Grotte d'Adrameör

Toranur,après avoir qiutté Turendil,se dirigea vers son "bureau" ou devait l'attendre ses principaux lieutenants.
Effectivement,ils arrivèrent par petits groupes l'air préoccupé.Si leur chef les convoquait alors que les consignes avaient déjà été donné depuis quelques temps,c'étaient que les nouvelles étaient d'importance et modifiaient le plan initial.
Quand ils furent enfin tous rassemblés,Toranur prit la parole:

"Messieurs,je viens d'apprendre que le royaume d'Angmar est tombé."

Ceci eut pour effet de rendre plus sombre encore les visages présents.Laissant planer le silence un moment de plus pour qu'ils assimilent bien la nouvelle,le général en chef continua:

"Comme vous vous en doutez,nos plans sont complètement chamboulés.Aussi,voici le nouveau plan de campagne que j'ai à vous proposez.Nos fiers nains resteront ici encore un mois pour bien avancer les travaux pedant que le reste de la troupe m'accompagnera pour former une rebellion en Angmar et punirent les principaux acteurs de cette tragédie."

Toranur parlait avec emphase et son énergie se communiqua à ses hommes qui hochèrent tous la tête,préssés désormais d'en découdre avec les ennemis de l'Angmar.Seul les nains boudaient.

"Sire Toranur,pourquoi devrions nous rester ici alors que le combat et la gloire sont en Angmar?Jamais les nains n'accepteront d'être ainsi mis à l'écart."

"Et pourtant vous le devrez;la présence de nains sur le territoire seraient aussi repérables pour nos ennemis qu'un épouvantail au milieu d'un champ.De plus,j'ai besoin de vrais mineurs et pas d'artistes pour finir notre forteresse troglodyte et jamais je ne confierais cette tâche à un elfe."

Les elfes présents tempètèrent ce qui eut pour effet de satisfaire les nains et ainsi chaque parti se trouvait conforté dans sa position de départ et l'unité du camp conservé.Toranur était vraiment un maître stratège que ce soit au combat ou en diplomatie.Silencieusement il remercia le seigneur Sauron qui lui avait appris ce précept par son histoire:"Diviser pour mieux régner."

"Bien,messieurs,nous partons demain aux premières lueurs de l'aube."

La réunion était donc close et chacun partit faire exécuter els consignes.Toranur s'assit alors sur son siège pour se reposer un instant.Cette mission était vraiment digne de ses talents vu qu'elle lui demandait une concentration particulière pour tout.Il se frotta alors les tempes et décida de prier son maître le sieur Sauron.
S'agenouillant,il commença sa prière du guerrier et allait continuer quand la voix claire de Turendil s'élevait derrière lui.
Se relevant,il vit qu'Isnak lui menait un Turendil très excité.
Toranur,furieux de devoir ainsi écourter ses ablutions,écouta d'un regard froid les propositions de son prisonnier.Il prit alors un plaisir indescriptible à répondre.

"Il n'en est pas question."

Devant l'air stupéfait et colérique de Turendil,il ajouta:

"En effet,nous partons dès demain chatier ce cher roi Handir et je ne voudrais pas me débarasser de vous trop tôt.Aussi,vous resterez sous la garde d'Isnak et de Croc Noir jusqu'à nouvel ordre."

Tournant le dos,il indiqua ainsi que la discussion était terminéeOh,certes,il avait été ému par Turendil et lui avait accordé certaines faveures mais il ne fallait pas oublier qu'ici,c'était lui et personne d'autre qui commandait.
Cependant,il échangea un signe discret avec Isnak pour lui indiquer quelquechose.Mais quoi?
Isnak sourit alors sans que Turendil,trop furieux pour accorder attention à son gardien,ne le voit et tira ce dernier hors de la tente de Toranur.

Turendil erra alors dans le camp jusqu'à ce qu'ils arrivent tous trois devant la rivière qui était caché du camp.Là,se tenait une tente,sans doute des veilleurs et à côté des chevaux.C'est alors que Crco Noir qui n'avait pas quitté des yeux Turendil,sembla s'animer et courut vers un bosquet proche silencieusement en prédateur qu'il était.Isnak jura et laissa alors son prsionnier seul pour courir après l'animal de son maître.
Turendil se trouvait donc seul devant la rivière avec à quelques pas,des chevaux pour s'enfuir loin d'ici et personne qui ne le surveilla,ou du moins,en apparence...

