de l'ombre,maintenant difficilement enchainé un bersek.Celui ci grogna de haine et se débattit.Les gobelins ne purent résister et l'un d'entre eux ne fut bientôt plus que poussière.Les deux autres reculèrent alors et Golbag fut seul devant le bersek.Ce dernier semblait controlé par une entité plus puissante et se tenait calme.

"Ce bersek est devenu incontrolable suite à une anomalie génétique.Tuez le et vous serez digtne d'être mon serviteur.Mourrez,et vous ne serez alors plus guère utile."

Et soudain,le bersek,comme libéré,se rua sur l'orc.Le combat s'annonçait sanglant...

HRP:Ne fais pas attention à la psychologie de Sauron,c'est un être un peu spécial
Pour le combat,prends ton temps pour bien le décrire histoire que ce soit agréable à lire.D'accord?Allez,on tient le bon bout (et t'inquiète,tu ne peux pas mourrir dans ce forum.)

Golbag avait pris le temps d'analyser rapidement l'armement du berserk. Ce dernier possédait une énorme épée à deux mains, une armure de plates complètes et semblait totalement enragé. Golbag saisit son épée du pays de Rhun et para le premier coup du berserk tout en esquivant la charge. Golbag se sentait totalement abandonné mais il avait déjà connu cette situation et il ne cèderait pas.
Les deux Orcs s’affrontaient, chargeant chacun son tour mais ne parvenant pas à pénétrer la défense adverse. Golbag perdait ses forces inutilement et le berserk devenait de plus en plus dangereux à mesure du temps, il attendit alors la charge du berserk qui fonçait à nouveau vers le survivant du Rhun et au dernier moment il tenta une de acrobaties dont il avait le secret mais le berserk le frappa en plein dans l’épaule gauche, ce qui mit Golbag à terre immédiatement. Ce dernier soupira :

Saleté... Il réfléchit en plus… Mais son heure est venue…

Le berserk tenta une frappe puissante sur Golbag qui s’esquiva et fit hurler son adversaire d’un coup dans les côtes. Golbag se releva et les deux Orcs se mirent à une distance d’environ deux mètres. Le berserk était gravement blessé mais cela ne le rendait que de plus en plus fort. Golbag prit l’initiative de l’attaque en chargeant et le mutant, surpris, para de son épée le coup du chevaucheur de Warg et riposta. Golbag ayant prévu cette éventualité se baissa et fracassa les jambes du berserk a coups d’épée puis se releva.

J’achève à présent devant vos yeux, seigneur Sauron et ceux de votre général, mon adversaire qui tenta inutilement de me vaincre…

Golbag attendit quelques minutes, appréciant sa victoire et levant son épée, il trancha la gorge du berserk agonisant au sol. Ce dernier gisait au sol, se vidant de son sang. Golbag avait très faim car il n’avait pas mangé depuis longtemps et cédant à son instinct d’Orc, il dévora le berserk, ne laissant que les os. Puis d’un air triomphant il annonça :

Seigneur Sauron !!! J’ai vaincu mon adversaire et prouvé ma valeur de guerrier. J’attends vos ordres.

Golbag déposa son arme et s’agenouilla devant le lieutenant de Melkor.

Sauron apprécia le spectacle.Certes,les deux acteurs n'étaient que des orcs mais cela rendait le combat encore plus intéressant.En théorie,un simple orc comme Golbag n'aurait pas du pouvoir tuer un bersek.En effet,les orcs sont hiérarchisés en fonction de leur force,l'intelligence leur faisant gravement défault.Cependant,il advenait que certain orcs bénéficie de quelquechose de plus certain et puissant que l'intelligence:la ruse et l'instinct.C'est en ça qu'un guerrier orc pouvait être dangereusement instable.
Aussi la mort du bersek éveilla l'interêt de Sauron.Un orc comme lui n'était pas fait pour être soldat,ni même sergent d'ailleurs.Mais bien plutôt général.Et c'est ce qui faisait cruellement défault au seigneur noir dont les généraux mourraient plus vite que des mouches au cours des batailles.

"Golbag,survivant du Rhun et vainqueur d'un bersek.Ta place n'est plus ici.Cinquante mille orcs attendent un général compétent pour les mener à la victoire.Rejoignez les et assurez en le commandement."

Sauron savoura l'air béat de l'orc qui se dessinait.Si il aimait plus que tout chatier ceux qui le décevaient,il n'était pas avare de récompenses et aimait à les distribuer.
Faisant signe,un serviteur nain s'approcha avec un étrange objet dans els brasSauron le prit et le dressant,on put voir que c'était une bannière mais d'un nouveau genre.Plus raffiné que celles utilisées par les orcs,elle arborait fièrement sur la pointe un loup,symbole de la puissance de Sauron.Et sur ce loup était gravé en lettre d'or:



Sauron la tendit alors à Golbag.

"Menez ces bannières à la victoire,qu'elle devienne le signe de l'anéantissement à toute résistance.Vos hommes sont en route vers Long Daer.Là bas,vous vous unirez aux troupes de Saroumane pour embourber le Dunedain dans une guérilla sans fin dans tous les coins du royaume.Evitez les batailles rangées cependant.Vos forces ne sont pas assez conséquentes pour le vaincre.Mais patience,son tour viendra et ce sera moi qui le ferez chuter."

Sauron congédia alors Golbag et 55 fiers uruks vienrent l'encadrer avec les nouvelles bannières pour aller à la guerre et affronter leur vie d'orc.

Le nouveau général reçut avec contentement la bannière que son seigneur lui confiait. Golbag était fier de lui, il allait enfin se battre et servir son nouveau seigneur. L’Orc prit un air sévère et ordonna aux Ourouks porteurs des nouvelles bannières de se rendre à la Porte Noire pour rassembler les troupes. L'Orc s'inclina devant le seigneur Sauron:

Seigneur, je serais digne de votre confiance. Le Dunedain périra et vous contrôlerez bientôt le Gondor et l’Arnor !!!

Golbag se relevant, il sentit que Sauron le soutenait de sa grande puissance. Il se releva, sortit de la salle et se rendit à l’armurerie pour se rééquiper…

Le général revenait de sa campagne, il avait échoué et il venait pour s'expliquer. Golbag sentait déjà la colère de son maître et il se prépara à recevoir sa punition. Nul ne sait de quoi est capable Sauron le Sombre, Valar déchu et très puissant. Le général fit son compte-rendu:

Seigneur Sauron, la lutte pour la prise de Lond Daer est un échec. Les pertes sont trop élevées et l'armée ennemie n'a perdu que peu de soldats en comparaison. Cette mission est un échec total.

Golbag venait de prendre un risque inconsidéré, provoquer le seigneur Sauron en lui annonçant directement un échec cuisant et total. L'Orc attednit la réaction de son maître...

Il y avait drux possibilités,soit l'orc était vraiment stupide,soit il était candidat à la mort.
Dans les deux cas,Sauron ne pouvait tolérer et l'échec et l'insolence.
Sortant son magnifique visage de l'ombre,il s'adressa d'une voix sifflante à Golbag.

"Je crois que vous avez oublié les bonnes manières générales.On s'incline toujours devant moi."

Golbag sentit alors sa gorge se serrer et il tomba alors au sol la trachée obstruée.

"La bataille de Long Daer perdue ainsi.Cela est très inhabituelle.J'y ai vu ce qui s'y passait.Et ce n'est pas le nombre qui vous a écrasé mais votre incompétence."

Le force sur la gorge se fit plus insistante encore et l'orc commençait à avoir vraiment du mal à respirer.

"Vaincre ou mourrir!Voilà des mots qui auraient du mener votre conduite.Mais bien sur,que valent les mots sur des imbéciles?J'ai voulu vous faire confiance.j'ai cru que la race orc pouvait se débrouiller seule,qu'elle pouvait un jour dominer seul grâce à mon aide la erre du Milieu.Mais je vois que tout ceci était vain."

Puis,Sauron prit une voix douce,chaude et langoureuse.

"Golbag,mon bon Golbag.Après tout,tu as fait ce que tu as pu.Aussi,je vais te récompenser.Il est temps que tu te retires des combats.La fatigue,c'est cela qui t'a nui.Aussi,je vais te donner le repos éternel.Mais pas de ma main bien sur,ce serait trop indigne.Hahaha!!!"