Turendil essuya le refus de Toranur, et une foule d’émotions jaillirent en lui.

« Comment ? », songea t-il. « Ces soldats me privent de ma vengeance, et alors que je pourrais me venger en leur rendant service, ils préfèrent me tenir captif ? »
Il faillit faire part de ses pensées à haute voix, mais préféra se raviser. Il n’était pas fou à ce point, et le regard froid du tueur en face de lui l’en avait dissuadé. De plus, il y avait toujours la présence peu rassurante de ce loup qui avait déjà goûté à sa chair, et qui paraissait avide de s’en repaître à nouveau… Aussi se laissa t-il guider à l’extérieur par Isnack. Chemin faisant, il se rendit compte qu’une agitation nouvelle régnait maintenant dans le campement : les soldats se préparaient à quitter les lieux. Seuls les nains aux mines bougonnes ne semblaient pas participer aux préparatifs.

Turendil fut amené à l’extérieur. Alors que Turendil remuait de sombres pensées, se demandant si il pourrait un jour accomplir sa vengeance, le loup fila vers la forêt, suivi quelques instants plus tard par Isnack. Turendil n’en croyait pas ses yeux : il avait là l’occasion de fuir et de se rendre à Edoras ! Il commença à se diriger précautionneusement vers un cheval se trouvant à proximité, mais soudain il s’arrêta : ce n’était ni la peur ni tout ce qu’avait pu lui dire Toranur qui le faisaient hésiter, mais la perspective de se retrouver seul sur les routes, loin de toute parenté humaine… Et surtout, le regard farouche d’une guerrière de la troupe, celle là même qui l’avait fait rougir, lui revint à l’esprit.

« Par l’Ennemi ! », jura t-il à mi-voix. « Suis-je fou ? Je n’ai pas arrêté de rêver d’évasion et voilà que j’hésite devant la liberté ! »

Le duel intérieur de Turendil dura quelques fractions de seconde, qui lui semblèrent être une éternité. Finalement, il revint vers la grotte, sa détermination retrouvée.

Que pouvait-il, seul, contre le roi Handir ? Son pouvoir de nuisance serait beaucoup plus grand s’il se retrouvait en compagnie de ces spadassins professionnels… Et après tout, cette compagnie n’était pas dépourvue de tout charme, se dit il avec un léger sourire.

Bien en prit à Turendil de ne pas tenter de s'échapper.En effet,dans l'obscurité des bois se trouvait des guetteurs placés là pour tester Turendil et Isnak et Croc Noir était loin d'être parti.Il se trouvait juste dans le bosquet et guettaient la réaction du prisonnier.
Quand ce dernier s'approcha des chevaux,tous se tendirent mais ne bougèrent pas,soucieux de ne pas aller trop vite dans l'éxécution des ordres.
Turendil s'éloigna alors vers la grotte.Isnak attendit un moment puis sortit du bosquet avec Croc Noir et courut après son prisonnier l'air de celui qui a beaucoup couru et s'est inquiété de la disparition de son prisonnier.
Pendant ce temps,un des guetteurs quitta son poste et vint faire son rapport à Toranur.
Quand il le reçut,Toranur ne dit rien mais se leva pour aller à la rencontre de Turendil.
Il n'eut pas à marcher bien loin pour le trouver en compagnie d'Isnak et de son loup.Quand Croc Noir vit son maître,il alla joyeusement le rejoindre en bondissant.
Toranur laissa alors apparaître un sourire vrai puis il se tourna vers Turendil en reprenant l'air sérieux qui le caractérisait.

"Turendil,après réflexion,j'ai décidé de vous incorporer à ma compagnie.Vous aurez ainsi l'occasion de vous venger des torts passés et de déveloper vos talents.Vous faites désormais parti de la cinquantième section qui est sous mes ordres directs vu qu'elle est chargé de ma sécurité.Bien sur,ne vous attendez pas à ce que nous vous fassions confiance directement mais vous suivrez les mêmes directives que la section.C'est à dire tour de garde,entrainement...En attendant,voici votre épée que j'avais gardé au cas ou elle pourrait me servir.Que son acier soit à la hauteur de votre dévouement.Isnak,mène le à l'armurerie."