Et le maiar éclata d'un rire féroce alors que la gorge de Golbag se libérait.Se la massant,il ne remarqua que trop tard les deux fauves qui se tenaient devant lui.Il essaya de déainer l'épée mais n'en eut pas le temps.les deux molosses s'élancèrent sur lui et commencèrent à lui déchiqueter les chairs.
L'orc essaya de résister en ruant et donnant des coups aprtout ou il pouvait mais bientôt,son corps ne fut plus agité que par les spasmes de l'agonie avant de s'arréter.Ainsi fini Golbag,fidèle orc du Mordor qui avait cru en la grandeur de son maître.
ce dernier d'ailleurs,n'avait même pas attendu la mort de son serviteur pour aller vaquer à d'autres affaires plus pressantes.

Les Yeux du Mordor étaient les seuls qui, parmi tous les serviteurs du Mordor, du plus humble au plus illustre, rendaient visite à Sauron sans avoir besoin de quémander une entrevue. Car les informations qu’ils rapportaient pour leur sombre maître étaient pour ses oreilles seules.

Un noir crébain descendit vers la silhouette du maître du Mordor, et se posa sur le dossier de son sombre trône. Puis dans la langue des crébains, il lui donna le message dont il était porteur de la part de sa servante, Thuringwethil


(message par MP)

(Provenance : voyages/ Harad)

Thuringwethil franchit les noires herses de Barad-Dur, la citadelle du Mordor. Comme toujours, elle aimait retrouver l’amoncellement de tours, de spires, de herses, de murailles innombrables, qui faisaient ressembler la place-forte à une montagne de pierre et d’acier. Seul Angband et le Tangorodrim étaient encore plus formidables, car elles étaient nées de la malice de Morgoth. La sensation de Peur qui émanait de ce lieu était pour elle comme un manteau familier.

Elle laissa son cheval épuisé par sa longue chevauchée dans les Haras du Mordor, puis se dirigea vers la Salle du trône de Sauron. Sa visite avait été précédée par un messager, un des Yeux du Mordor, qu’elle avait rencontré dans le Far Harad. Elle s’engouffra dans une succession de couloirs monumentaux, surveillés par de terribles gardiens. Enfin elle arriva devant la garde rapprochée du Seigneur du Mordor, des morts-vivants arrachés à la tombe par la noire nécromancie de Sauron. Elle se tint devant l’un des gardes en armure noire, dont seul le regard spectral était visible à travers la visière du heaume noir.

« Thuringwethil, servante de Sauron, sollicite une entrevue avec son Maître », dit-elle d’une voix mélodieuse.

Le garde inhumain qui se tenait devant Thuringwethil dit d'une voix sépulcrale sans tourner la tête:

"Le maître vous attends depuis votre dernière lettre dame Thuringwethil.Ses yeux vois tout et son esprit est partout..."

Les portes s'ouvrirent comme par enchantement et une formidable énergie magique en sortit.
Thuringwethil s'avança jusqu'au trône ou elle s'inclina.Là,Saurn lui fit signe de se relever et dit:

"Ma douce Thuringwethil,étrange sont tes mots de la dernière lettre mais au combien subtils.J'attends ton rapport de ta dernière mission.A ce que 'jai pu y voir,tout semble s'y passer merveilleusement bien et j'ai hate d'en apprendre plus par ta bouche."

Thuringwethil entra dans l’immense pièce, et regarda vers son Maître assis sur son trône noir. Arrivée à quelques pas, elle s’agenouilla devant lui, le regard rivé vers le sol.

« O mon Maître », dit-elle d’une voix suave, « Votre Volonté a été exécutée. J’ai trouvé pour vous les bras que vous m’avez demandé de chercher et, en la personne du roi Jaryak, un allié de valeur. J’ai senti en lui une terrible volonté de puissance, et il souhaite de tout cœur venger les affronts qu’il a subi. Il vient avec son armée en exil, et la volonté de s’allier au Mordor. C’est un barbare, mais il fut l’allié des rois de l’Ouest, et ceux-ci auront du mal à croire en sa trahison, surtout que son exil est dû à l’alliance de Krell le Tyran et de Saroumane le Multicolore ».

Elle se releva et regarda son terrible maître. A son regard elfique, Sauron lui apparaissait tel qu’il avait été de l’Autre Coté, un être flamboyant empli de Pouvoir.

« Par ailleurs, j’ai depuis quelques temps mon œil sur une Dame du Gondor, qui habite un petit domaine nommé Dol Lamath, « la Colline de l’Echo », auprès de la mer. Son époux est mort au combat, il y’a quelques années, et depuis elle porte son deuil. Nous pourrions marier le roi Jaryak à cette dame, dont j'aurai au préalable volé l'apparence, une simple alliance de convenance, afin de fournir un prétexte à sa présence au Gondor. Il pourrait tenter de gagner la confiance des seigneurs du Gondor… Mais cela contredit peut-être vos propres plans ! »

Voyant que Sauron l’écoutait avec attention, elle poursuivit :

« Par ailleurs, ce Jaryak, ayant été au service du roi Tulkor, il connaît toutes les défenses du Harad, les troupes dont dispose ce souverain, et peut nous indiquer qui sont les hommes à son service… Il connaît aussi le Palais, je suppose, ce qui pourrait s’avérer utile. Comme vous le voyez, c’est un allié précieux, et seul vous, mon seigneur, saurez tirer pleinement parti de ce qu’il peut apporter au Mordor »

Elle s’inclina de nouveau :

« Quoi qu’il en soit, je ferai selon votre Volonté. Il y’a d’autres affaires qui peuvent réclamer ma présence… J’ai entendu dire que certains royaumes elfiques du Beleriand étaient sans souverains. Peu se souviennent là-bas d’Elensinyë. Peut-être y’a-t-il également des choses à tenter, avant que les elfes ne se rassemblent. Mais il est vrai que les humains sont plus aisément manipulables ! »

Thuringwethil reconnut aussitôt la voix de l’Haradrim. Sans doute le seigneur de Barad-Dur avait-il donné des consignes afin que l’homme en question lui soit amené au plus tôt, et sans doute les gardes mort-vivants avaient ils conduits le roi en exil.

« Cet homme a du courage », se dit-elle, en lui lançant un regard appréciateur.

En effet, si les elfes n’avaient que peu de crainte pour les spectres des mortels, peu nombreux étaient les Hommes à pouvoir arriver en ces lieux sans trembler de Peur devant les gardes morts-vivants de Sauron… Car ceux-ci rappelaient à tous les serviteurs du Mordor qu’il existait des fins plus atroces que la Mort et l’Oubli.

Thuringwethil s’inclina légèrement pour saluer le souverain barbare, et s’écarta pour le laisser s’avancer vers le Trône Noir.

Elle espérait que Jaryak serait assez sage pour s’agenouiller devant Sauron. Le courage était une chose, mais il fallait qu’il marque le respect qui était dû à l’un des êtres ayant contribué, dans un lointain passé, à façonner Arda.

Hrp : Sauron, j’use d’un artifice narratif pour pouvoir continuer le RP avec Jaryak. J’espère que tu ne m’en voudras pas trop…

Alors que le souverain barbare s’adressait à lui, l’esprit retors de Sauron échafaudait des plans, pesait et évaluait tout en fonction de sa malice, et seule une partie de sa considérable conscience était consacrée à la présence de Thuringwethil et Jaryak. Simultanément, son puissant regard scrutait de sa perversité maligne les étendues du Mordor et de la Terre du Milieu, et tentait de pénétrer l’esprit de ses ennemis. Qui, en vérité, pouvait imaginer les abîmes insondables de la pensée de Sauron, lui qui était là au commencement du monde ?

Soudain, sans qu’un mot n’ait été échangé, Thuringwethil su que l’entretien était pour l’instant terminé. C’était comme si l’œil de Sauron avait cessé de peser sur son esprit, son regard tourné ailleurs. Il s’adressa à Thuringwethil, d’une voix pleine de sous-entendus, car bien peu de choses échappaient à son regard :

« Ma douce Thuringwethil, occupe toi pour l’instant de notre invité. Certains détails requièrent mon attention ailleurs ».