Toranur regarda alors la réaction de Turendil pour s'assurer encore une fois qu'il ne commettait pas une erreur.Oh,certes,la section qu'il rejoindrait le surveillerait de près mais quand même,un homme comme Turendil pouvait être dangereux...

Turendil s’inclina devant Toranur :

« Je vous remercie, messire, et espère me montrer à la hauteur des hommes de votre compagnie ».

Isnak le conduisit à l’armurie, ou il pu récupérer son épée. Sa main se referma sur la poignée de Celebmacar, et ses jointures blanchirent, si grande était la pression qu’il exerçait. Il resta un long moment à fixer sa lame, la lueur des torches jetant des reflets sanglants et tourmentés sur son fil acéré.

« Puisses tu boire le sang des gens de Brethil », dit-il en murmurant, ses yeux ayant le même éclat que les torches.

Il passa son épée dans un fourreau sans insignes puis, après qu’Isnak lui en eut donné l’ordre, il alla se mêler aux autres pour préparer le départ de la troupe. Il s’activa du mieux qu’il pu : Isnak lui avait expliqué que l’objectif était d’aller tirer vengeance pour la chute d’Angmar, et cette pensée le remplissait d’une joie malsaine. Alors qu’il harnachait la monture qui lui était dévolue, s’assurant de ses fers avant la longue chevauchée qui s’annonçait, il croisa de nouveau le regard de la farouche guerrière qui s’occupait de sa propre monture. Lui qui était habitué à des discussions courtoises, et qui n’avait jamais manqué d’arguments, se trouva soudain sans un mot à dire. Une nouvelle fois, il sentit la chaleur envahir son visage. La guerrière quitta l’écurie en émettant un rire sonore de moquerie. Furieux contre lui-même, Turendil se rendit dans la caverne qui servait de salle d’entraînement. Après quelques passes d’armes furieuses, son esprit fut apaisé.

Puis, revenant en sueur vers le foyer principal, il se demanda quand le chef de la troupe ordonnerait le départ.

La nuit passa;Elle fut longue pour Toranur et Turendil,tout deux pressé d'aller chatier,pour des raisons différentes,les gens de Brethil.
Enfin l'obscurité fit place à la lumière timide du jour et Toranur sortit de sa tente.Il était vétu comme pour la parade,fidèle à lui même,et fit un seul signe.Il fut aussitôt compris par les hommes qui commencèrent à monter les derniers paquets sur les chevaux et à démonter les tentes.En moins d'une heure,la troupe fut prête à partir sous l'oeil bougon des nains qui était de repos.
Toranur contempla sa troupe avec fierté.Cette dernière semblait rayonner dans les rayons du soleil et le déguisement des troupes impériales ne lui donnaient que plus d'allure.
Faisant approcher son cheval de maître Gromgom,Toranur dit d'une voix forte et claire:

"Je vous donne le commandement de mes 150 meilleurs guerriers seigneur Gromgom.Qu'ils soient digne de la mission que je leur ai donné et la gloire qu'ils en tireront sera digne des plus grands nains de cette Terre."

Bien que pas du tout convaincu,le seigneur nain s'inclina avec respect et répondit de sa voix rocailleuse.

"Il en sera fait comme vous le désirez seigneur Toranur.Puisse le seigneur Melkor vous permettre d'accomplir la votre à bien."

Ce fut sur ces paroles que les deux troupes se séparèrent,l'une restant établir une tête de pont souterraine et l'autre partir venger l'Angmar de sa défaite...

=>suite dans voyage

Turendil avait enfilé, non sans arrières pensées, l’équipement qui lui avait été fourni par les hommes de Toranur. L’armure impériale, une cuirasse de métal faite pour laisser son porteur libre de ses mouvements, était un chef-d’œuvre de raffinement. Fermant les yeux, il revit les images du massacre des ménestrels… Et maintenant, il chevauchait aux cotés des assassins, au sein de leur troupe, comme un compagnon d’armes.