Thuringwethil s’interrogea brièvement, un instant seulement : quelles étaient ces affaires pressantes qui requerraient l’attention de son Maître ? Un appel avait-il retenti dans la Tour du Palantir ? Des troupes étaient-elles en mouvement, qui croyaient échapper à la vigilance de Sauron ? Une guerre était-elle en gestation chez les Hommes ou les Elfes ?

Elle s’inclina de nouveau devant son Sombre Maître, puis se détourna. Se faisant, elle croisa le regard de Jaryak. Sans quitter son air hautain et froid, elle apprécia la tranquille fluidité de ses mouvements, et la puissance de ses gestes. Cet homme était un excellent combattant. Loin des rois civilisés de l’Ouest, ses manières brutales et directes exprimaient une sauvagerie et une vitalité instinctive. Néanmoins, c’était probablement aussi un homme avisé, car il avait gagné le trône de Rhovanion, sans être issu d’une grande lignée. Oui, le Mordor avait besoin d’hommes tels que lui. En dehors du général Toranur, trop peu nombreux étaient les serviteurs humains dignes de valeur.

Voilant ses yeux derrière ses longs cils noirs, elle inclina brièvement le visage devant lui. A ses yeux, le sceau de Morgoth resplendissait sur le front du roi barbare. Elle posa délicatement un fin doigt pâle sur le front de Jaryak, à l’endroit ou ses lèvres s’étaient posées, et eut un énigmatique sourire.

Puis elle glissa vers un corridor, en faisant signe à Jaryak de la suivre.

(direction : le Donjon de Thuringwethil)

Sauron était sur son trône une fois encore et attendait la venue de ce roi,comment déjà?Ah oui,Jaryak.
Un fameux guerrier qu'il avait déjà rencontré sur le champ de bataille et qui lui avait pris son royaume de Dol Guldur.
Apparemment,son exil l'avait fait revenir à de meilleurs sentiments et Sauron comptait bien mettre tout en oeuvre pour développer cette haine que sa servante avait canalisé pour lui.

Les lourdes portes de la salle s'ouvrirent et Sauron se détendit.

*Voyons voir qui est vraiment cet homme.Son comportement nous dira tout...*

On pouvait voir au loin un Haradrim arriver suivi de toute une troupe .
Jaryak n'était pas sûr que c'était la meilleure facon de présenter son armée mais il fallait bien que l'on prenne un jour connaissance de ses effectifs . A ses côtés se tenait le général Marnik qui ne cessait de sangloter . Il était l'un des seuls dirigeants des troupes . Les deux autres avait péris durant l'excursion qu'il avait menée en arrivant à Barad-Dur .

Jaryak avait horreur de s'incliner mais il dut néanmoins le faire face à Sauron .
Il était l'exception que l'haradrim semblait respecter .
Il se releva alors puis se présenta rapidemment à Sauron :


Je suis Jaryak , Ancien roi corrompu du Rhovanion et ancien résident du Harad . J'ai vous ai semble-t-il déjà vu lors de la bataille de Dol-Guldur et du Gouffre de Helm ...
Bref , j'ai décidé bien longuement de vous rejoindre en joignant mes forces aux votres . Et je tiens à préciser que ce n'est pas cette femme étrange qui m'a fait venir en Mordor . J'avais , depuis longtemps projeté ceci ... Je suis ... comment dire , assez ambitieux . A vrai dire , je tiens rejoindre vos sombres plans qui consistent à attaquer le Harad .
Depuis trop longtemps , les haradrims se moquent de vous et il est bien temps de récupérer ses terres afin de les joindre au Rhun .

Il se tut un instant puis ne voyant aucune objection de la part du Seigneur Noir , il reprit calmement :

Pour se faire , il me faudra beaucoup plus d'hommes et je pense que la moindre des choses serait de m'en accorder .
Je suis avide de pouvoir et je serai prêt à tout pour vous aider .
Je ne eux rester à ne rien faire et il me faudra plus qu'une simple pour me faire battre en retraite .