Son visage se ferma, et son regard se fit froid. Sa décision était prise, et il ne reviendrait pas dessus. Il était prêt à tout pour obtenir sa vengeance… Et si ses mains devaient sur la route le menant à son objectif se teinter de sang, qu’il en soit ainsi !

« Turendil le Traître », songeait-il. « Si c’est mon Destin d’être connu sous ce sobriquet, alors que mon nom devienne un anathème pour mes ennemis ! »

(provenance: thuringwethil: voyages)

Les nains menèrent les deux femmes jusqu'à leur repaire. C'était un immense réseaux de grottes qui s'ouvrait à flanc de montagne, telle la gorge béante de quelque monstre endormi. Aucun chemin ne menait à la grotte, les sbires de Toranur s'assurant ainsi que nul personne puisse tomber sur le repaire de manière inopportune.

Thuringwethil fit un geste impérieux aux nains, et ceux-ci retirèrent le bandeau à la jeune femme. Toutes deux s'installèrent devant la grotte. Thuringwethil avait ramené autour d'elle les plis de sa robe noire, et il sembla à Eresh qu'une sombre aura de terreur planait sur elle.

"Vous avez l'air d'être une guerrière fort capable, et vous connaissez apparemment le Rohan comme votre poche. Il se pourrait que nous puissions collaborer. Je souhaite vous engager pour une tâche assez délicate. Il s'agirait de nuire à l'empire des Hommes, et plus particulièrement à Numenor la belle. Cela est-il incompatible avec votre éthique?"

*Une fois son bandeau retirée, Ereshkigal regarda autour d'elle pour tenter de se repérer... ils etaient dans une milieu souterrain ce qu'il ne l'aida pas a se repérer... elle revint sur la femme habillé de noir... *

Mon ethique ? J'ignore si je n'en ai jamais eu une... tout ce que je sais ce que jusqu'a preuve du contraire je suis une humaine... quel interet je trouverais a nuire a l'empire des Hommes ? sauf pour le faire devenir l'Empire des Femmes...

*elle sourit un peu... *

Thuringwethil la dévisagea avant de répondre:

"Quel peut être votre intérêt, dites vous? Certains exigeraient de l'or, d'autres réclameraient le Pouvoir, d'autres encore chercheraient à obtenir vengeance… Tout cela, je peux vous l'offirr, et plus encore. Dites moi ce que vous souhaitez!"

Elle fit une courte pause:

"Quand je parle de l'empire des Hommes, je parle de la puissance numenoréenne qui impose sa vision du monde à l'ensemble des peuplades humaines. Ma haine n'est dirigée que contre la lignée de Numenor et ses souverains. Il ne s'agit pas pour vous de trahir votre pays, mais de lui rendre une certaine liberté. Le Pays des Chevaux ne devrait pas plier le genou devant des rois venant d'au-delà des mers"

Plus encore... *elle sourit *

Vous pouvez me rendre mes grand-parents décédés lors du siège d'Edoras... vous pouvez me rendre ma défunte morte de chagrin apres le départ de mon père... Me ramenez mon père... vous pouvez me rendre quinze ans de ma vie perdu a courir après des chimères...

*Elle s'avance vers la femme

L'argent, le pouvoir, la vengeance... je suis passer par la... C'est bon pour endormir les imbélices, c'est la carotte qui fait avancer votre bande de mulets...
Moi je cherche La Vérité... Je veux comprendre pourquoi le monde est tel qu'il est...
Vous pouvez faire ca ?

Thuringwethil ne s'était pas attendue à cette réponse… Mais d'un autre coté, celle-ci lui procura une étrange satisfaction, comme l'écho de ses propres pensées aux commencement d'Arda. Eresh voyait en elle une simple humaine, car elle ne pouvait savoir qu'elle se tenait face à une sorcière elfe. Mais les questionnements de la jeune humaine lui faisaient penser que son intuition ne l'avait pas trompée.

"Je peux faire cela", dit-elle avec assurance, "car j'étais là au commencement d'Arda, et je connais de nombreuses réponses… Mais de telles réponses peuvent faire chavirer certains esprits. Suivez moi, je vais vous révéler qui je suis vraiment".

Thuringwethil conduisit Eresh à l'abri des regards, dans une caverne inoccupée. Là, elle retira sa robe noire, puis sa belle robe blanche d’Aman, tissée à la lumière des arbres des Terres Eternelles. Elle se tint un instant immobile, blanche silhouette dans une obscure grotte, dévoilant la nudité du corps de la belle dame Lindhiel.

Puis elle commença à réciter une incantation, et les ténèbres s’épaissirent autour d’elle :

O môr henion i dhû:
Nîn o Mornië
lasto beth daer
Rimmo nîn ahyainqua
dan hràvë remma !
Mornië utúlië,
Mornië alantië
Cuiva nwalca Naicelë !
nai yàrnînlyë
ahyaië mirroanwë ninya canta!

Des ténèbres je comprends la nuit :
les eaux des ténèbres
écoutent le Grand Mot
coulez eaux du changement
contre le piège de la chair !
les ténèbres sont venues,
les ténèbres sont tombées
réveille toi, cruelle douleur !
puissent tes eaux sanglantes
changer la forme de ma chair !

L’incantation s’était achevée dans un cri strident de pure douleur, car cette noire sorcellerie arrachait littéralement la peau volée des victimes de Thuringwethil à sa chair. Et sous les yeux de Eresh, la chair s'arracha à la chair, révélant la silhouette nue d'une grande femme noldo, à la peau ivoirine et à la chevelure d'ébène.

La femme elfe tomba à genoux, silhouette nue et ensanglantée. Peu à peu, sa respiration se fit moins haletante, et elle se redressa pour se diriger vers un ruisseau qui coulait au fond de la caverne. Là elle nettoya sa peau du sang, seulement revêtue de sa sombre chevelure. Puis elle alla se rhabiller. Enfin elle ramassa la dépouille sanglante de Dame Lindhiel, la lava dans le ruisseau, et l’enroula soigneusement. La sorcellerie qu’elle avait utilisé préservait la peau de la putréfaction, mais celle-ci n’en demeurait pas moins extrêmement fragile et nécessitait de grands soins. Elle enveloppa la dépouille dans un linge immaculé, puis elle le rangea dans une petite besace qu’elle avait emprunté aux hommes de Toranur. La besace en bandoulière, elle ressortit de la pièce, sa sombre robe noire traînant derrière elle comme un linceul d’ombre.

Puis elle se tourna vers l'humaine:

"Ce que vous avez vu est une part de la Vérité: les dépouilles de chair ne renferment pas l'essence des mortels. Et sachez ceci: nulle mort n'est irréversible, il est possible d'arracher au trépas les êtres qui ont été emporté dans les ténèbres. Est-ce ce que vous souhaitez?"

*Ereshkigal regarda la transformation de Thuringwethil et resta figer. elle avait vu beaucoup de chose étrange en quinze de vie. Elle avait croisé des magiciens de tous les mondes connus... mais leur magie semblait avoir autant d'intact qu'un minable lapin sortant d'un minable chapeau face a ce qu'elle venait de voir. Elle passa sa langue sur ses lèvres qui était devenu brusquement sèche. *

*Elle leva la tête et cligna des yeux *

Avant de répondre j'aimerais savoir qui vous êtes exactement ?
Et si tel que vous êtes, vous pourrez m'apprendre la vérité de ce monde et sur la mort alors j'accepterais de vous rendre service...

Thuringwethil répondit à la jeune femme, car elle s'était attendue à cette question:

"On me nomme Thuringwethil, ce qui dans la langue des elfes signifie la "Femme de l'Ombre Secrète". J'ai porté d'autres noms"

Son regard se voila:

"On m'appelait Elensinyë, l'Etoile du Soir, dans l'Ouest maintenant oublié. J'existe depuis qu'Arda est jeune, bien avant que les Hommes ne viennent sous les étoiles. J'ai contemplé les puissances de l'Ouest et participé à la Grande Révolte. Et j'ai appris mon savoir auprès du plus grand des Ainurs, Morgoth lui-même"

Une flamme blanche s'était mise à briller au fond de ses noires prunelles.