L'haradrim se retourna alors puis vit le général Marnik claquer des dents .

C'était l'occasion ou jamais pour montrer sa détermination et sa cruauté envers Sauron . Il sortit sa lame puis la planta sauvagement dans son coeur , de la même facon qu'il avait tué Redarmesh .
Le général se coucha à terre puis cracha longuement du sang au sol .
Ne pouvant regarder cet être piteux , Jaryak l'acheva d'un nouveau coup dans le dos . Il finit par dire à ses hommes :

Débarrassez-moi cette dépouille tout de suite ...


**Tiens , j'y songe . Il y a quelques wargs à nourrir dans les parages . **

Un applaudissement se fit entendre dans la salle qui jusqu'à présent n'avait été emplie que de la voix du roi Jaryak.
Puis,sortant des ténèbres,une voix d'outre tombe s'éleva.

"Beau spectacle seigneur Jaryak,excellent.Que le lâche et le faible meurt pour que vive le fort.j'aimes cette philosophie."

Le maiar éclata alors de rire sur son trône avant de reprendre.

"Vous m'auriez laissé un peu de temps,je vous auriez souhaité la bienvenue ici mais apparemment,vous souhaitez abordé le vif du sujet.Aussi,c'est ce que nous allons faire.Mais tout d'abors,que vos hommes sortent avec le cadavre.De la bière et de la bonne chère les attend à côtés si ils le souhaitent,pendant ce temps,nous pourront aprler tout à notre aise."

Les sombres serviteurs de Sauron sortirent alros de l'ombre et montrèrent la sortie aux hommes de Rovhannion,qui,trop effrayés,les suivirent sans un bruit autre que celui de Marnik glissant sur le dallage.
Quand les portes se furent refermés,Sauron reprit la parole.

"Vos services viennent fort à propos cher Jaryak car depuis quelques temps,mes généraux s'empatent et ne veulent plus partir en guerre.Si vous regardez par la fenêtre,vous pourrez même voir le corps de deux d'entre eux qui souhaitez vendre la Porte Noire au Gondor.Il est donc temps de réveiller la puissante machine de guerre du Mordor pour redresser tout ça.
Depuis quelques temps déjà,je vois que les signes sont favorables.Malgré la défaite de mes fidèles en Angmar,les puissances ennemies se déchirent et perdent peu à peu de leur force."

Sauron s'arréta un moment pour laisser le temps à Jaryak de tout assimiler.

"Le Gondor est resté trop longtemps en paix comme son voisin.Mais les attaquer serait cependant risqué roi Jaryak car une alliance des deux serait probables,sauf si...
Connaissez vous le Harondor seigneur Jaryak?Cette contrée partagé en deux entre le Harad et le Gondor?
Des rumeurs de mécontentement se font entendre,nombreux sont ceux à vouloir l'indépendance mais personne n'a la force de se rebeller.Mais que peut faire un guerrier résolu,fort,déterminé et certains du soutien d'un allié?"

Sauron avait parlé,de la réponse de Jaryak dépendait désormais de son avenir...

Jaryak regard afin de s'assurer qu'ils respectaient bien son ordre .
Puis , il réecouta alors le Maiar puis dit d'un ton neutre :

Je saurai mener mes armées vers les combats . N'ayez aucune crainte , je rétablierai les choses bien vite . Ma conviction et ma détermination me menront à bout de mes intentions .
Quant au Harondor , je n'ai jamais eu le privilège de m'y rendre mais je connais cette contrée . En effet , elle est divisée en deux parties dont une appartenant au Gondor et l'autre au Harad ... Extérieur et Intérieur .
Je n'étais pas vraiment au courant qu'ils désiraient une indépendance ...


Qu'attendez-vous de moi exactement ?


**Je ne suis pas sûr de bien comprendre ... **

L'haradrim se montra assez direct comme à l'habitude dans ses réponses . Il voulait à tout prix éviter de perdre du temps inutile .
La grande porte s'ouvrit provoquant un grincement dans toute la Salle du Trône . Jaryak reconnut alors un de ses hommes .
Il se demanda quesqu'il put bien vouloir . Il l'ignora pour l'instant attendant une réponse du Seigneur Noir .