Thuringwethil sortit de sa robe noire une dague effilée, dont la lame était protégée par un sombre fourreau de métal sombre. D'étranges et sinueuses runes étaient gravées sur le fourreau, et étaient la preuve d'un travail raffiné. Et voici ce qui était écrit, pour qui savait déchiffrer ce travail habile:

Aith heleg nín i alda gostatha;
Hon ess nín istatha:

L'arbre craindra ma pointe de glace
Quand il me verra dans la terreur de la mort

Car cette lame avait été forgée dans les profondeurs des fourneaux de Barad-Dur, la sombre citadelle du Mordor, et de puissants enchantements avaient été insérés dans l'acier dans le but unique de détruire l'Arbre Blanc. Car Thuringwethil avait commandé ce travail longtemps auparavant, et longtemps elle avait cherché la main qui pourrait manier cette arme.

"Voyez vous, il existe à Numenor une prophétie… Selon cette prédiction, lorsque l'Arbre Blanc périra, la lignée des rois disparaîtra. Plongez cette lame au cœur de l'Arbre Blanc de Numenor, et vous obtiendrez vos réponses, et ce que vous souhaitez. La cour de l'Arbre Blanc est bien gardée, mais une personne seule peut réussir là ou une armée échouerait. Et il suffira d'une estafilade faite à l'Arbre Blanc avec cette lame pour que celui-ci soit flétri, car cette lame a été forgée dans ce seul but".

Elle déposa la dague dans les mains de la jeune guerrière.

"Le chemin vers la vérité que vous recherchez passe par cette lame. Réfléchissez bien à ma proposition, car le chemin qui mène à la vérité que je vous offre est unchemin dont on ne peut se détourner une fois qu'on y a engagé ses pas. Je dois m'absenter, car d'autres tâches m'attendent. Vous pourrez interroger le maître de ce lieu, le général Toranur, car il arrivera sous peu. Il saura vous conseiller"

(direction: voyages: thuringwethil)

*Ereshkigal regarde la lame que lui remit Thuringwethil alors qu'elle s'eloignait... *

Vous me connaissait depuis moins d'une journée et vous me demandez de tuer l'arbre blanc du Gondor ?

Comment êtes vous sur que je serez a la hauteur de ma tache.

Et que se passe-t-il si l'on me decouvre apres ma tache accomplie ?

*mais Thuringwethil était déjà loin
Ereshkigal revient sur la lame et s'assit sur les rocher humide... * "détruire l'arbre du Gondor... "

Une grande animation régnait dans les souterrains aménagés apr les nains.
En effet,une troupe de dix hommes et ue femme venait d'arriver,amenant des nouvelles du monde extérieur.

Cependant,loin de ces retrouvailles,Eresh se tenait seule et elle fut bientôt rejointe par le nain de tout à l'heure.
Parlant en language commun,il dit.

"La dame nous a donné pour orde de vous aider dans votre mission.Aussi,demandez et vous serez exaucé dans la mesure du possible.Souhaitez vous des vivres pour votre voyage ou bien préférez vous attendre le général?Justement,une troupe va partir le rejoindre."

*Ereshkigal etait dans cette pensée quand le main entra dans le recoin de la grotte ou elle se trouvait. elle redressa la tête et metta la dague a sa ceinture... *

Euh... et bien...

*Elle reflechit *

Je vais attendre votre général. Au fait, qui est-t-il ?

*Ereshkigal repense a Ourang *

Et qu'avez vous fait de mon cheval ?

"Pas de souci de se côté là,votre cheval est bien logé et dispose d'un bien meilleur fourrage que ce qu'il a connu jusque là.Pour ce qui est de notre général..."

A ce moment,un nain vint et lui parla en nain.Le visage du capitaine s'éclaira alors et se tournant vers Eresh il dit:

"Notre général vient justement de nous envoyer un message.Nous devons le rejoindre.Si vous le souhaitez,vous pouvez partir avec nous.Le seigneur Toranur saura alors répondre à vos question quelle qu'elle soit sur la nature de votre mission.."

*Ereshkigal hocha simplement la tête *

bien et bien je vous suis alors...

*Elle avanca d'un pas puis se tourna vers le nain

au fait j'aimerais recuperer mes armes si vous le permettez ?

Crar se releva lentement sous les yeux de ses hommes.Essuyant le sang laissé par l'estafilade de Raya,il dit:

"C'est vous qui êtes stupide.Croyez vous seulement que ma mort changerait quoi que ce soit?je ne suis qu'un homme au service de Toranur et ma mort ne m'effraye pas.Quand aux ordres,même si tu ne l'admets pas,c'est moi qui les donne.Si tu souhaite vraimen que se soit mon seigneur qui te tues,tu ferais mieux de rendre les armes.Dans le cas contraire,et bien que 'jaurais perdu du temps et de l'énergie,ces messieurs seraient fort content de te donner la mort avant même d'avoir sorti ta faux."

En effet,les nains,à la scène,avaient sortis leurs arcs et reculé d'un pas.Ils n'attendaient qu'un pas de Raya pour tirer et non pas un ordre quelconque...

Pendant ce temps,le capitaine des nains répondit à Eresh,sans s'apesantir plus sur la scène d'à côté:

"A ce niveau là,je n'ai plus les compétences nécessaires.La Dame m'a commandé de vous les donner uniquement lros de votre départ pour votre mission.Tout ce que je peux vous rendre est votre cheval jusqu'à ce que nous voyons le général.Maintenant,préparez vous,nous partons."

Se levant,il donna des ordres en nains aux personnes présentes et seul Crar et cinq nains restèrent avec Raya.Apparemment,la performance de la prisonnière n'avait guère impressionnée...
Le capitaine des nains dit alros en language commun:

"Madame,nous partons dans une heure rejoindre le seigneur Toranur.Je ne peux donc que vous conseiller d'obéir au seigneur crar.Actuellement,votre vie ne tient qu'à la sienne.Si il meurt..."

Ses yeux se rétrécirent alors.

"...Je me ferai un plaisir de vous arracher le coeur à vif."

*Ereshkigal regardait la scene entre Crar et Raya... Elle haussa les sourcils devant le calme olympien des mains et des autres personnes de la grotte. Ils était totalement habituer a cette violence. elle est quotidienne pour eux et ne les effaryer plus. *

*Puis elle revient sur le nain et croise les bras *

Si votre dame pensait que j'etais une menace, elle m'aurait fait tué depuis longtemps... alors je pense que nous pouvions me faire assez confiance pour me rendre mes armes...

Le nain haussa els épaules.A quoi donc servait il de raisonner une idiote,humaine de surcroit.Aussi la laissa t il avec Crar et fit signe à ses hommes de baisser leur armes.
Se tournant vers Eresh qui s'était approché,il dit:

"Je ne suis pas la Dame et donc je ne peux savoir qu'elle sont vos intentions contrairement à elle.Je suis responsable de ma troupe et donc en tant que tel c'est moi qui décides de ce qui est bon ou pas pour mes hôtes.
Mais ne vous inquiétez pas,elles vous seront rendues et en bon état.Bon,suivez moi maintenant,il faut allez rejoindre les autres.Il ne nous reste plus qu'une demi heure avant notre départ et votre cheval n'est pas prêt."

Le nain mena alors Eresh à l'écurie ou se trouvait son cheval.Là,on la laissa seul avec ce dernier,ses bagages,sans armes,et de quoi équiper son cheval.

Pendant ce temps,Crar s'était approché de Raya et dit:

"Notre maître nous a ordonnné de le rejoindre en Isengard.Il paraît qu'il a à faire avec le magicien.Maintenant,suivez moi,nous devons rejoindre les autres pour le départ."

*Ereshkigal fut pris d'un exces de rage qui lui était etranger depuis longtemps. Elle attrapa le nain par le col et l'envoya en arrière et sort la dague que lui a confié l'obscur elfe pour la mettre sous la gorge du nain. *

Je crois que je me suis pas fait comprendre ! JE decides ce qui est bon pour MOI !! Je n'ai pas l'intention de me faire trainer desarmée par des nains !! Soit vous m'apportez mes armes soit je vous eventre de bas en haut tel un porc !

*Ereshkigal appuya sa dague contre le gorge du nain. Cet objet semblait avoir une certaine emprise sur la jeune femme, rendant Ereshkigal plus sure et déterminée*

Votre dame m'a confié une mission et j'ai l'intention de l'accomplir.... Et ce n'est pas un subalterne qui va me dire ce que je dois faire...

*elle le jète *

Reviens avec mes armes ! Et tu me conduiras aupres a ton maître.